saisie des données.

saisie des données. INFORMATIQUE : opération qui consiste à enregistrer des données sur un support quelconque en vue de leur traitement informatique. La carte perforée. Avant même que l'informatique n'existe, les machines mécanographiques ont permis, au début du XXe siècle, certains traitements automatiques des données, lesquelles étaient enregistrées sur des cartes perforées. La carte perforée est restée jusqu'au début des années soixante-dix le support privilégié pour l'entrée des données et la conservation de celles-ci. Ce n'est qu'à partir des années cinquante que la carte perforée a été progressivement remplacée par les supports magnétiques pour la fonction de conservation des données. La saisie des données sur carte perforée a entretenu pendant des années une véritable industrie, depuis les machines mécanographiques jusqu'au mobilier spécialisé. Nombre d'entreprises disposaient d'ateliers mécanographiques pour leurs besoins propres, tandis que de nombreuses autres se spécialisaient dans la saisie à façon des données sur cartes perforées. Dans ces ateliers, des dizaines, voire des centaines de mécanographes saisissaient sur des perforateurs de cartes les données transcrites auparavant sur des bordereaux de codages par des codeurs non moins nombreux. Un mécanographe entraîné atteignait une vitesse de dix mille perforations à l'heure. Les techniques faisant intervenir un opérateur humain. Les développements de l'informatique et, surtout, l'explosion de la micro-informatique ont rendu complètement obsolète la carte perforée. L'industrie qui l'accompagnait a disparu ou a dû se reconvertir. Dans les grands ateliers de saisie qui ont survécu, les machines mécanographiques ont été remplacées dans un premier temps par des terminaux connectés à un ordinateur central, puis par des micro-ordinateurs le plus souvent reliés par un réseau local. L'évolution du matériel a été suivie d'une modification considérable de la forme des données et du type de prétraitement dans l'opération de saisie. Le codage des données est de plus en plus allégé et limité. La puissance et les capacités des ordinateurs permettent dans la plupart des cas d'entrer les données dans leur forme originale. La saisie des données se fait avec moins d'erreurs et à un moindre coût, en réduisant les transcriptions successives. De plus, la perte d'information est minimisée. Cet aspect est extrêmement important : l'appauvrissement d'une donnée est absolument irrémédiable, malgré tous les traitements ultérieurs, aussi sophistiqués soient-ils. D'autre part, la validation, au moins partielle, des données peut s'effectuer au moment même de la saisie. L'opérateur rectifie immédiatement l'erreur alors qu'il a encore la donnée originale sous les yeux. Une fois la donnée saisie et entrée dans l'ordinateur, elle est considérée comme fiable et sûre. Complétez votre recherche en consultant : Les livres imprimerie - saisie sur écran, page 2467, volume 5 Les techniques automatiques. L'intervention d'un opérateur reste coûteuse et susceptible d'introduire des erreurs, malgré tous les contrôles possibles et imaginables. Les systèmes de saisie directe existent depuis plusieurs années. Les systèmes à codebarres sont bien au point et de plus en plus employés, notamment dans la grande distribution et plus généralement lorsqu'il s'agit d'apposer sur un objet une marque permettant l'identification automatique de celui-ci. Les systèmes de reconnaissance de l'écriture fonctionnent bien pour reconnaître des caractères imprimés. Dans la plupart des cas, il subsiste un petit pourcentage de caractères non reconnus, ce qui limite l'extension de ces techniques. Quant à la reconnaissance de l'écriture manuscrite, elle est encore du domaine de la recherche, comme, d'ailleurs, la reconnaissance de la parole ou de l'image. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bureautique carte perforée imprimerie - La photocomposition photocomposition traitement de texte