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plume, n.

Publié le 23/11/2013

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plume, n.f., excroissance de substance cornée de la peau des oiseaux qui est d'origine épidermique. L'oiseau est protégé du froid par son plumage. À la base, la plume comprend un tuyau qui se continue par un axe d'où se détachent des lames parallèles (les barbes). Chaque barbe porte des barbules sur ses bords distal et proximal ; la rangée distale est munie de crochets, les barbicelles, qui s'accrochent aux barbules proximales de la barbe suivante. Cela forme un ensemble solide qui donne son équilibre à l'oiseau et résiste au vent pendant le vol. Si la hampe est tendre et les barbules dépourvues de crochets, la plume constitue le duvet. L'oiseau perd généralement ses plumes en automne, pendant la mue. Lors de la mue du printemps, qui entraîne un changement de la couleur de l'oiseau, seul le bord extérieur du plumage tombe. De tout temps, les plumes ont été utilisées à des fins décoratives. Liée à la mode, la plumasserie a constitué en France une activité exportatrice importante avant la Première Guerre mondiale. La plume a également servi d'instrument pour écrire et dessiner. L'emploi des plumes d'oie et de cygne date du VI e siècle, celle des plumes végétales, puis métalliques est plus tardive. Cette technique fut utilisée notamment par Léonard de Vinci, Michel-Ange, Dürer et Rembrandt.

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