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plan. n.m. 1. MATHÉMATIQUES : espace à deux dimensions. Voir affine (géométrie),

Publié le 23/11/2013

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plan. n.m. 1. MATHÉMATIQUES : espace à deux dimensions. Voir affine (géométrie), vectoriel (espace). 2. ARCHITECTURE : représentation graphique d'une construction selon une coupe horizontale. Lorsqu'il s'agit d'un bâtiment existant, on parle de relevé. Le plan est dessiné suivant des conventions : les parties pleines sont souvent représentées en noir, en hachuré ou en couleur, tandis que les parties vides sont laissées blanches. Le plan fait mention de l'échelle du dessin, des cotes et des symboles utilisés. Sont dessinées les parties situées au-dessous du niveau de la section, c'est-à-dire à un mètre du sol. Les éléments de structure (poutres, nervures ou tracés d'ogive) sont repris en pointillé. À la bibliothèque Laurentienne de Florence, conçue par Michel-Ange au XVIe siècle, le dessin du sol est la projection du plafond. Le plan (circulaire, carré, en forme de croix...) explique l'édifice. Plus généralement, les plans sont l'ensemble des documents graphiques dessinés par l'architecte : plans, coupes verticales, élévations des façades, dessins perspectifs et détails. Les plans d'avant-projet représentent l'esquisse du bâtiment projeté. Les plans de soumission sont accompagnés du cahier des charges et du métré des quantités prévues ; ils constituent le dossier transmis aux entrepreneurs pour l'appel d'offre. Les plans d'exécution contiennent les renseignements relatifs à l'exécution des ouvrages. Les plans concernent le gros oeuvre, les toitures, les menuiseries et les travaux de finition. On y adjoint ceux de stabilité, d'électricité, de chauffage ou d'autres travaux techniques fournis par les bureaux d'études. Les architectes ont été longtemps les maîtres d'oeuvre qui organisaient les travaux : ainsi, les architectes des cathédrales du Moyen Âge en dirigeaient les chantiers et de nombreux édifices furent construits sans que des plans exacts aient été dessinés à l'avance. Aujourd'hui, c'est l'entrepreneur qui a la charge du chantier, et l'élaboration des plans est la principale tâche de l'architecte. Ce dernier étudie le programme du projet et en détermine la partie architecturale. Il tient compte, dès l'esquisse, des solutions techniques qui seront étudiées par la suite et précise celles-ci au fur et à mesure de l'élaboration du projet. Ce travail aboutit aux plans d'exécution et, en fin de compte, à la construction elle-même, concrétisation, parfois inattendue, du dessin. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats architecture - Les formes d'architecture coupe - 2.ARCHITECTURE esquisse plan libre POS (plan d'occupation des sols) projective (géométrie) Les livres urbanisme - place forte vénitienne de Palmanova, construite en 1593, page 5359, volume 10 3. GÉOGRAPHIE URBAINE : schéma présentant la topographie, à plat et à échelle réduite, d'une agglomération urbaine. En matière d'urbanisme, l'étude des formes des villes révèle que celles-ci sont toutes divisées en îlots urbains, plus ou moins densément construits, et séparés les uns des autres par des voies ou par des places de largeur variable. Îlots et voierie composent une trame urbaine plus ou moins régulière. L'examen d'une carte à grande échelle permet de comprendre la genèse de cette trame. Ainsi, les principaux facteurs constitutifs sont le tracé du cours d'eau autour duquel la ville s'est édifiée, le relief, l'époque historique de construction, les fonctions de l'agglomération ou les modes de croissance, qui peuvent être spontanés ou au contraire déterminés par un plan d'urbanisme. Dans le cas des grandes villes, plusieurs types de plans peuvent se superposer ou se juxtaposer : la trame urbaine présente alors un caractère composite. On distingue cependant plusieurs types simples de plans urbains. Le plan désordonné est celui de nombreuses villes européennes médiévales ou des médinas des pays arabes. On n'y distingue qu'un lacis de ruelles tortueuses, d'impasses, de placettes, dont l'agencement semble n'avoir répondu à aucune ligne directrice. Le plan linéaire est caractérisé par l'alignement des constructions le long d'un axe : ce peut être le cas de villes anciennes dont le plan a obéi aux conditions du site ; ce peut être aussi celui de villes modernes en vertu d'une volonté urbanistique : Brasília en fournit un exemple. Le plan en damier, ou en échiquier, dit aussi orthogonal, selon lequel la ville s'organise par des axes se coupant à angle droit, délimitant des îlots en forme de quadrilatères réguliers, a connu une très grande faveur. Simple, il permet un découpage aisé de l'espace et sa valorisation maximale. Les Romains étaient passés maîtres dans ce type de réalisation : les urbanistes de la Renaissance s'en sont largement inspirés. Il fut aussi adopté pour des bastides médiévales françaises du Sud-Ouest, certaines villes d'Extrême-Orient (Ky? to), des cités coloniales, des villes américaines ou australiennes. Ce type de plan n'est pas sans présenter des inconvénients en ce qui concerne les grandes cités, car il rend leur traversée monotone (Los Angeles). Le plan radioconcentrique, spontané ou planifié, caractérise la ville qui s'organise autour d'un point central, place ou monument, d'où partent des voies radiales conduisant soit aux portes de la ville, soit à des voies circulaires concentriques, comme Milan en offre un exemple. Le plan semiconcentrique ou en hémicycle, par exemple ceux d'Amsterdam, de Karlsruhe, de PointeNoire..., présente l'avantage d'offrir un accès commode au centre, mais l'inconvénient de son engorgement rapide, et des allongements singuliers de distances à parcourir si l'on est contraint d'emprunter les voies circulaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Hippodamos de Milet Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) topographie urbanisme - Un héritage ancien ville - Géographie du phénomène urbain - Les caractéristiques d'une ville ville - Les grands types de villes dans le monde contemporain - Les villes du monde occidental européen Les livres Speer Albert, page 4865, volume 9 4. CINÉMA, TÉLÉVISION : image ou succession d'images tournées à une distance déterminée de la caméra. On appelle gros plan, ou premier plan, l'image d'un visage ou d'un objet prise de très près. Le plan américain représente les personnages coupés à mi-corps. Quant au plan général, il donne une vue d'ensemble du décor et des personnages. Par extension, on appelle plan une prise de vues exécutée en une seule fois et que le monteur du film combine avec d'autres pour former une séquence. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats film - Conception et préparation - Le plan de travail film - Tournage et finitions - De « Moteur ! » à « Coupez ! ».. photographie - Les techniques modernes - La prise de vue photographie - Les techniques modernes - Les objectifs 5. ÉCONOMIE : document présentant un ensemble de prévisions, d'objectifs et de moyens. Un plan peut être impératif, en ce qu'il s'impose aux unités économiques individuelles (comme dans les économies collectivistes), ou indicatif, en ce qu'il fournit seulement un cadre prospectif pour leur action (comme dans les économies de marché). Le « père » du plan fut en France Pierre Massé. Voir aussi Commissariat général du plan et planification. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Commissariat général du plan Massé Pierre planification

« 3.

GÉOGRAPHIE URBAINE : schéma présentant la topographie, à plat et à échelle réduite, d'une agglomération urbaine. En matière d'urbanisme, l'étude des formes des villes révèle que celles-ci sont toutes divisées en îlots urbains, plus ou moins densément construits, et séparés les uns des autres par des voies ou par des places de largeur variable.

Îlots et voierie composent une trame urbaine plus ou moins régulière.

L'examen d'une carte à grande échelle permet de comprendre la genèse de cette trame.

Ainsi, les principaux facteurs constitutifs sont le tracé du cours d'eau autour duquel la ville s'est édifiée, le relief, l'époque historique de construction, les fonctions de l'agglomération ou les modes de croissance, qui peuvent être spontanés ou au contraire déterminés par un plan d'urbanisme.

Dans le cas des grandes villes, plusieurs types de plans peuvent se superposer ou se juxtaposer : la trame urbaine présente alors un caractère composite.

On distingue cependant plusieurs types simples de plans urbains.

Le plan désordonné est celui de nombreuses villes européennes médiévales ou des médinas des pays arabes.

On n'y distingue qu'un lacis de ruelles tortueuses, d'impasses, de placettes, dont l'agencement semble n'avoir répondu à aucune ligne directrice.

Le plan linéaire est caractérisé par l'alignement des constructions le long d'un axe : ce peut être le cas de villes anciennes dont le plan a obéi aux conditions du site ; ce peut être aussi celui de villes modernes en vertu d'une volonté urbanistique : Brasília en fournit un exemple.

Le plan en damier, ou en échiquier, dit aussi orthogonal, selon lequel la ville s'organise par des axes se coupant à angle droit, délimitant des îlots en forme de quadrilatères réguliers, a connu une très grande faveur.

Simple, il permet un découpage aisé de l'espace et sa valorisation maximale.

Les Romains étaient passés maîtres dans ce type de réalisation : les urbanistes de la Renaissance s'en sont largement inspirés.

Il fut aussi adopté pour des bastides médiévales françaises du Sud-Ouest, certaines villes d'Extrême-Orient (Kyōto), des cités coloniales, des villes américaines ou australiennes.

Ce type de plan n'est pas sans présenter des inconvénients en ce qui concerne les grandes cités, car il rend leur traversée monotone (Los Angeles).

Le plan radioconcentrique, spontané ou planifié, caractérise la ville qui s'organise autour d'un point central, place ou monument, d'où partent des voies radiales conduisant soit aux portes de la ville, soit à des voies circulaires concentriques, comme Milan en offre un exemple.

Le plan semi- concentrique ou en hémicycle, par exemple ceux d'Amsterdam, de Karlsruhe, de Pointe- Noire..., présente l'avantage d'offrir un accès commode au centre, mais l'inconvénient de son engorgement rapide, et des allongements singuliers de distances à parcourir si l'on est contraint d'emprunter les voies circulaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Hippodamos de Milet Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) topographie urbanisme - Un héritage ancien ville - Géographie du phénomène urbain - Les caractéristiques d'une ville ville - Les grands types de villes dans le monde contemporain - Les villes du monde occidental européen Les livres. »

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