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révolutions européennes de 1848.

Publié le 06/12/2013

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révolutions européennes de 1848. ensemble d'insurrections qui éclatèrent en Europe centrale et occidentale de 1848 à 1849. Si la révolution française de 1848 précéda la plupart de ces insurrections, le mouvement débuta en Italie. Il fut l'expression soit d'une opposition généralisée au régime réactionnaire de l'Autriche-Hongrie, soit de revendications nationales : Italiens et Allemands tentèrent de réaliser leur unité ; Hongrois, Tchèques et Croates exigèrent une plus grande autonomie. Comme en 1830, la révolution échoua partout, et les Constitutions libérales concédées par les différents États furent abolies dès 1849. De rapides succès. L'insurrection éclata à Palerme le 12 janvier 1848 ; elle gagna le royaume de Naples, la Toscane, le Piémont et Milan, d'où le général autrichien Radetzky fut chassé le 22 mars. Le roi du Piémont, Charles-Albert, prit alors la tête d'une lutte de libération nationale, battit le général autrichien Radetzky le 30 mai et rallia les troupes des États du pape, de Naples et de Toscane. Après la révolution parisienne de février 1848, le mouvement gagna l'ouest de l'Allemagne, la Bavière et la Prusse, où de violentes émeutes ensanglantèrent Berlin du 18 au 21 mars. Les Allemands instaurèrent, dès le 31 mars, un Vorparlament, parlement préparatoire, chargé d'instituer un Parlement élu au suffrage universel. Réuni le 18 mai à Francfort, celui-ci commença à débattre d'une Allemagne unifiée. En Autriche, les revendications des libéraux tournèrent à l'émeute le 13 mars, et la promulgation par l'empereur Ferdinand Ier , le 25 avril, d'une nouvelle Constitution trop peu réformatrice provoqua de nouveaux troubles. Les Hongrois, menés par Lajos Kossuth, imposèrent leur quasi-autonomie avec la création d'un ministère hongrois indépendant ; Tchèques et Croates formèrent un Comité national, et un Congrès slave s'ouvrit le 2 juin à Prague. Le nouveau Parlement, élu au suffrage universel, qui avait été concédé par l'empereur, vota le 22 juillet l'abolition du régime féodal. Mais ce « printemps des peuples », qui avait mis à bas l'ordre conservateur du congrès de Vienne et bouleversé l'équilibre des forces européennes aux dépens de l'Autriche, fut aussitôt réprimé. Complétez votre recherche en consultant : Les livres révolutions européennes de 1848 - Kossuth, page 4363, volume 8 L'échec de 1848. Fidèles aux Habsbourg, les chefs militaires austro-hongrois prirent l'initiative de la réaction. Dès le 12 juin 1848, le commandant des troupes de Bohême, Windischgrätz, investit Prague. Vienne fut écrasée le 19 août, puis, après une nouvelle insurrection, le 31 octobre, le faible Ferdinand Ier fut remplacé par François-Joseph Ier (1848/1916). La Hongrie, battue une première fois le 26 février 1849, proclama son indépendance en avril, mais elle dut capituler le 13 août de la même année. En Italie, Charles-Albert, abandonné par le pape et le roi de Naples, fut défait par Radetzky à Custoza le 25 juillet 1848. La République fut proclamée à Rome et en Toscane (9 février 1849), mais une nouvelle défaite de CharlesAlbert à Novare (23 mars 1849) et l'intervention française d'Oudinot à Rome (juin) eurent raison des velléités indépendantistes italiennes. Dans les États germaniques enfin, après le refus, en avril 1849, du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV de prendre la tête d'une Allemagne fédérale, arguant que certains souverains n'avaient pas signé la Constitution, le Parlement de Francfort fut contraint à la dissolution le 18 juin. Bien que battue, la vague insurrectionnelle eut une influence durable sur les régimes européens, dont les dirigeants mesurèrent la vivacité de la conscience nationale. Bismarck, en Prusse, et Cavour, dans le Piémont, cherchèrent à utiliser cette force pour achever l'unité nationale. Complétez votre recherche en consultant : Les livres révolutions européennes de 1848 - mise en bière de Robert Blum, page 4363, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - L'entrée dans l'ère industrielle Autriche - Histoire Autriche - Histoire - L'Autriche des Habsbourg Europe - Histoire - L'Europe des nationalismes Hongrie - Histoire - L'éveil du nationalisme Italie - Histoire - La marche vers l'unité Russie - Histoire - L'apogée de l'Empire (XIXe siècle) socialisme - Le socialisme au XIXe siècle Les livres Europe - les rois allant à la dérive, page 1813, volume 4

« et le roi de Naples, fut défait par Radetzky à Custoza le 25 juillet 1848.

La République fut proclamée à Rome et en Toscane (9 février 1849), mais une nouvelle défaite de Charles- Albert à Novare (23 mars 1849) et l'intervention française d'Oudinot à Rome (juin) eurent raison des velléités indépendantistes italiennes.

Dans les États germaniques enfin, après le refus, en avril 1849, du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV de prendre la tête d'une Allemagne fédérale, arguant que certains souverains n'avaient pas signé la Constitution, le Parlement de Francfort fut contraint à la dissolution le 18 juin.

Bien que battue, la vague insurrectionnelle eut une influence durable sur les régimes européens, dont les dirigeants mesurèrent la vivacité de la conscience nationale.

Bismarck, en Prusse, et Cavour, dans le Piémont, cherchèrent à utiliser cette force pour achever l'unité nationale. Complétez votre recherche en consultant : Les livres révolutions européennes de 1848 - mise en bière de Robert Blum, page 4363, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - L'entrée dans l'ère industrielle Autriche - Histoire Autriche - Histoire - L'Autriche des Habsbourg Europe - Histoire - L'Europe des nationalismes Hongrie - Histoire - L'éveil du nationalisme Italie - Histoire - La marche vers l'unité Russie - Histoire - L'apogée de l'Empire (XIXe siècle) socialisme - Le socialisme au XIXe siècle Les livres Europe - les rois allant à la dérive, page 1813, volume 4. »

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