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Rolling Stones.

Publié le 06/12/2013

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Rolling Stones. groupe de rock anglais fondé en 1963. Depuis leurs débuts, les Rolling Stones ont fait mieux que survivre dans un genre où la plupart n'ont pas tenu dix ans. Cette longévité en a fait la formation type dont presque tous les rockers acceptent l'héritage musical, mais aussi l'influence morale et sociale... Du blues au rock. Dans les années soixante, la concurrence entre les Beatles et les Rolling Stones était à la fois sociale et esthétique : les Beatles, issus du milieu ouvrier, se montraient avides d'une certaine reconnaissance qui les a menés jusqu'aux marches de Buckingham Palace ; les Stones, étudiants d'origine bourgeoise, ont, au contraire, donné l'impression de se démarquer résolument de leurs origines en cultivant une image d'artistes rebelles. Alors que le rock des Beatles forçait le respect par une grande sophistication et l'appropriation de multiples références culturelles, celui des Stones s'enracinait profondément dans le terrain qui les avait réunis : celui du blues et du rhythm and blues afro-américains... C'est d'ailleurs le titre d'une chanson du célèbre bluesman Muddy Waters (Rolling Stone Blues) qui a inspiré le nom du groupe. Et c'est sur un thème de Chuck Berry, Come on, que le 10 mai 1963 les Rolling Stones ont enregistré leur premier 45-tours. Le succès, immédiat, allait être suivi dès 1964 du premier album sobrement baptisé The Rolling Stones. Depuis, le duo Mick Jagger-Keith Richards (tous deux nés en 1943) est resté le noyau dur autour duquel l'orchestre allait régulièrement se recomposer. Le bassiste Bill Wyman (né en 1936) en a fait partie jusqu'en 1993, et le batteur Charlie Watts (né en 1941) n'a jamais cessé d'y participer. Le guitariste Brian Jones (1942-1969), considéré comme l'âme musicale, mais aussi comme l'âme damnée du groupe, l'a quitté quelques mois avant sa mort par noyade. Il fut remplacé par Mick Taylor (né en 1948), puis en 1974 par Ron Wood (né en 1947). Quant au pianiste Ian Stewart (1938-1985), il n'a pas vraiment trouvé de successeur régulier. Dès leurs débuts, et au moins autant que les Beatles, les Rolling Stones ont contribué à déplacer le point de mire du rock, et de toute la musique populaire, des États-Unis (où leur première tournée remonte à juin 1964) vers la Grande-Bretagne. Mais ils ne se sont pas contentés de populariser des standards du blues comme Not Fade Away de Buddy Holly, Little Red Rooster de Willie Dixon ou Love in Vain de Robert Johnson. À partir de Satisfaction (1965), les chansons originales ont supplanté ces reprises ; Satisfaction et Sympathy for the Devil ont la même franchise impudique que les blues classiques de la période de récession et de prohibition. En fait, ils s'adressent à la jeunesse comme les bluesmen à leur communauté, en ignorant délibérément les réactions de tout autre public que le leur. L'évolution du groupe. Dans les années soixante-dix, le groupe est devenu une énorme entreprise de spectacles, dont les grandes tournées mondiales, qui se sont poursuivies jusque dans les années quatre-vingt-dix, ont servi de modèle à tous les autres groupes : c'est à leur exemple que le rocker est devenu globe-trotter, que l'ère des « tours » a succédé à celle des festivals. Le personnage de Mick Jagger - visage buriné et regard sombre, en survoltage permanent - est pour beaucoup dans l'image publique des Rolling Stones. Or ceux-ci se sont toujours moqués des modes lorsqu'ils ne les avaient pas créées. Ainsi, si des albums tels que Some Girls (1978) et Undercover (1983) lorgnent vers le disco et le reggae, Tatoo You ( 1981) et Dirty Work (1986) sont dans la plus pure tradition stonienne. Pourtant, avant même la sortie de cet opus, les fans du groupe ont craint le pire lorsque Mick Jagger y est allé de son opus solo (She's the Boss). En réalité, si Jagger et Richards ont suivi pendant plusieurs années des chemins séparés, ils devaient se retrouver à la fin des années quatre-vingt pour l'enregistrement de l'excellent Steel Wheels. Depuis, et malgré le départ à la retraite de Bill Wyman, remplacé par l'ex-bassiste de Miles Davis, Darryl Jones, les Rolling Stones continuent leur prodigieux parcours. Paru en 1994, l'album Voodoo Lounge témoignait de la part des quatre quinquagénaires d'une irréductible volonté de porter la bonne parole du rock'n'roll dans le XXIe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Beatles Berry (Charles Edward, dit Chuck) Decca Johnson Robert rock - La prise de conscience des années soixante Who Les livres rock - Mick Jagger et Keith Richard lors d'un concert des Rolling Stones à Paris, en 1975, page 4424, volume 8 Rolling Stones, page 4427, volume 8

« quatre-vingt-dix, ont servi de modèle à tous les autres groupes : c'est à leur exemple que le rocker est devenu globe-trotter, que l'ère des « tours » a succédé à celle des festivals. Le personnage de Mick Jagger – visage buriné et regard sombre, en survoltage permanent – est pour beaucoup dans l'image publique des Rolling Stones.

Or ceux-ci se sont toujours moqués des modes lorsqu'ils ne les avaient pas créées.

Ainsi, si des albums tels que Some Girls (1978) et Undercover (1983) lorgnent vers le disco et le reggae, Tatoo You (1981) et Dirty Work (1986) sont dans la plus pure tradition stonienne.

Pourtant, avant même la sortie de cet opus, les fans du groupe ont craint le pire lorsque Mick Jagger y est allé de son opus solo ( She's the Boss ).

En réalité, si Jagger et Richards ont suivi pendant plusieurs années des chemins séparés, ils devaient se retrouver à la fin des années quatre-vingt pour l'enregistrement de l'excellent Steel Wheels. Depuis, et malgré le départ à la retraite de Bill Wyman, remplacé par l'ex-bassiste de Miles Davis, Darryl Jones, les Rolling Stones continuent leur prodigieux parcours.

Paru en 1994, l'album Voodoo Lounge témoignait de la part des quatre quinquagénaires d'une irréductible volonté de porter la bonne parole du rock'n'roll dans le XXI e siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Beatles Berry (Charles Edward, dit Chuck) Decca Johnson Robert rock - La prise de conscience des années soixante Who Les livres rock - Mick Jagger et Keith Richard lors d'un concert des Rolling Stones à Paris, en 1975, page 4424, volume 8 Rolling Stones, page 4427, volume 8. »

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