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Richesse du passé et profusion de modernisme se mêlent à Bruxelles.

Publié le 23/10/2013

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Richesse du passé et profusion de modernisme se mêlent à Bruxelles. La capitale historique du Brabant, rendue prospère par l'activité des marchands et des tisserands, resplendit sous l'autorité bourguignonne, puis déclina sous celle de l'Espagne, avant de devenir la capitale de la Belgique et une métropole européenne de premier rang, siège de nombreux organismes internationaux. Ville cosmopolite, elle a aussi un grand rayonnement culturel grâce à ses musées, à ses théâtres, à sa tradition lyrique. Bruxelles, en néerlandais Brussel. est la capitale de la Belgique. Le nom désigne aussi une région administrative, formée de la ville proprement dite (135 400 habitants) et des dix-neuf communes périphériques. Créée en 1971, cette région, appelée Bruxelles-Capitale (1 840 000 habitants), a été entérinée par la réforme de 1993. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Histoire - L'autonomie régionale L'émergence d'une capitale La destinée de Bruxelles doit moins au site médiocre des collines sableuses du Brabant dominant la vallée marécageuse de la Senne qu'à sa position sur la grande route commerciale de Cologne vers les Flandres. Au XIe siècle, les comtes de Louvain fixèrent leur résidence sur les hauteurs du Coudenberg et en firent la capitale du Brabant. De cette époque remonte l'opposition entre ce que les Bruxellois appellent le « bas de la ville « et le « haut de la ville «. La ville basse est ouvrière et peuplée de Flamands, tandis que la ville haute abrite la noblesse et la haute bourgeoisie francophones. Bruxelles s'est en effet fortement francisée à mesure que la bourgeoisie au pouvoir a assis sa domination sociale et économique sur la ville. Dans les vieux quartiers flamands, qui font l'objet d'une réhabilitation, se trouvent la Bourse, l'Opéra et la Grand-Place, qui date du Moyen Âge. En bordure de cette place se dressent l'hôtel de ville - chef-d'oeuvre du gothique flamboyant (XVe siècle) -, flanqué d'un beffroi haut de 96 m et d'imposants édifices de style baroque : les maisons des Corporations. Non loin de là se trouve la célèbre petite fontaine du Manneken Pis. La cathédrale Saint-Michel, commencée vers 1220, s'élève sur les pentes qui conduisent au haut de la ville, où se trouvent le palais royal, le palais de justice et les principaux bâtiments administratifs et financiers. Bruxelles prit un nouvel essor après 1830 lorsqu'elle devint capitale du royaume de Belgique. L'Université libre fut fondée en 1834 ; le bourgmestre Anspach voûta la Senne et perça en 1868 de grands boulevards centraux ; les Expositions universelles de 1910, 1935 et 1958 imprimèrent leur marque au paysage urbain (Atomium, tunnels routiers, Palais du centenaire). Bruxelles est l'une des plus belles villes d'Europe, où le présent n'étouffe pas le passé ; hospitalière aux étrangers, elle compte aussi de nombreux parcs et espaces verts (parc Laeken, bois de la Cambre, forêt de Soignes : 4 800 hectares), et une ceinture maraîchère active. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Géographie - L'organisation de l'espace Brabant Laeken Manneken-Pis Soignes (forêt de) Une ville carrefour Malgré ses dimensions modestes, Bruxelles occupe sur la scène politique et économique internationale une place de choix. C'est l'une des « capitales « de l'Europe communautaire, puisque la Commission européenne y siège. Elle est également le siège de près d'un millier d'organismes internationaux (OTAN, organisations non gouvernementales). A Bruxelles se sont installés les états-majors et services centraux de plus de mille cinq cents firmes, dont deux cents multinationales. La ville a également été un pôle d'attraction pour de nombreux travailleurs immigrés, originaires surtout du Bassin méditerranéen. Cette forte présence étrangère (27,7 % des habitants en 1990) fait de Bruxelles une ville cosmopolite, où les diplomates sont les plus nombreux au monde (12 000) après New York. En revanche, la population belge a chuté de 16 % entre 1976 et 1989, notamment en raison de la forte hausse des loyers. Capitale nationale également, Bruxelles voit affluer chaque jour 300 000 migrants pendulaires ; avec 10 % de la population nationale, elle crée 15 % du PNB et offre 25 % des emplois, dont 85 % dans le secteur tertiaire : administrations, banques et institutions financières, télécommunications, transports, commerce. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Géographie - Les aspects humains CEE - Les institutions Commission des Communautés européennes Un pôle d'attraction économique et culturel L'activité manufacturière est riche d'une longue tradition (tapisserie, draps, porcelaine). L'industrie textile, fixée le long de la Senne, dans le centre de l'agglomération, a été relayée par des industries légères dispersées dans la ville (imprimerie, édition, agroalimentaire), par de grandes unités de production en périphérie (électronique Philips, Siemens), par l'automobile (Volkswagen) et par quatre parcs scientifiques accueillant des industries de pointe. Le port de Bruxelles (14 millions de tonnes environ) est directement accessible aux navires de mer par l'écluse de Hingene ; il est relié au canal ABC vers Anvers et Charleroi. Bruxelles est également au coeur d'un réseau ferré en étoile où convergent les trafics les plus intenses. L'aéroport de Zaventem (près de 10 millions de passagers par an) dispose du premier complexe de fret d'Europe. Bruxelles concentre par ailleurs 25 % des chercheurs et 70 % des professions intellectuelles et artistiques du pays. Trois universités, soixante-dix musées (dont le musée d'Art ancien aux riches collections de primitifs flamands et de Rubens), plus de trente théâtres, des salles de concerts, d'expositions et de cinéma, parmi lesquelles le grand complexe du Kinépolis, confèrent à la capitale une vie culturelle intense. Le Théâtre royal de la Monnaie, où fut joué l'opéra patriotique d'Auber qui déclencha la révolution de 1830, est l'un des grands centres de l'art lyrique. Le goût musical du grand public a été développé par les spectacles du Ballet du XX e siècle de Maurice Béjart, installé au Cirque royal. À côté de l'Orchestre national de Belgique, l'Orchestre symphonique de la Radio s'est dédoublé récemment, Flamands et Wallons ayant chacun le leur. Le Conservatoire abrite un célèbre Musée instrumental. Grand événement biennal, le Concours Reine-Élisabeth révèle les meilleurs jeunes pianistes et violonistes du monde entier ainsi que, depuis quelques années, les plus belles voix. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Arts - Beaux-arts - Les tendances de l'art moderne et contemporain Belgique - Arts - Musique Belgique - Géographie - La vie économique Monnaie (Théâtre royal de la) Les médias Bruxelles et la vie littéraire française Les livres Art nouveau - Victor Horta, page 371, volume 1 tapisserie - le Tournoi, tapisserie en laine, soie, argent et or, de facture bruxelloise, exécutée vers 1494, page 5038, volume 9 Bruxelles - la station Hankar du métro de Bruxelles, décorée d'une fresque de Roger Somville, page 767, volume 2 Bruxelles - le musée d'Art moderne, ouvert depuis 1984, page 768, volume 2 Une histoire glorieuse et complexe Bruxelles tire son origine et son nom (bruoc, « marais « ; sella, « habitation «) d'une bourgade mérovingienne fondée sur une île marécageuse de la vallée de la Senne au VIIe siècle. Un établissement militaire fut construit à la fin du Xe siècle dans l'île de SaintGéry. Il était situé au croisement des routes commerciales qui reliaient Nivelles à Anvers, puis Londres, au XIe siècle, et Bruges à Cologne au XIIe . Une communauté de marchands et de tisserands se regroupa autour d'un marché tenu sur la Grand-Place, dans la ville basse, et fit la prospérité de Bruxelles. Mais les luttes féodales liées à la construction du duché de Brabant entravèrent un temps son expansion, qui reprit lorsque les ducs issus de la maison de Louvain installèrent leur résidence sur le plateau du Coudenberg (ville haute). En 1229, le duc Henri Ier accorda une charte aux Bruxellois. Le patriciat s'organisa alors en sept lignages et accapara les charges municipales. En réaction, les artisans se groupèrent en corporations, parfois séditieuses (1280, 1302). Toutefois, la richesse de la ville, due aux activités marchandes, se traduisit par la construction d'une halle aux grains (1353) et d'un nouveau rempart (fin du XIVe siècle). L'arrivée des ducs de Bourgogne (XVe siècle) entraîna la conversion de l'activité drapière déclinante en une production de luxe destinée à la cour (dentelle, orfèvrerie). La ville comptait alors plus de 30 000 habitants. En 1421, les Métiers imposèrent au patriciat un compromis politique, qui fonctionna jusqu'au XVIIIe siècle. Bruxelles devint la capitale de fait des États bourguignons, puis de l'empire de Charles Quint, qui y abdiqua en 1555. Ses successeurs espagnols y installèrent un gouverneur, assisté de trois conseils. Embellie par la construction de l'hôtel de ville et des palais de la haute noblesse (d'Egmont, Granvelle), Bruxelles attira artistes (Van der Weyden, Bruegel) et humanistes (Érasme). Le conflit qui opposa le roi d'Espagne à ses sujets protestants révoltés (1568-1609) amena la ville à se replier sur elle-même, malgré l'ouverture du canal de Willebroek, vers Anvers. Elle resta cependant le siège du gouvernement des Pays-Bas espagnols, puis autrichiens (traité d'Utrecht, 1713). En 1695, les troupes françaises du maréchal de Villeroi la bombardèrent. Sa reconstruction fit de la Grand-Place l'un des plus beaux ensembles architecturaux d'Europe, puis les gouverneurs autrichiens aménagèrent les quartiers de la place Royale et de la place Saint-Michel. En 1789, la suppression de la charte du Brabant par l'empereur Joseph II déclencha la révolution brabançonne. Investie par les Français, Bruxelles devint le chef-lieu du département de la Dyle (1795-1814). Le congrès de Vienne en fit la capitale du royaume des Pays-Bas, en alternance avec La Haye. Après la révolution de 1830, Bruxelles devint la capitale du royaume de Belgique. Elle comptait environ 100 000 habitants et prit l'allure d'une ville moderne. Les murailles furent transformées en boulevards (1830). Un système d'égouts assainit les rues. La construction du canal de Charleroi et celle du chemin de fer déplacèrent les activités industrielles vers la banlieue. Le centre-ville, remanié par le voûtement de la Senne et le percement des boulevards centraux, reçut le siège des administrations (palais royal, ministères) ainsi que des installations culturelles (Théâtre royal de la Monnaie, bibliothèque Albert-Ier ) et scientifiques. Occupée par les Allemands au cours des deux guerres mondiales, Bruxelles est devenue une métropole européenne et internationale. Mais la ville, enclave francophone en pays flamand, est au coeur de la question linguistique depuis les années cinquante. Vieille ville flamande, Bruxelles s'est en effet francisée aux XVIIIe et XIXe siècles. La proportion de Flamands dans l'agglomération bruxelloise, constitutionnellement bilingue, est tombée de 60 % en 1846 à moins de 25 % en 1947. Les Flamands s'opposèrent donc à toute extension du bilinguisme à Bruxelles et suscitèrent un blocage des institutions. En 1970, une révision de la Constitution admit le principe d'une région de Bruxelles aux côtés de la Wallonie et de la Flandre. Mais la mise en place du conseil d'agglomération bilingue de la capitale rencontra de grandes difficultés. Au terme de luttes politiques intenses, la loi de fédéralisation de la Belgique, votée en janvier 1989, a confié la gestion de l'agglomération à un conseil de région et à un exécutif de cinq membres (trois francophones et deux flamands). Or la répartition des compétences entre la région, les communes et l'autorité nationale s'est avérée des plus complexes. Après l'adoption de la réforme constitutionnelle de 1993, Bruxelles est à la fois le chef-lieu de la Région flamande de Belgique et de la Région Bruxelles-Capitale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Histoire - Des ducs de Bourgogne aux Habsbourg Belgique - Histoire - L'autonomie régionale Belgique - Histoire - Naissance de la Belgique bilinguisme Brabant dentelle flamand Joseph - Joseph II Martens Wilfried Pays-Bas - Histoire - De la République batave à la révolution belge Van der Weyden Rogier Villeroi - Villeroi (Nicolas de Neufville, marquis puis duc de) Les livres Belgique - cérémonie officielle du couronnement de Léopold Ier, page 601, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Gudule Les natifs de ce lieu Alechinsky Pierre Bastin Jules Baudouin Ier Brel Jacques Broodthaers Marcel Cahen Lucien Camargo (Marie-Anne de Cupis de Camargo, dite la) Carton de Viart Henry Champaigne (Philippe de) Charles de Belgique Chenal (Philippe Cohen, dit Pierre) Cortázar Julio Croisset (Frantz Wiener, dit Francis de) Danco Suzanne Duquesnoy François Folon Jean-Michel Fontainas André Gilson Paul Gravey (Fernand Mertens, dit Fernand) Hellens (Frédéric Van Ermenghem, dit Franz) Hepburn (Audrey Hepburn-Ruston, dite Audrey) Kalisky René Kroll Lucien Lévi-Strauss Claude Lévy Lazare Ligne (Charles Joseph, prince de) Marnix de Sainte-Aldegonde (Philippe de) Mertens Pierre Meunier Constantin Napoléon (Louis, dit prince Louis) Norge (Georges Mogin, dit Géo) Plateau Joseph Antoine Rouleau Raymond Spaak Charles Tytgat Edgard Vésale André Van Dam (Joseph Van Damme, dit José) Van der Meulen Adam Frans Varda Agnès Vermeylen August Weygand Maxime Windischgrätz (Alfred, prince zu) Yourcenar (Marguerite de Crayencour, dite Marguerite) Les médias Belgique - carte physique Belgique - carte politique Europe - carte physique Europe - carte politique Les livres Bruxelles - l'Atomium, page 766, volume 2 Bruxelles - la Grand-Place, au coeur du vieux Bruxelles, page 766, volume 2 Bruxelles - les serres du domaine royal de Laeken, dans le nord de Bruxelles, page 767, volume 2 Bruxelles - quartier de la cathédrale Saint-Michel, page 768, volume 2 Bruxelles - la cité administrative de Bruxelles, dans le centre de la ville, page 768, volume 2 Bruxelles - le boulevard Adolphe-Max, page 769, volume 2 Bruxelles - la place de Brouckère, dans le centre de Bruxelles, page 769, volume 2 Les indications bibliographiques P. de Boisdeffre, Nous partons pour la Belgique, PUF, Paris, 1980. L. Hymans, Bruxelles à travers les âges, Culture et civilisation, Bruxelles, 1974. Revue « Autrement «, Bruxelles : l'Europe des villes rêvées, Paris, 1988.

« travailleurs immigrés, originaires surtout du Bassin méditerranéen.

Cette forte présence étrangère (27,7 % des habitants en 1990) fait de Bruxelles une ville cosmopolite, où les diplomates sont les plus nombreux au monde (12 000) après New York.

En revanche, la population belge a chuté de 16 % entre 1976 et 1989, notamment en raison de la forte hausse des loyers.

Capitale nationale également, Bruxelles voit affluer chaque jour 300 000 migrants pendulaires ; avec 10 % de la population nationale, elle crée 15 % du PNB et offre 25 % des emplois, dont 85 % dans le secteur tertiaire : administrations, banques et institutions financières, télécommunications, transports, commerce. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Géographie - Les aspects humains CEE - Les institutions Commission des Communautés européennes Un pôle d'attraction économique et culturel L'activité manufacturière est riche d'une longue tradition (tapisserie, draps, porcelaine). L'industrie textile, fixée le long de la Senne, dans le centre de l'agglomération, a été relayée par des industries légères dispersées dans la ville (imprimerie, édition, agroalimentaire), par de grandes unités de production en périphérie (électronique Philips, Siemens), par l'automobile (Volkswagen) et par quatre parcs scientifiques accueillant des industries de pointe.

Le port de Bruxelles (14 millions de tonnes environ) est directement accessible aux navires de mer par l'écluse de Hingene ; il est relié au canal ABC vers Anvers et Charleroi. Bruxelles est également au cœur d'un réseau ferré en étoile où convergent les trafics les plus intenses.

L'aéroport de Zaventem (près de 10 millions de passagers par an) dispose du premier complexe de fret d'Europe. Bruxelles concentre par ailleurs 25 % des chercheurs et 70 % des professions intellectuelles et artistiques du pays.

Trois universités, soixante-dix musées (dont le musée d'Art ancien aux riches collections de primitifs flamands et de Rubens), plus de trente théâtres, des salles de concerts, d'expositions et de cinéma, parmi lesquelles le grand complexe du Kinépolis, confèrent à la capitale une vie culturelle intense.

Le Théâtre royal de la Monnaie, où fut joué l'opéra patriotique d'Auber qui déclencha la révolution de 1830, est l'un des grands centres de l'art lyrique.

Le goût musical du grand public a été développé par les spectacles du Ballet du XX e siècle de Maurice Béjart, installé au Cirque royal.

À côté de l'Orchestre national de Belgique, l'Orchestre symphonique de la Radio s'est dédoublé récemment, Flamands et Wallons ayant chacun le leur.

Le Conservatoire abrite un célèbre Musée instrumental.

Grand événement biennal, le Concours Reine-Élisabeth révèle les meilleurs jeunes pianistes et violonistes du monde entier ainsi que, depuis quelques années, les plus belles voix. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Arts - Beaux-arts - Les tendances de l'art moderne et contemporain Belgique - Arts - Musique Belgique - Géographie - La vie économique Monnaie (Théâtre royal de la) Les médias Bruxelles et la vie littéraire française Les livres Art nouveau - Victor Horta, page 371, volume 1 tapisserie - le Tournoi, tapisserie en laine, soie, argent et or, de facture bruxelloise, exécutée vers 1494, page 5038, volume 9 Bruxelles - la station Hankar du métro de Bruxelles, décorée d'une fresque de Roger Somville, page 767, volume 2 Bruxelles - le musée d'Art moderne, ouvert depuis 1984, page 768, volume 2. »

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