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René Ier LE Bon, duc d'Anjou

Publié le 21/03/2019

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René Ier LE Bon, duc d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples (Angers 1409 - Aix-en-Provence 1480). Héritier d'une lignée de mécènes (son grand-père, Louis Ier d'Anjou, commanda la tenture de Apocalypse d'Angers ; sa mère, Yolande d'Aragon, fit exécuter les Heures de Rohan}, esprit curieux et cultivé mais homme d'action malchanceux, René d'Anjou a gardé la réputation d'un souverain paternel (le « Bon Roi René ») et d'un mécène avisé. Dans le domaine littéraire, il protégea plusieurs écrivains, comme Antoine de La Sale, précepteur de son fils aîné, échangea des poèmes avec Charles d'Orléans, qu'il reçut à Tarascon en 1447, encouragea la repré-

 

sentation des mystères : il exonéra d'impôts la ville de Saumur quand y fut joué le Mystère de la Passion et prit en charge le même spectacle à Angers. S'adonnant lui-même à la littérature, il composa des ouvrages en prose didactiques ou moraux [Traité de la forme et devis comme on fait les tournois, 1451-52 ; Mortifiement de vaine plaisance}, des romans en prose et en vers [le Livre du cœur d'amour épris, 1457 ; l'Abusé en cour, entre 1450 et 1470) et des poésies (rondeaux, cantiques) où survit la tradition aristocratique du Moyen Âge.

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