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Platon.

Publié le 23/11/2013

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platon
Platon. en grec Platôn. vers 427-347 avant J.-C., né à Athènes, philosophe grec. Issu d'une famille aristocratique, Platon devint, à 20 ans, le disciple de Socrate, et cette rencontre le détourna sans doute d'une carrière politique. Le souci politique demeure cependant très grand chez lui, comme en témoignent, outre certaines de ses oeuvres, les voyages malheureux qu'il fit en Sicile, à trois reprises, avec l'espoir de jouer un rôle, par ses conseils, auprès des tyrans de Syracuse, Denys l'Ancien, puis Denys le Jeune. C'est en 387 avant J.-C. que Platon fonda à Athènes son école, l'Académie. La philosophie platonicienne et son rôle. La pensée de Platon a fortement subi l'influence de Socrate, mais aussi celle de Parménide, d'Héraclite et des pythagoriciens. Son point de départ est la critique du sensualisme des sophistes, sur le double plan de la connaissance et de l'action : d'une part, il s'oppose aux thèses empiristes de Protagoras ; d'autre part, il s'élève contre les morales du plaisir. Pour lui, ce sont les idées du monde intelligible qui donnent un sens aux apparences du monde sensible et qui doivent guider notre vie. La théorie des idées consiste à soutenir que les idées sont les réalités authentiques, à l'image desquelles a été formé le monde des choses et qui font l'objet de la science véritable. La théorie de la réminiscence soutient que savoir c'est se souvenir, parce que l'âme, dans une existence antérieure intemporelle, a contemplé les idées et qu'elle s'en souvient à l'occasion de la perception des objets sensibles. Le monde intelligible, ou monde des idées, dominé par l'idée du bien (le dieu de la philosophie platonicienne), n'est accessible qu'à la suite d'une difficile éducation, supposant une véritable ascèse par laquelle l'homme s'élève au-dessus de sa condition charnelle. Cette ascèse est aussi le principe de la morale platonicienne, pour laquelle le véritable bonheur consiste dans la justice et dans le mépris des plaisirs sensibles. Sur le plan politique, Platon développe une doctrine aristocratique : le commandement suprême doit appartenir à ceux qui ont la connaissance la plus haute, c'est-à-dire aux philosophes. Il distingue dans la cité trois classes, celle des artisans, celle des guerriers et celle des gouverneurs ou philosophes, correspondant aux trois tendances fondamentales de l'homme, les appétits, le coeur et la raison. L'ordre et la justice règnent lorsque chaque classe se cantonne dans sa fonction propre. L'influence de la pensée platonicienne a été considérable dans le développement de l'histoire de la philosophie, non seulement dans l'Antiquité et au Moyen Âge, mais aussi à l'époque moderne et contemporaine. La qualité littéraire de l'oeuvre n'est pas moins remarquable que la profondeur de la pensée : Platon a su, en effet, présenter ses idées sous une forme particulièrement vivante et dramatique, la forme de dialogues dans lesquels intervient le plus souvent, à titre d'interlocuteur privilégié, Socrate. Parmi ces dialogues (vingt-huit sont parvenus jusqu'à nous, c'est-à-dire sans doute la totalité de l'oeuvre de Platon), il faut citer : l'Apologie de Socrate , Protagoras, Gorgias, Ménon, Phédon, le Banquet, Théétète, la République, Parménide, le Sophiste, Philèbe, Timée, les Lois. Il nous reste aussi des Lettres, dont l'authenticité est aujourd'hui bien établie. Le néoplatonisme. Il s'agit d'un mouvement philosophique et religieux, fondé par Ammonios Sakkas (vers 175-240) et développé par son disciple Plotin. L'idée du bien de Platon devient, chez les néoplatoniciens, l'un, qui est au-delà de toutes les contradictions et que l'on ne peut atteindre par le raisonnement, mais seulement par l'extase. Le monde apparaît comme une suite d'émanations de l'un, et le but de la religion est le retour à l'un. Les derniers néoplatoniciens, tels Jamblique (mort vers 330) et Porphyre (234-305), essayèrent de concilier, par des interprétations allégoriques, ce mysticisme avec les religions établies. Voir aussi Plotin. Les solides de Platon sont des polyèdres réguliers convexes de l'espace à trois dimensions. Voir polyèdre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats académie Aristote Athènes bien - 1.PHILOSOPHIE Cratyle critique démocratie - La pensée démocratique dialectique Gorgias Grèce - Arts - Littérature - La littérature grecque ancienne Grèce - Arts - Musique - Science de la mélodie idéalisme pédagogie Phédon physique - De l'Antiquité au XVIe siècle - La physique grecque Plotin poésie - Introduction polyèdre Protagoras Ptolémée Claude réminiscence République (la) Socrate Sophiste (le) temps - Le concept philosophique - La philosophie aux prises avec le temps un volcanologie - Naissance de la volcanologie Xénocrate Les livres Platon, page 3944, volume 7
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« concilier, par des interprétations allégoriques, ce mysticisme avec les religions établies.

Voir aussi Plotin. Les solides de Platon sont des polyèdres réguliers convexes de l'espace à trois dimensions.

Voir polyèdre . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats académie Aristote Athènes bien - 1.PHILOSOPHIE Cratyle critique démocratie - La pensée démocratique dialectique Gorgias Grèce - Arts - Littérature - La littérature grecque ancienne Grèce - Arts - Musique - Science de la mélodie idéalisme pédagogie Phédon physique - De l'Antiquité au XVIe siècle - La physique grecque Plotin poésie - Introduction polyèdre Protagoras Ptolémée Claude réminiscence République (la) Socrate Sophiste (le) temps - Le concept philosophique - La philosophie aux prises avec le temps un volcanologie - Naissance de la volcanologie Xénocrate Les livres Platon, page 3944, volume 7. »

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