réseaux informatiques.

réseaux informatiques. ensembles d'ordinateurs autonomes connectés entre eux de façon à échanger des informations. Les moyens de la connexion comportent du matériel et des logiciels. Pourquoi des réseaux ? Les buts poursuivis par la constitution de réseaux sont le partage de ressources (mettre des équipements, des logiciels et des données à la disposition d'utilisateurs, indépendamment de leur localisation) et la transmission d'informations (messagerie électronique, transfert de fichiers, diffusion de logiciels). L'apport majeur des réseaux informatiques par rapport aux réseaux plus classiques (télex, télécopie) est que l'information est transmise et stockée sous une forme informatique, c'est-à-dire modifiable, apte à être retransmise, éventuellement en de multiples exemplaires. On distingue les réseaux locaux (Local Area Networks, LAN), qui réunissent des ordinateurs situés dans le même immeuble ou dans un rayon de 1 à 2 km, et les réseaux à grande portée (Wide Area Networks, WAN), qui peuvent s'étendre au monde entier. Les moyens physiques. Le support physique de la communication peut être le fil de cuivre (torsadé ou coaxial), la fibre optique, les ondes hertziennes, un faisceau laser ou infrarouge. L'information transportée sur un tel support physique (un « canal ») doit être mise sous forme d'un signal obtenu par modulation d'une onde électromagnétique ou lumineuse. Les équipements qui permettent de réaliser cette transformation sont des modems ou d'autres types d'adaptateurs. Les moyens logiciels : protocoles. Un réseau met en relation des ordinateurs qui peuvent différer par de nombreux aspects : architecture matérielle, logiciel, etc. Pour qu'ils puissent communiquer, il faut définir des conventions connues de tous, appelées protocoles. L'ISO (International Standard Organisation) a défini un vocabulaire et un cadre conceptuels pour décrire des protocoles : la norme OSI (Open Systems Interconnection). Pour réduire la complexité, l'architecture du réseau est organisée en couches ; la couche la plus basse correspond à l'interaction directe avec le support physique ; la plus haute, à l'interface avec l'utilisateur. Chaque couche est construite au-dessus de la précédente, dont elle utilise les services et avec laquelle elle communique de façon bien définie. Le modèle OSI comporte sept couches : la couche 1, physique, envoie de simples bits sur le canal de communication ; la couche 2, liaison de données, utilise le lien physique pour en faire une ligne de transmission sans erreurs entre deux noeuds adjacents du réseau et y acheminer des trames de données ; la couche 3, réseau, achemine des paquets de données à travers un réseau topologiquement complexe en les « enveloppant » dans les trames de la couche 2 pour utiliser une succession de liaisons de données (chaque trame est vue comme une enveloppe où est glissé le paquet et sur laquelle figure l'adresse du noeud suivant, lequel constituera une nouvelle enveloppe destinée au prochain noeud sur le trajet) ; la couche 4, transport, achemine des messages qui seront éventuellement découpés en paquets acheminés par des voies différentes et reconstitués à l'arrivée ; la couche 5 établit une session entre deux systèmes ; la couche 6, présentation, assure la cohérence de la représentation des données et, éventuellement, leur cryptage ; la couche 7 est l'application (messagerie, transfert de fichiers, etc.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats EARN (European Academic Research Network) informatique - La technique informatique - De l'informatique distribuée à la bureautique interface Internet ordinateur - La technique des ordinateurs - Les composants d'un ordinateur OSI (modèle) techniques (histoire des) - La civilisation industrielle moderne télécommunications - La gamme des services transmissions virus informatique