Renversement des alliances (Le)
Publié le 26/06/2012
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1756
Au traité d'Aix-la-Chapelle (1748), Frédéric II de Prusse s'était fait confirmer la possession de la Silésie, mais il savait bien que l'Autriche attendait l'occasion d'une revanche. Le danger était grand pour la Prusse si le roi d'Angleterre, qui était aussi roi de Hanovre, restait l'allié de l'impératrice Marie-Thérèse. Mais la Prusse pouvait être utile au roi Georges II si la France venait à attaquer le Hanovre. Si bien que le 16 janvier 1756, par le traité de Westminster, la Prusse et l'Angleterre se promirent un appui réciproque « contre toute puissance qui violerait le territoire germanique «.
Marie-Thérèse, de son côté, avait besoin de l'appui français si elle souhaitait reprendre un jour la Silésie. Louis XV hésitait à rompre avec son allié prussien. Cependant, depuis 1754, les hostilités s'étaient ouvertes entre la France et l'Angleterre en Amérique ; en 1755, elles s'étendirent sur mer. La nouvelle de la signature du traité de Westminster emporta la décision de Louis XV, et, par le premier traité de Versailles, le 1 er mai 1756, France et Autriche se promirent un secours de 24 000 hommes en cas d'attaque par un pays tiers.
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