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Revêtement de routes

Publié le 22/02/2012

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L'ingénieur écossais John-London Mc Adam (17561836) laissa son nom, quelque peu transformé dans l'orthographe, au revêtement de routes qu'il a inventé en 1815. Il s'est inspiré des travaux de son contemporain immédiat, le Français Pierre Trésaguet, inspecteur général des Ponts et Chaussées de Louis XVI, qui entreprit des recherches pour éviter la dégradation des chaussées. Il fallait notamment que les routes fussent bombées afin de faciliter l'écoulement des eaux de pluie. Les chaussées construites par Trésaguet demandaient beaucoup de matériaux. Elles étaient solides mais fort coûteuses. Mc Adam, chargé de l'administration générale des routes en 1815, conserva la forme bombée de la chaussée préconisée par Trésaguet. Mais il se contenta de la «revêtir» de trois couches de graviers assez grossièrement taillés. Chaque couche comportait des graviers d'un calibre précis. Les plus fins devaient se trouver en surface. Sous l'effet du passage répété des roues, le gravier se brisait et se tassait, ce qui le rendait compact et imperméable. Plus tard, on tassa les cailloux au moyen d'un cylindre métallique pour obtenir une surface ferme, lisse, dans laquelle l'eau ne pouvait pas s'infiltrer. Il est d'ailleurs courant de jeter du sable sur les pierres concassées afin de combler les interstices. Mc Adam est nommé directeur général des routes en 1827. Sa technique, aussi efficace qu'économique, fut reprise dans bien des pays d'Europe. On l'utilisa à Paris à partir de 1849. Aujourd'hui, la méthode de Mc Adam est abandonnée. On utilise des revêtements en goudron ou à base de ciment auquel on ajoute des résidus métallurgiques ou bien du bitume (asphalte) fabriqué à partir du pétrole, fruit des recherches de la compagnie Elf Aquitaine en collaboration avec le Laboratoire central des Ponts et Chaussées.

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