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Poincaré, Raymond

Publié le 22/02/2012

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Homme d'Etat français né à Bar-le-Duc, mort à Paris (1860-1934). Fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées et cousin du grand mathématicien, il était avocat quand il fut élu député de la Meuse sous la bannière de l'Union des gauches (1887). Brillant orateur, il devint un des chefs progressistes du Parti républicain. Il fut ministre de l'Instruction publique en 1893 et 1895, ministre des Finances en 1894. Il se posa en adversaire de la loi de 1901 sur les congrégations. Sénateur de la Meuse de 1903 à 1913, il se vit confier le portefeuille de ministre des Finances en 1906. En 1909, il accéda à l'Académie française. Président du Conseil chargé en outre des Affaires étrangères, de janvier 1912 à janvier 1913, il fut élu à cette époque président de la République. Pendant toute la guerre, il sut faire preuve de dignité et de modération et se rendit très populaire. Bien qu'il n'aimât pas Clemenceau, il fit appel à lui pour constituer le gouvernement, lorsqu'il lui parut que l'intérêt du pays le demandait (novembre 1917). Il fit confier le commandement en chef à Foch le 26 mars 1918. Redevenu sénateur de la Meuse en 1920, il fut encore président du Conseil et ministre des Affaires étrangères en 1922. Il fit envahir la Ruhr par les troupes françaises en 1923, mais, l'année suivante, le succès aux élections du Cartel des gauches entraîna sa démission. Il fut rappelé à la tête du gouvernement lors de la catastrophe financière de 1926, constitua un ministère d'union nationale et parvint à rétablir le cours du franc.

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