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Premiers vertébrés à s'être entièrement affranchis du milieu aquatique, grâce à l'élaboration d'annexes embryonnaires, les reptiles ont dominé le monde à l'ère secondaire, avant d'être supplantés par leurs descendants, les mammifères et les oiseaux.

Publié le 06/12/2013

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Premiers vertébrés à s'être entièrement affranchis du milieu aquatique, grâce à l'élaboration d'annexes embryonnaires, les reptiles ont dominé le monde à l'ère secondaire, avant d'être supplantés par leurs descendants, les mammifères et les oiseaux. Bien que les formes géantes aient disparu à la fin du crétacé, les reptiles sont encore aujourd'hui un groupe florissant, avec près de 7 000 espèces réparties dans la majeure partie du globe où elles occupent tous les milieux. Regroupés en une classe de vertébrés hétérothermes, amniotes, à fécondation interne et respiration pulmonaire, les reptiles représentent en fait davantage un niveau d'organisation qu'une lignée homogène, puisque certains ont donné naissance aux oiseaux et d'autres aux mammifères. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats vertébrés Caractères structuraux et fonctionnels Premiers vertébrés à s'être affranchis du milieu aquatique - même si nombre d'entre eux y sont retournés secondairement -, les reptiles n'ont plus de stades larvaires, comme les amphibiens. Les oeufs, volumineux, contiennent tous les éléments nutritifs nécessaires au développement complet de l'embryon. En outre, celui-ci est entouré par une membrane particulière, l'amnios, qui crée autour de lui le milieu liquide originel. La peau, dépourvue de glandes et recouverte d'une épaisse couche cornée, restreint beaucoup l'évaporation. L'épiderme forme des plaques, ou écailles, juxtaposées ou imbriquées, parfois renforcées par des os dermiques. Le squelette est entièrement ossifié ; la mâchoire est constituée de plusieurs os et la colonne vertébrale montre des différences importantes d'une région à l'autre. La queue, de longueur très variable, est toujours présente, mais les membres peuvent disparaître (comme chez les serpents et d'assez nombreux lézards) ou se transformer en nageoires. Le coeur est pourvu de deux oreillettes et d'un ventricule incomplètement cloisonné, sauf chez les crocodiles, mais, dans tous les cas, les deux crosses aortiques communiquent plus ou moins. Les hémisphères cérébraux sont plus développés que chez les amphibiens. L'oeil, qui tend à régresser chez les espèces fouisseuses, peut être recouvert, chez les serpents et divers lézards, par une lunette transparente. Sauf chez les serpents, le tympan est généralement visible à la surface de la tête. Les sens chimiques sont très irrégulièrement développés selon le mode de vie. L'épithélium olfactif régresse chez les espèces strictement aquatiques et certains lézards arboricoles. L'organe de Jacobson, absent chez les crocodiles et non anatomiquement différencié chez les tortues, est très développé chez les squamates, sauf chez certains lézards arboricoles, tels les caméléons qui sont quasiment anosmiques, c'est-à-dire dépourvus d'olfaction. Il intervient notamment dans la détection des phéromones (substances odorantes agissant dans le rapprochement sexuel). La température interne des reptiles dépend des sources de chaleur extérieures et, bien qu'ils assurent par leur comportement une thermorégulation assez efficace, ils sont obligés d'hiberner dans le sol dans les régions à hivers froids. L'osmorégulation des reptiles, c'est-à-dire la régulation du passage de l'eau et des ions à travers les membranes biologiques, est imparfaite, mais ils peuvent néanmoins supporter de fortes variations de concentration des électrolytes dans le sang. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amnios caméléon crocodiliens écaille hibernation lézard oviparité phéromone poïkilotherme (animal) queue serpents squamates squelette - L'endosquelette des vertébrés tortues - 1.ZOOLOGIE Les livres reptiles - schémas, page 4331, volume 8 Origine et évolution Les reptiles tirent certainement leur origine des amphibiens labyrinthodontes, éteints depuis longtemps. Les premiers reptiles indiscutables datent du carbonifère moyen. Ce sont les captorhinomorphes et quelques formes très voisines qui annoncent les reptiles mammaliens. Par la suite, six grandes lignées (les anapsides, les parapsides, les euryapsides, les lépidosauriens, les archosauriens et les synapsides), ayant rang de sousclasse, se différencient plus ou moins tôt. On regroupe parmi les anapsides les cotylosauriens, les mésosauriens semi-aquatiques et les chéloniens. Les parapsides ne sont représentés que par les ichtyosauriens, strictement marins, pisciformes et ovovivipares. Les euryapsides comprennent trois ordres, tous aquatiques, et notamment les sauroptérygiens parmi lesquels les formes les plus évoluées (plésiosaures) étaient de grands carnivores marins au cou très allongé et au corps en forme de tonneau. Les lépidosauriens comprennent les éosuchiens primitifs, les rhynchocéphales, autrefois abondants et bien diversifiés, mais qui ne sont plus représentés que par une seule espèce, le sphénodon de Nouvelle-Zélande, enfin les squamates (lézards et serpents). Les archosauriens ont été les vertébrés terrestres dominant au jurassique et au crétacé. Lors de leur apparition au trias, les premiers archosauriens, les thécodontes, étaient déjà diversifiés, avec de petites espèces plus ou moins bipèdes ou lacertiformes, et de lourds quadrupèdes. Cette diversification s'est accentuée par la suite. Une lignée a abouti aux crocodiliens, une autre aux ptérosauriens, seuls vertébrés volants de l'époque, qui ressemblaient à des chauves-souris géantes, mais pratiquaient surtout le vol plané, et dont le plus grand (Quetzalcoaltus) atteignait 12 m d'envergure ; enfin, les saurischiens et les ornithischiens, plus connus sous le nom de dinosaures. On y trouve de nombreux types, de toutes les tailles, carnivores ou herbivores, bipèdes ou quadrupèdes, parfois pourvus de lourdes armures céphaliques cornées (Triceratops). Ils comprennent les plus grands carnivores connus, bipèdes (Tyrannosaurus), et les plus grands vertébrés terrestres (Diplodocus et Apatosaurus, dont le poids est estimé à 50 tonnes). La lignée des synapsides, ou reptiles mammaliens, très tôt apparue, s'est largement épanouie et diversifiée au permien (pélycosauriens) et au trias (théropodes, plus évolués). Ces derniers ont disparu au trias supérieur, à l'exception de petites formes peu spécialisées qui ont atteint, dès ce moment, le stade d'indiscutables mammifères. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats carbonifère chéloniens crocodiliens dinosauriens diplodocus éosuchien hattéria labyrinthodontes lézard ornitischiens ovoviviparité pélycosauriens permien plésiosaure ptérosauriens rhynchocéphaliens sauroptérygiens serpents squamates thécodontes trias tricératops tyrannosaure Les livres reptiles - origine et évolution des reptiles, page 4329, volume 8 Les reptiles actuels Sur les dix-sept ordres reconnus parmi les reptiles, seuls quatre subsistent : les chéloniens (les tortues), les crocodiliens, les squamates et les rhynchocéphales. Les tortues actuelles ne diffèrent guère de leurs ancêtres jurassiques. Parmi les dix familles qui composent l'ordre, on trouve des espèces terrestres, parfois très grandes (tortue éléphantine des îles Galápagos), plus souvent de taille moyenne ou petite (tortues grecque et d'Hermann des régions méditerranéennes), toutes à carapace bombée et végétariennes, des espèces semi-aquatiques souvent carnivores (l'émyde de France), enfin des espèces marines aux pattes transformées en nageoires et qui ne viennent à terre que pour pondre (tortue verte, tortue à écailles et la très grande tortue luth). Les crocodiles, rassemblés dans une même famille, forment un groupe très homogène. Tous sont semi-aquatiques, carnivores et de grande ou très grande taille (ils peuvent atteindre jusqu'à 7 m de long). La plupart des espèces sont en voie de disparition en raison de la chasse intensive qui leur est faite pour leur peau. Les squamates se sont, au contraire, largement diversifiés. Les lézards, classés en cinq infra-ordres et dix-sept familles dont les rapports ne sont pas toujours clairs, sont de taille moyenne ou petite, et le plus grand d'entre eux, le varan de Komodo, ne dépasse pas 3 m. On trouve parmi eux aussi bien des espèces arboricoles, comme les caméléons ou les dragons volants, que des espèces apodes, au corps serpentiforme, fouisseuses (comme les amphisbènes) ou non (comme l'orvet). La majorité des lézards est cependant représentée par des formes plus classiques, aux pattes assez courtes, mais robustes, comme le petit lézard des murailles de France. Les lézards sont habituellement carnivores, chassant activement des proies à leur taille, mais quelques espèces, notamment les grands iguanidés et agamidés, sont végétariennes. Les serpents, apparus beaucoup plus tard que les lézards dont ils descendent, sont d'aspect beaucoup plus uniforme. Ils sont représentés par trois infra-ordres et dix familles. Les scolécophidiens (typhlopidés et leptotyphlopidés) sont de petits ou très petits fouisseurs spécialisés, insectivores et presque aveugles. Les hénophidiens, le groupe le plus ancien et le plus primitif, comprennent des espèces plus ou moins fouisseuses de moins de 1 m, ainsi que les boas et les pythons à tendances arboricoles, les plus grandes espèces (le python réticulé d'Asie sud-orientale peut atteindre 9 m) étant surtout terrestres. Les caenophidiens représentent les serpents les plus évolués, colubridés, élapidés, hydrophidés et vipéridés. Nombreux et largement répandus, ils occupent tous les milieux et l'on trouve parmi eux des espèces plus ou moins fouisseuses, une majorité d'espèces vivant à la surface du sol, ainsi que tous les intermédiaires entre ces dernières et les formes arboricoles ou aquatiques très spécialisées. Tous les serpents sont carnivores, les petites espèces sont insectivores, les élapidés se nourrissent d'autres serpents, les vipéridés, de mammifères, les colubridés - plus ou moins aquatiques - et les hydrophidés marins, de poissons, même si de nombreuses espèces ont des spectres alimentaires très larges et qui varient selon l'âge. Le sphénodon, dernier représentant de l'ordre des rhynchocéphales, ressemble à un grand lézard terrestre, dont il a les moeurs. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amphisbène anolis basilic [2] boa caméléon chéloniens cobra couleuvre crocodiliens dragon - 2.ZOOLOGIE émyde hattéria iguane lézard luth - 2.ZOOLOGIE mamba naja orvet python rhynchocéphaliens serpents squamates tortues - 1.ZOOLOGIE varan vipère Les médias reptiles - classification Les livres reptiles - boa constrictor, page 4328, volume 8 reptiles - serpents de l'espèce Laticauda colubrina, page 4328, volume 8 reptiles - la tortue à écaille, caret ou tortue franche (Eretmochelys imbricata), page 4330, volume 8 reptiles - un varan, page 4330, volume 8 reptiles - l'hattéria de Nouvelle-Zélande (Sphenodon punctatus), page 4331, volume 8 varan, page 5422, volume 10 Les reptiles et l'homme En Europe occidentale, les reptiles ne sont ni très nombreux ni très dangereux : les crocodiles sont absents, et tortues, lézards ou serpents ne sont représentés que par des espèces relativement discrètes. Deux groupes de reptiles ne cessent pourtant de hanter l'imagination du public : les dinosaures d'une part (cet engouement a son origine aux États-Unis où ont été découverts leurs premiers squelettes), les serpents d'autre part. L'intérêt pour ces derniers est remarquable, tant par son universalité (il fait partie des mythes européens, orientaux, hindous ou précolombiens, et remonte à la nuit des temps) que par son caractère ambivalent (c'est la vipère venimeuse et mortelle, mais c'est aussi la couleuvre qui débarrasse les maisons des rongeurs et qui est l'attribut d'Asclépios, ou Esculape, dieu de la médecine, dont le caducée est l'emblème). Dans la religion grecque, Zeus était parfois représenté sous forme d'un serpent ; c'est aussi une couleuvre que Phidias avait sculptée sur l'Acropole aux côtés de la statue d'Athéna, déesse protectrice de la ville. Dans les sanctuaires comme celui d'Épidaure que visitaient les malades, les serpents circulaient entre les pèlerins et recevaient leurs offrandes. Les prédictions et l'interprétation des présages faisaient aussi appel aux serpents, comme à Python, fils de la Terre, qu'Apollon avait vaincu pour établir son oracle à Delphes. À l'opposé de cette symbolique à connotations bénéfiques, le serpent est aussi un instrument de mort. Échidna, être fabuleux de Cilicie, moitié femme et moitié serpent, avait enfanté nombre de monstres, tels que Cerbère, gardien des Enfers, l'Hydre de Lerne, la Chimère, le Sphinx ou le lion de Némée. Méduse, l'une des Gorgones, avait une chevelure de vipères et un regard pétrifiant et mortel ; après que Persée lui eut tranché la tête, Athéna la fixa sur son bouclier. La tradition chrétienne a renforcé l'image maléfique du serpent, en particulier dans les textes de la Genèse où il est condamné par Yahvé à ramper et à se nourrir de poussière, également dans ceux de l'Apocalypse de saint Jean ou les exégèses ultérieures qui l'associent à Satan. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, le serpent et son avatar le dragon seront les symboles des forces du mal dans les fresques et les sculptures chrétiennes. Dans l'imaginaire collectif actuel, cette interprétation l'emporte encore sur celle du serpent guérisseur, protecteur du foyer ou prophète des civilisations antiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animaux fabuleux Asclépios caducée Cerbère Chimère couleuvre diable dinosauriens dragon - 1.MYTHOLOGIE Épidaure Esculape Hydre de Lerne Méduse Phidias pythie Python serpents sphinx vipère Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Classification - Les vertébrés - Les reptiles Les livres reptiles, page 4332, volume 8 reptiles, page 4333, volume 8 Les indications bibliographiques A. Bellairs, la Grande Encyclopédie de la nature : les reptiles, Bordas, Paris, 1971. H. G. Cogger et R. G. Zweifel, Reptiles et amphibiens, Bordas, Paris, 1993. H. et M.-C. Saint-Girons, Zoologie : les reptiles, La Pléiade, Gallimard, Paris, 1974.

« poïkilotherme (animal) queue serpents squamates squelette - L'endosquelette des vertébrés tortues - 1.ZOOLOGIE Les livres reptiles - schémas, page 4331, volume 8 Origine et évolution Les reptiles tirent certainement leur origine des amphibiens labyrinthodontes, éteints depuis longtemps.

Les premiers reptiles indiscutables datent du carbonifère moyen.

Ce sont les captorhinomorphes et quelques formes très voisines qui annoncent les reptiles mammaliens.

Par la suite, six grandes lignées (les anapsides, les parapsides, les euryapsides, les lépidosauriens, les archosauriens et les synapsides), ayant rang de sous- classe, se différencient plus ou moins tôt.

On regroupe parmi les anapsides les cotylosauriens, les mésosauriens semi-aquatiques et les chéloniens.

Les parapsides ne sont représentés que par les ichtyosauriens, strictement marins, pisciformes et ovovivipares.

Les euryapsides comprennent trois ordres, tous aquatiques, et notamment les sauroptérygiens parmi lesquels les formes les plus évoluées (plésiosaures) étaient de grands carnivores marins au cou très allongé et au corps en forme de tonneau.

Les lépidosauriens comprennent les éosuchiens primitifs, les rhynchocéphales, autrefois abondants et bien diversifiés, mais qui ne sont plus représentés que par une seule espèce, le sphénodon de Nouvelle-Zélande, enfin les squamates (lézards et serpents).

Les archosauriens ont été les vertébrés terrestres dominant au jurassique et au crétacé.

Lors de leur apparition au trias, les premiers archosauriens, les thécodontes, étaient déjà diversifiés, avec de petites espèces plus ou moins bipèdes ou lacertiformes, et de lourds quadrupèdes.

Cette diversification s'est accentuée par la suite.

Une lignée a abouti aux crocodiliens, une autre aux ptérosauriens, seuls vertébrés volants de l'époque, qui ressemblaient à des chauves-souris géantes, mais pratiquaient surtout le vol plané, et dont le plus grand ( Quetzalcoaltus ) atteignait 12 m d'envergure ; enfin, les saurischiens et les ornithischiens, plus connus sous le nom de dinosaures.

On y trouve de nombreux types, de toutes les tailles, carnivores ou herbivores, bipèdes ou quadrupèdes, parfois pourvus de lourdes armures céphaliques cornées ( Triceratops ).

Ils comprennent les plus grands carnivores connus, bipèdes ( Tyrannosaurus ), et les plus grands vertébrés terrestres (Diplodocus et Apatosaurus, dont le poids est estimé à 50 tonnes).

La lignée des synapsides, ou reptiles mammaliens, très tôt apparue, s'est largement épanouie et diversifiée au permien (pélycosauriens) et au trias (théropodes, plus évolués).

Ces derniers ont disparu au trias supérieur, à l'exception de petites formes peu spécialisées qui ont atteint, dès ce moment, le stade d'indiscutables mammifères. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats carbonifère chéloniens crocodiliens dinosauriens diplodocus éosuchien hattéria labyrinthodontes lézard ornitischiens ovoviviparité pélycosauriens permien plésiosaure ptérosauriens rhynchocéphaliens sauroptérygiens serpents. »

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