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PLAISIR PRÉLIMINAIRE ET PLAISIR FINAL, OU DE SATISFACTION (psychanalyse)

Publié le 22/02/2012

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psychanalyse
Ces termes permettent de diviser le PLAISIR associé à l'activité ÉROTIQUE en (a) plaisir associé à la TENSION croissante : plaisir préliminaire et (b) plaisir associé à la réduction de tension : plaisir final ou de satisfaction. Le premier est une TENSION AFFECTIVE, le second, un AFFECT DE DÉCHARGE. Selon Freud (1905), le plaisir préliminaire du rapport hétérosexuel — embrasser, étreindre — est ce qui subsiste dans la vie adulte des formes de la SEXUALITÉ INFANTILE qui sont esthétiquement acceptables. Il est aussi d'avis que le plaisir préliminaire provenant de zones ÉROGÈNES infantiles remplit une « nouvelle fonction » : créer une tension suffisante pour permettre d'aboutir à la SATISFACTION génitale. « Ce plaisir est le point de départ de l'accroissement de la tension, laquelle devra à son tour fournir l'énergie motrice nécessaire à l'aboutissement de l'acte sexuel. » L'expression « plaisir préliminaire » se rapporte strictement aux seules activités qui accroissent le désir du plaisir de satisfaction et non à celles qui s'en écartent. Le plaisir préliminaire est un exemple frappant d'un phénomène extrêmement difficile à concilier avec le PRINCIPE DE PLAISIR selon Freud, puisque (a) la tension produite par celui-ci est source de plaisir et non de déplaisir et (b) il montre que le désir peut être subordonné à une stimulation externe et pas seulement à une pression interne. Pour une étude éthologique de Pinter-relation du comportement inné (INSTINCT), de la stimulation externe et de la subordination de l'activité instinctuelle aux mécanismes déclenchants et aux chaînes de réaction.

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