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Les oiseaux représentent, au sein des vertébrés, la classe la plus homogène et la plus facile à identifier grâce à leur revêtement de plumes et d'écailles cornées, leurs mâchoires édentées pourvues d'un bec, leur oviparité, leur température interne constante et élevée.

Publié le 16/11/2013

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Les oiseaux représentent, au sein des vertébrés, la classe la plus homogène et la plus facile à identifier grâce à leur revêtement de plumes et d'écailles cornées, leurs mâchoires édentées pourvues d'un bec, leur oviparité, leur température interne constante et élevée. Leurs membres antérieurs transformés en ailes en font les vrais conquérants des airs. Environ neuf mille espèces, héritières de l'archéoptéryx fossilisé dans les schistes du jurassique, ont conquis la plupart des milieux sous toutes les latitudes. Un oiseau est un vertébré à sang chaud dont la peau, presque dépourvue de glandes, est recouverte de plumes. C'est la possession de la plume qui caractérise le mieux l'oiseau. C'est grâce à elle qu'il a conquis le milieu aérien. Ces phanères ne sont pas distribués au hasard à la surface du corps, mais constituent un certain nombre de rangées et portent des noms différents suivant leur position : rémiges sur les ailes, rectrices constituant la queue, tectrices recouvrant la base des précédentes. Le nombre des plumes varie d'une espèce à l'autre. Chez le minuscule troglodyte (Troglodytes troglodytes), on en dénombre 1 100, tandis que la femelle du colvert (Anas platyrhynchos) en compte plus de 11 000. Le plus souvent vivement colorées, ces plumes sont remplacées périodiquement et régulièrement lors d'une mue annuelle ou bisannuelle. Il arrive, chez certaines espèces des régions froides en particulier, que l'aspect de la plume change totalement d'une saison à l'autre. C'est le cas du lagopède alpin (Lagopus mutus), dont le mâle possède un corps roussâtre en été et blanc en hiver. Les couleurs et la texture du plumage évoluent aussi avec l'âge. Les jeunes sont couverts de duvet, bientôt remplacé par un plumage juvénile, de texture plus lâche que celui de l'adulte et de couleur différente. Il existe aussi un dimorphisme sexuel très accentué chez certaines espèces ; c'est le cas par exemple du faisan doré du nord-ouest de la Chine (Chrysolophus pictus) : le mâle est très vivement coloré dans les tons rouges, tandis que la femelle a un plumage terne de couleur marron et ne possède pas les longues plumes de la queue qui ornent le mâle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aile animal (règne) - Classification - Les vertébrés - Les oiseaux dimorphisme mue plume vertébrés Anatomie et physiologie Le squelette des oiseaux est particulièrement adapté au vol. Les espèces qui volent (carinates) possèdent un sternum muni d'une crête dans sa partie centrale, le bréchet, dont la présence augmente beaucoup la surface d'insertion des muscles pectoraux servant au vol. Il est surtout développé chez les oiseaux à vol battu et a disparu chez ceux qui ont perdu l'usage du vol (appelés ratites). La fourchette de la ceinture pectorale est également renforcée chez les bons voiliers et la cage thoracique est ainsi très rigide, d'autant plus que de nombreuses vertèbres se soudent pour fournir un point de fixation ferme pendant le vol. Les os possèdent aussi la pneumaticité : la moelle est remplacée par de l'air une fois la croissance achevée, ce qui a pour conséquence d'alléger le squelette. Contrairement à ce qui se passe chez les chauves-souris, mammifères qui sont aussi des vertébrés volants pourvus d'une aile, chez l'oiseau la main est atrophiée, les doigts sont raccourcis et il n'en subsiste que trois. L'humérus est très massif, aussi bien chez les grands planeurs et les espèces qui pratiquent un vol précipité (colibri) que chez les manchots, qui utilisent leurs ailerons pour nager. Les os des membres antérieurs sont très réduits chez les espèces qui ne volent pas. L'appareil respiratoire est caractérisé par la présence de neuf sacs aériens, qui constituent des réservoirs d'air en communication avec les poumons. Situés dans le thorax et l'abdomen, ils assurent la ventilation des poumons pendant le vol, qui nécessite des efforts musculaires violents et prolongés. L'appareil digestif des oiseaux présente quelques particularités, dont la plus remarquable est l'absence de dents. La langue est adaptée au régime de l'espèce, comme la langue tubulaire des colibris (Phaethornis pygmaeus) pour pomper le miel. L'estomac comporte deux poches. La première, le ventricule succenturié, sécrète le suc gastrique et effectue la digestion chimique, tandis que la seconde, le gésier, joue un rôle mécanique en broyant les aliments entre ses parois musculeuses ; cette action est souvent facilitée par la présence de petites pierres, ingérées par l'oiseau. Le tube digestif se termine dans un cloaque, où aboutissent également les voies urinaires et génitales. Chez les femelles, un seul ovaire, le gauche, est fonctionnel ; le droit et son oviducte sont atrophiés. Tous les oiseaux sont ovipares ; l'oeuf, une fois pondu, doit être couvé et, après l'éclosion, les jeunes de la grande majorité des espèces exigent des soins assidus et prolongés jusqu'à leur totale émancipation. Passé la parade nuptiale ritualisée, le bref accouplement et la confection du nid, la femelle pond un nombre d'oeufs variable selon les espèces. Les femelles des procellariiformes (albatros, pétrels), par exemple, n'en déposent qu'un seul. Le nombre le plus élevé se rencontre chez les ansériformes (oies), les galliformes (perdrix) et les passereaux, mais ne dépasse pas la quinzaine. Si les premiers oeufs sont détruits, les femelles de certaines espèces (poule par exemple) peuvent continuer à pondre. Dans la grande majorité des cas, on ne compte qu'une ponte par an, suivie d'une ponte de remplacement si la première se trouve détruite. Certaines espèces peuvent avoir plusieurs pontes chaque année, en général chacune d'un faible nombre d'oeufs. En revanche, les grands albatros (Diomedea) ne pondent que tous les deux ans. Les oeufs sont relativement volumineux par rapport à la taille de l'adulte et contiennent les réserves nécessaires au développement de l'embryon jusqu'à l'éclosion. La coquille peut être blanche ou colorée suivant les espèces. Elle est le plus souvent tachetée. L'incubation demande un apport de calories. Cet apport est, dans la plupart des cas, assuré par la femelle qui couve ou par les deux parents. Toutefois, les mégapodes d'Australie et des îles du Sud-Est asiatique déposent leurs oeufs dans un trou du sol, dans le sable chaud, ou encore les recouvrent d'un amas de débris végétaux, confiant au soleil ou à la fermentation végétale le soin d'assurer la température convenable. À l'éclosion, le jeune, qui a percé la coquille à l'aide d'une excroissance cornée (le diamant) de la mandibule supérieure, est, selon les espèces, nidifuge ou nidicole, selon qu'il quitte le nid rapidement ou non. Il atteint très vite sa taille adulte. Presque tous les oiseaux émettent des sons ; toutefois, les kiwis, les vautours américains et les cigognes sont muets. Les sons vocaux peuvent être simples (cris) ou former des périodes (chants). Les manifestations vocales des oiseaux sont parfois remarquables, comme celles de plusieurs espèces des jardins européens : le rouge-gorge (Erithacus rubecula ) ou, mieux encore, le rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos ). Ces chants imitent parfois la voix humaine (perroquets, mainates) ou celle d'autres animaux. Les oiseaux criards, souvent très bruyants, émettent des sons discordants (mouettes, pétrels, puffins). L'organe phonateur, situé dans la partie antérieure des bronches, est une membrane vibratoire appelée syrinx. Les manifestations vocales des oiseaux, différentes selon les espèces, sont un moyen pour eux d'entrer en communication avec leurs semblables et de manifester leur humeur. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aile albatros bec carinates chauves-souris cloaque colibri couvaison éclosion incubation - 1.ZOOLOGIE jabot mainate manchot oeuf oviparité parade nuptiale pariade ponte queue ratite rossignol squelette - L'endosquelette des vertébrés vol [1] Les livres oiseaux - nidification et couvaison, page 3556, volume 7 oiseaux - anatomie des oiseaux, page 3551, volume 7 oiseaux - différents types de pattes, page 3552, volume 7 Origine et histoire des oiseaux Les oiseaux dérivent des reptiles dinosauriens. Les fossiles d'oiseaux sont rares étant donné la fragilité de leurs restes osseux, et l'arbre généalogique n'est pas facile à établir. Le plus ancien oiseau connu est l'archéoptéryx, apparu en Bavière au jurassique supérieur. Il présente de nombreux caractères reptiliens, mais constitue un lien incontestable entre les reptiles et les oiseaux modernes. Parmi ses caractères reptiliens, on peut retenir : la présence de petites dents aiguës, de trois doigts griffus, bien séparés, aux membres antérieurs et d'une longue queue osseuse. Ces caractères ont été perdus chez les oiseaux actuels. En revanche, cette espèce fossile possédait des caractères aviens incontestables : la fourchette formée par l'union des deux clavicules et des plumes semblables à celles des oiseaux d'aujourd'hui pour les ailes et la queue. L'archéoptéryx menait sans doute une vie arboricole et sa puissance de vol devait être bien inférieure à celle des espèces actuelles. Au crétacé, il existait deux sous-classes intermédiaires : les énantiornithes et les odontornithes. Ces derniers étaient des oiseaux marins ayant conservé leurs mâchoires dentées et se nourrissant de poissons. Les oiseaux ont évolué pendant 140 millions d'années environ et, au cours de cette longue période, peu de groupes se sont éteints. Après la disparition des dinosaures (fin du crétacé) et avant que ne se répandent sur l'ensemble du globe des mammifères prédateurs carnivores, certains oiseaux perdirent leur aptitude au vol et devinrent des coureurs, ancêtres de ceux qu'on regroupe de nos jours sous le nom de ratites : autruches, émeus, casoars, kiwis, nandous et moas, ces derniers aujourd'hui disparus. L'éocène a été une période d'épanouissement remarquable pour les oiseaux. La plupart des ordres aptes au vol (carinates par opposition aux ratites, oiseaux coureurs) y étaient représentés. Cet épanouissement s'est poursuivi à l'oligocène et, au pléistocène (il y a moins de 2 millions d'années), l'ensemble des espèces était à peu près celui que nous connaissons aujourd'hui. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archéoptéryx dinosauriens éocène mésozoïque Les espèces actuelles Il existe aujourd'hui environ neuf mille espèces d'oiseaux, réparties en vingt-sept ordres. Certaines d'entre elles sont très menacées, en particulier des ratites. Les grands moas (Dinornis) disparurent de Nouvelle-Zélande à la suite des chasses auxquelles se livrèrent les premiers habitants de ces îles, dont l'occupation date du Xe siècle. Ce furent les plus grands oiseaux qui aient jamais existé ; ils pesaient plus de 500 kg. À peine plus petits, les oiseaux-éléphants de Madagascar (Aepyornis), qui pondaient des oeufs de plus de 30 cm de long, n'ont disparu qu'au XVIIIe siècle. Les autruches actuelles sont menacées et les kiwis se trouvent eux aussi dans une situation précaire, malgré la protection totale dont ils bénéficient. Certaines espèces de carinates ne furent pas à l'abri de la destruction par l'homme. On peut citer le dronte, ou dodo (Raphus cucullatus), des îles Mascareignes, sorte de gros pigeon de 1 m de haut et pesant plus de 20 kg ; il servit de nourriture fraîche aux marins faisant escale dans les îles, fut pourchassé par les chiens et les porcs des premiers colonisateurs, et disparut au XVIIe siècle. Le pigeon migrateur d'Amérique (Ectopistes migratorius) nichait par milliers dans les bois d'Amérique du Nord ; il a disparu à la fin du XIXe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ansériformes autruche d odo orfraie protection de la nature - La mise en oeuvre de la conservation de la nature - La sauvegarde des espèces menacées ratite Les livres oiseaux - une chouette de Tengmalm, page 3550, volume 7 La classification des oiseaux La classe des oiseaux est divisée en trois sous-classes : les impennes, les ratites et les carinates. Les impennes. Ce sont des carinates profondément modifiés par leurs adaptations au milieu marin. Leur vie se passe uniquement en mer, sauf au moment de la reproduction et de la mue. Leur plumage très serré, rude et court, couvre tout le corps et leurs ailes sont transformées en nageoires dont les muscles pectoraux s'insèrent sur un bréchet bien développé. Ils ne sont présents que dans l'hémisphère sud : ce sont les manchots. Leur alimentation est à base de poissons, de crustacés et de céphalopodes. Les femelles pondent deux oeufs pendant l'été austral, sauf chez les manchots empereurs et royaux qui déposent un oeuf unique, couvé par le mâle dans un repli de la peau durant l'hiver austral, de telle sorte qu'à son émancipation, le jeune, nourri par la femelle, se trouve exposé aux conditions relativement clémentes de l'été austral. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats manchot Les ratites. Ce sont des oiseaux coureurs ayant perdu l'usage de leurs ailes, qui sont réduites, et dont les muscles pectoraux, peu développés, ne sont pas insérés sur un bréchet. Les autruches des régions arides mais non désertiques d'Afrique vivent en groupes, composés d'un mâle et de deux ou trois femelles déposant leurs six ou huit oeufs en commun, dans un trou du sol. Ceux-ci sont couvés le jour par les femelles, la nuit par le mâle. Les nandous habitent l'Amérique du Sud, les émeus, l'Australie et les casoars, la Papouasie. Tous les trois sont de grande taille. Le kiwi, de la taille d'une poule, vit en Nouvelle-Zélande ; il est nocturne et se nourrit de vers. La femelle pond un ou deux très gros oeufs qui sont couvés par le mâle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aptéryx autruche casoar émeu kiwi nandou ratite Les carinates. Répartis en vingt-deux ordres, ils constituent la très grande majorité des oiseaux actuels. Leurs ailes sont fonctionnelles et leur sternum est muni d'un bréchet. Les gaviiformes (plongeons), bons nageurs et plongeurs, vivent de poissons sur les plans d'eau de la toundra arctique et émigrent vers le sud en hiver. Les podicipédiformes (grèbes), répartis dans le monde entier sauf en Antarctique, vivent dans les eaux douces ou saumâtres et se nourrissent de poissons. Les procellariiformes (albatros, pétrels, puffins) sont des oiseaux marins pélagiques, volontiers grégaires et généralement bons voiliers. Les pélécaniformes (pélicans, fous, cormorans) sont des oiseaux de mer qui se nourrissent de poissons, qu'ils saisissent en plongée (fous) ou même au-dessus de la surface (poissons volants saisis par les frégates). Les ciconiiformes (hérons, cigognes, ibis) fréquentent les eaux douces ou marines. Ils ont de longues pattes et se nourrissent de toutes sortes d'animaux aquatiques. Les phoenicoptériformes sont représentés par les flamants munis d'un cou et de pattes très longs. Leur bec sert à trier les petits animaux qui composent leur alimentation. Les ansériformes (cygnes, oies, canards) ont les doigts palmés et mènent une vie aquatique sur l'ensemble du globe. Ils sont souvent sociables. Les falconiformes (aigles, vautours, faucons) sont des oiseaux de proie diurnes qui se nourrissent d'animaux vivants (faucons) ou morts (vautours). Ils ont un bec crochu et leurs serres sont particulièrement développées. Les galliformes (perdrix, coqs, dindons) ont fourni la majorité des oiseaux de bassecour ainsi que d'excellentes espèces de gibier. Ils sont généralement sédentaires. Les gruiformes (grues, outardes, foulques) sont constitués d'oiseaux divers, aquatiques ou non, aux caractères en grande partie archaïques. Les charadriiformes (vanneaux, mouettes, pingouins) sont des oiseaux de prairies humides ou de rivages, vivant de poissons et d'autres animaux de petite taille. Les columbiformes (gangas, pigeons, tourterelles) sont des oiseaux à longues ailes, vivant au sol (gangas) ou arboricoles, se nourrissant de graines et d'insectes. Les musophagiformes africains (touracos) sont souvent regroupés avec les cuculiformes (coucous). Ces derniers sont tous parasites des nids d'autres oiseaux et habitent l'Ancien Monde. Les psittaciformes (cacatoès, aras, perroquets, perruches) habitent la zone tropicale ou subtropicale. Ils ont tous une grosse tête, un bec crochu et possèdent généralement de vives couleurs. Ce sont des oiseaux très bruyants, arboricoles et bons grimpeurs, dont la nourriture est essentiellement composée de fruits, d'amandes et de graines. Certaines espèces, comme le jacot (Psittacus erithacus ), peuvent imiter la voix humaine. Ce sont souvent des oiseaux de volière. Les strigiformes (hiboux, chouettes) sont des rapaces crépusculaires et nocturnes, répandus sur l'ensemble du globe. Ils ont une ouïe bien développée et une bonne vision binoculaire. Leur vol est silencieux, ce qui facilite la capture des proies. Leur régime, très éclectique, est composé de petits vertébrés et d'arthropodes. Les caprimulgiformes (engoulevents) sont également nocturnes, mais la faiblesse de leur bec ne leur permet de capturer que des insectes et quelques petits vertébrés. Les apodiformes (martinets, salanganes) sont de très bons voiliers rapides et endurants, aux ailes longues et étroites. Ils ont un régime insectivore et sont surtout fréquents dans les régions chaudes. Ces oiseaux, particulièrement les jeunes, peuvent entrer dans un état de torpeur en période froide. Les trochiliformes (colibris ou oiseaux-mouches) sont des oiseaux de petite taille, au vol « vibrant ». Ils ont un métabolisme très élevé et se nourrissent du nectar des fleurs. Ils habitent l'Amérique. Les trogoniformes (couroucous) habitent les forêts tropicales et se nourrissent d'insectes et de fruits. Ils ont souvent de très belles couleurs. Les coraciadiformes (martins-pêcheurs, rolliers, huppes, calaos) nichent dans des trous et se nourrissent de petits vertébrés et d'arthropodes. Ils ont souvent de vives couleurs. Les piciformes (pics) sont des oiseaux grimpeurs. Ils ont deux doigts dirigés en avant et deux en arrière. Ils sont insectivores, mais certains mangent aussi des fruits et des graines. Avec environ cinq mille espèces, les passériformes (moineaux, hirondelles, merles...) constituent le groupe le plus nombreux. Ce sont les plus évolués des oiseaux. Ils sont en général de petite taille. Le plus grand est le grand corbeau ( Corvus corax). On trouve des passériformes sur l'ensemble du globe, sauf en Nouvelle-Zélande et dans l'Antarctique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aigle albatros ansériformes ara cacatoès calao canard caurale chouette cigogne colibri columbiformes coq corbeau cormoran coucou - 2.ZOOLOGIE cygne engoulevent faucon flamant fou de Bassan foulque gallinacés grèbe grue - 2.ZOOLOGIE héron hibou hirondelle huppe ibis martin roselin martin-pêcheur martinet merle moineau mouette oie outarde passériformes pélican perdrix perroquet perruche pétrel pic pigeon pingouin rollier salangane strigidés touraco tourterelle vanneau vautour Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Classification - Les vertébrés - Les oiseaux tangara toucan Les médias oiseaux - la systématique des oiseaux Les livres émeu (Dromaius novaehollandiae), page 1636, volume 3 Les oiseaux dans leur milieu Les forêts procurent une nourriture variée et abondante à de nombreuses espèces d'oiseaux, qui sont soit des insectivores, soit des mangeurs de baies, de graines ou de fruits. De ce point de vue, les forêts les plus accueillantes sont les forêts de feuillus et les forêts mixtes. Les forêts de conifères sont beaucoup moins riches en espèces comme en individus. Les forêts à plusieurs étages de végétation abritent le plus grand nombre d'oiseaux. On y trouve des espèces arboricoles (perroquets, pics). Un grand nombre de passereaux s'y procurent le gîte et le couvert : mésanges dans les branches, grimpereaux sur les écorces, merles au sol, où ils picorent graines et arthropodes divers. Les milieux plus ouverts ont une diversité moins accentuée. On y voit des oiseaux coureurs comme les autruches et les nandous ; mais les zones de savanes et de steppes sont, plus que les forêts, propices à la chasse, et les grands oiseaux coureurs en souffrent, de même que d'autres espèces comme les outardes. Quand les plaines découvertes sont parsemées de bouquets d'arbres, les rapaces sont nombreux ; ils chassent en terrain découvert et s'abritent dans les arbres. C'est ainsi que les moyens ducs ( Asio otus ) se réunissent l'hiver en dortoirs dans de petits bois dont ils sortent la nuit pour se nourrir en plaine. De ce point de vue, le bocage, qui renferme peu de massifs forestiers, mais conserve des rangées d'arbres sur les talus, est un milieu particulièrement propice aux oiseaux. Les champs cultivés ne fournissent quasiment pas d'abris permanents, mais apportent à de nombreuses espèces une nourriture abondante, quoique temporaire. C'est ainsi que l'on peut voir des troupes de laridés (goélands, mouettes) s'abattre sur les champs au moment des labours et gober derrière les charrues les vers de terre et les petits mammifères mis à découvert par le soc. On observe aussi des pigeons et de nombreux passereaux pillant les champs de céréales. Les bords de mer attirent de multiples espèces, qui recherchent leur pitance sur les vasières découvertes à marée basse et dans les eaux peu profondes. Ces limicoles sont surtout visibles sur les côtes à marées protégées, telles celles du golfe du Morbihan où abondent gravelots, courlis, canards, foulques, et bien d'autres encore. Ils sont rejoints l'hiver par les bernaches venues du nord. Ces oiseaux se nourrissent aux dépens des poissons côtiers de petite taille et de toute la faune littorale d'invertébrés, et nichent sur le littoral. Certaines espèces comme les bernaches (genre Branta) pâturent sur les herbiers de zostères, dans les champs et les prés côtiers. Des espèces qui se nourrissent en haute mer nichent le plus souvent en colonies (par exemple les fous de Bassan, Sula bassana ) sur de hautes falaises ou des îlots rocheux, comme ceux de la réserve des Sept-Îles, au large des Côtes-d'Armor. Les lacs, marais et fleuves à cours lent attirent les espèces d'eau douce, essentiellement les canards, dont le plus connu en France est le colvert ( Anas platyrhynchos), mais aussi bien d'autres espèces qui y recherchent leur nourriture et profitent également de l'abri des roselières pour y placer leurs nids, comme les pélicans (genre Pelecanus) de l'est de l'Europe ou encore le héron pourpré (Ardea purpurea). D'autres espèces se réunissent en colonies dans les arbres voisins de leurs lieux de pêche, comme le héron cendré ( Ardea cinerea ), et y mènent souvent grand tapage. Les cours d'eau rapides sont moins fréquentés. On peut toutefois y trouver quelques oiseaux comme le cincle ( Cinclus cinclus ) des montagnes d'Europe, qui nage sous l'eau grâce à de puissants coups d'aile. Les zones arctiques sont le domaine des pingouins, et les côtes de l'Antarctique, celui des manchots. La diversité y est faible. Les oiseaux vivent le plus souvent en colonies, ce qui est un avantage pour l'élevage des jeunes. Les adultes vont se nourrir en mer. Les villes abritent plus d'espèces d'oiseaux que ne l'imaginent les citadins, habitués à ne rencontrer que des pigeons et des moineaux. Ainsi, dans les régions intertropicales, de grandes espèces de rapaces diurnes, comme les vautours, participent à leur façon au nettoyage de la voirie. En région tempérée, on peut observer des rassemblements de laridés (goélands et mouettes) sur les décharges publiques. Les jardins et parcs de l'Europe occidentale abritent de nombreux passereaux : moineaux certes, mais aussi merles, rouges-gorges et corvidés. Pigeons, corneilles et crécerelles colonisent clochers et beffrois, tandis que des rapaces nocturnes comme la hulotte ( Strix aluco) n'habitent que les parcs déjà assez étendus. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Géographie - Les caractères écologiques - La forêt équatoriale autruche bernache bocage canard cincle corneille corvidés courlis espaces verts forêt - L'écosystème forestier - La faune fou de Bassan foulque goéland grimpereau héron hibou hulotte lariformes littoral (espace) manchot merle mésange moineau mouette nandou outarde passereau pélican perroquet pic pigeon pingouin plaine pôles - Les zones ou régions polaires - La zone polaire arctique pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution - Les effets sur les populations et les écosystèmes rouge-gorge Sept-Îles (les) steppe vautour z ostère Les livres oiseaux oiseaux oiseaux oiseaux - fous de Bassan, page 3550, volume 7 oiseaux de paradis, page 3554, volume 7 l'aigrette dimorphe, page 3554, volume 7 le héron garde-boeuf, page 3554, volume 7 Les migrations Grâce à leur faculté de vol, de nombreuses espèces d'oiseaux entreprennent des déplacements de longue distance qui ne sont pas toujours dictés par le souci de fuir des zones trop froides ou trop chaudes. Lorsque les individus d'une espèce ne vivent pas en groupes, les jeunes se dispersent après leur émancipation et peuvent être retrouvés, grâce à la pratique du baguage, très loin de leur nid. C'est par exemple le cas de certains hérons et goélands. Les espèces qui ont un régime spécialisé, les nectarivores par exemple, doivent partir à la recherche d'une nourriture appropriée. Les oiseaux des régions arides se déplacent en grand nombre lorsqu'une pluie fait reverdir le sol. Dans ces différents cas, les déplacements sont irréguliers et peuvent s'effectuer dans n'importe quelle direction. On ne peut donc pas parler de véritables migrations. Au contraire, les migrations sont régulières si elles se produisent toujours à la même époque de l'année et empruntent des chemins régulièrement parcourus, toujours dans la même direction. Ces déplacements sont normalement suivis de retours. Les migrations peuvent s'effectuer dans le sens des méridiens (nord-sud et retour, ou inversement) ; c'est le cas pour la cigogne blanche européenne ( Ciconia ciconia ), qui hiverne en Afrique, jusqu'à la latitude du Cap, ou pour les grues d'Europe du Nord ( Grus grus), qui passent la mauvaise saison dans la moitié nord de l'Afrique. La région méditerranéenne est aussi un important lieu d'hivernage, par exemple pour les étourneaux ( Sturnus vulgaris) du centre de l'Europe. La direction choisie peut aussi suivre les parallèles. C'est ainsi que les étourneaux qui ont niché près de la mer Baltique se dirigent en automne d'est en ouest, vers les rives plus tièdes de l'Atlantique. Il existe également des migrations en boucle, le retour ne suivant pas le même itinéraire que l'aller. C'est le cas pour le pluvier doré américain ( Charadrius dominicus ), qui vole à l'aller de la toundra canadienne à l'Argentine en passant au-dessus de la mer entre le Labrador et le Venezuela, mais revient par l'Amérique centrale et les Grandes Plaines du centre des États-Unis. Les oiseaux de haute mer, qui ne viennent à terre que pour nicher, se dispersent souvent très loin. C'est ainsi que les pétrels et les puffins sont des migrateurs à longue distance, mais il semble que les records se rencontrent chez les sternes, en particulier chez la sterne arctique (Sterna paradisea), capable de parcourir au moins 20 000 kilomètres. Après s'être engraissés en été, les oiseaux non sédentaires d'Europe se trouvent aptes à entreprendre leur migration d'automne. De jour ou de nuit, solitaires ou en groupes suivant les espèces, ils prennent une direction régulière et gardent leur cap au sud ou au sud-ouest, sans guère se soucier des traversées de bras de mer. On a pourtant pu constater que les oiseaux en migration suivent volontiers les côtes et que, pour traverser la Méditerranée, ils passent par Gibraltar ou les îles de la Méditerranée orientale. La plupart des migrateurs volent à des altitudes comprises entre 100 et 1 500 mètres, mais on a noté des vols d'oies jusqu'à 9 500 m. Les chaînes de montagne sont franchies par les cols, apparemment sans difficultés ; par exemple, les cols pyrénéens jouent un rôle important lors de la migration des palombes (Columba palumbus ). La vitesse des oiseaux en migration varie avec les espèces, mais aussi avec les conditions météorologiques rencontrées en chemin, en particulier le vent. On cite le cas d'un jeune martinet noir ( Apus apus) qui parcourut environ 300 km par jour lors de sa migration d'automne, entre l'Angleterre et le centre de l'Espagne. Nombre d'oiseaux, dont les hirondelles et les sternes, retrouvent d'une année sur l'autre leurs sites de nidification et leurs lieux d'hivernage. On sait aussi qu'ils sont capables de « naviguer ». Tout n'est pas encore parfaitement connu sur les modalités de l'orientation chez les oiseaux : la position des individus par rapport au Soleil durant la journée, couplée à leur horloge interne (ensemble des mécanismes biochimiques et physiologiques qui maintiennent une répartition rythmique de l'activité de l'organisme), est utilisée comme indicateur de direction. Le champ magnétique terrestre joue également un rôle dans le maintien du cap, et certaines recherches ont montré que les migrateurs utilisent aussi des repères visuels. Les longs voyages entrepris par les oiseaux migrateurs ne sont pas exempts de dangers, même si les risques encourus sont moindres que ceux qu'ils auraient à supporter en restant sur place. Ils peuvent être détournés de leur itinéraire par des vents contraires et se retrouver dans des lieux inconnus et inhospitaliers (pollution, disparition des gîtes d'étape, manque de nourriture). Il arrive aussi que les rassemblements de migrateurs sur les voies de passage attirent les chasseurs (oiseaux aquatiques sur les plans d'eau intermédiaires, regroupements au passage des cols pyrénéens, par exemple). Enfin, les lignes électriques à haute tension et les torchères des puits de pétrole sont responsables chaque année de nombreux accidents mortels. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cigogne étourneau goéland héron hirondelle migrations animales - Les principales espèces migratrices - Les oiseaux orientation pétrel pluvier sterne Vaccarès (étang de) Les livres migrations animales - migration de chevaliers combattants, page 3204, volume 6 migrations animales - baguage d'une jeune cigogne, page 3204, volume 6 migrations animales - migrations du pluvier doré, page 3206, volume 6 migrations animales - migrations du pluvier doré, page 3206, volume 6 migrations animales - migrations de la cigogne blanche, page 3207, volume 6 migrations animales - migrations de la cigogne blanche, page 3207, volume 6 oiseaux - la grue cendrée, page 3555, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bécasse bruant chevalier coliou corvidés échassiers épiornis fauvette frégate - 2.ZOOLOGIE gallinacés gros-bec jacana jaseur manucode marabout ménure ornithologie palmipède pie-grièche poule quetzal rapace Les livres oiseaux, page 3557, volume 7 oiseaux, page 3558, volume 7 oiseaux, page 3559, volume 7 oiseaux, oiseaux, oiseaux, oiseaux, page page page page 3560, 3561, 3562, 3563, volume volume volume volume 7 7 7 7 Les indications bibliographiques G. Bologna, les Oiseaux du monde, Solar, Paris, 1995. J. Elphick (sous la direction de), Atlas des oiseaux migrateurs, Bordas, Paris, 1996. Ch. Pezzins, l'Encyclopédie mondiale des oiseaux, Bordas, Paris, 1991.

« tubulaire des colibris ( Phaethornis pygmaeus ) pour pomper le miel.

L'estomac comporte deux poches.

La première, le ventricule succenturié, sécrète le suc gastrique et effectue la digestion chimique, tandis que la seconde, le gésier, joue un rôle mécanique en broyant les aliments entre ses parois musculeuses ; cette action est souvent facilitée par la présence de petites pierres, ingérées par l'oiseau.

Le tube digestif se termine dans un cloaque, où aboutissent également les voies urinaires et génitales.

Chez les femelles, un seul ovaire, le gauche, est fonctionnel ; le droit et son oviducte sont atrophiés. Tous les oiseaux sont ovipares ; l'œuf, une fois pondu, doit être couvé et, après l'éclosion, les jeunes de la grande majorité des espèces exigent des soins assidus et prolongés jusqu'à leur totale émancipation.

Passé la parade nuptiale ritualisée, le bref accouplement et la confection du nid, la femelle pond un nombre d'œufs variable selon les espèces.

Les femelles des procellariiformes (albatros, pétrels), par exemple, n'en déposent qu'un seul.

Le nombre le plus élevé se rencontre chez les ansériformes (oies), les galliformes (perdrix) et les passereaux, mais ne dépasse pas la quinzaine.

Si les premiers œufs sont détruits, les femelles de certaines espèces (poule par exemple) peuvent continuer à pondre.

Dans la grande majorité des cas, on ne compte qu'une ponte par an, suivie d'une ponte de remplacement si la première se trouve détruite.

Certaines espèces peuvent avoir plusieurs pontes chaque année, en général chacune d'un faible nombre d'œufs.

En revanche, les grands albatros ( Diomedea ) ne pondent que tous les deux ans. Les œufs sont relativement volumineux par rapport à la taille de l'adulte et contiennent les réserves nécessaires au développement de l'embryon jusqu'à l'éclosion.

La coquille peut être blanche ou colorée suivant les espèces.

Elle est le plus souvent tachetée. L'incubation demande un apport de calories.

Cet apport est, dans la plupart des cas, assuré par la femelle qui couve ou par les deux parents.

Toutefois, les mégapodes d'Australie et des îles du Sud-Est asiatique déposent leurs œufs dans un trou du sol, dans le sable chaud, ou encore les recouvrent d'un amas de débris végétaux, confiant au soleil ou à la fermentation végétale le soin d'assurer la température convenable.

À l'éclosion, le jeune, qui a percé la coquille à l'aide d'une excroissance cornée (le diamant) de la mandibule supérieure, est, selon les espèces, nidifuge ou nidicole, selon qu'il quitte le nid rapidement ou non.

Il atteint très vite sa taille adulte. Presque tous les oiseaux émettent des sons ; toutefois, les kiwis, les vautours américains et les cigognes sont muets.

Les sons vocaux peuvent être simples (cris) ou former des périodes (chants).

Les manifestations vocales des oiseaux sont parfois remarquables, comme celles de plusieurs espèces des jardins européens : le rouge-gorge (Erithacus rubecula ) ou, mieux encore, le rossignol philomèle ( Luscinia megarhynchos ). Ces chants imitent parfois la voix humaine (perroquets, mainates) ou celle d'autres animaux.

Les oiseaux criards, souvent très bruyants, émettent des sons discordants (mouettes, pétrels, puffins).

L'organe phonateur, situé dans la partie antérieure des bronches, est une membrane vibratoire appelée syrinx.

Les manifestations vocales des oiseaux, différentes selon les espèces, sont un moyen pour eux d'entrer en communication avec leurs semblables et de manifester leur humeur. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aile albatros bec carinates chauves-souris cloaque colibri couvaison éclosion incubation - 1.ZOOLOGIE jabot mainate manchot œuf oviparité parade nuptiale pariade. »

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