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São Tomé e Príncipe.

Publié le 08/12/2013

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São Tomé e Príncipe. archipel et État du golfe de Guinée, situé au large du Gabon. Il est formé de deux îles, São Tomé (121 000 habitants) et Príncipe (7 000 habitants), située au nord-est. Ancienne colonie portugaise devenue une dictature communiste en 1975, il a été doté en 1990 d'une Constitution instituant le pluralisme ; aux termes de celle-ci, le président de la République est élu au suffrage universel et a à ses côtés un Premier ministre. Géographie . Entièrement volcanique, l'archipel de São Tomé e Príncipe offre un relief montagneux (pico Gago Countinho, 2 024 m). Situé sur l'équateur, il a néanmoins un climat à la pluviométrie contrastée. Inhabité à l'arrivée des Portugais en 1471, il connut une diversité de cycles économiques caractéristiques d'une colonisation précoce. La canne à sucre, le café et le cacao, qui est aujourd'hui exploité en parallèle avec le coprah, sont cultivés dans le cadre de plantations, tandis que le manioc et la banane sont les principales cultures vivrières. Le peuplement associe mulâtres, Africains, Européens. Cette société d'« île à plantations », où la propriété - privée - de la terre est très inégalement répartie, pratique le catholicisme. L'île est pauvre, l'économie reste arriérée et l'accroissement naturel (2,8 % par an) pose le problème du surpeuplement. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Sao Tomé e Príncipe - les bâtiments d'une plantation de cacao, à Sao Tomé, page 4627, volume 9 Histoire. Entre 1469 et 1474, les Portugais explorèrent le golfe de Guinée, et ils abordèrent vers 1471 ces îles qu'ils baptisèrent São Tomé et Santo Antão (plus tard Príncipe). Les premiers colons débarquèrent à la fin du XVe siècle, mais ce fut au XVIe siècle que les îles se développèrent, avec l'introduction de la canne à sucre et du système esclavagiste. La ville de São Tomé joua un rôle administratif important : fondée en 1504, elle devint en 1534 le siège d'un évêché dont l'autorité s'étendait sur le continent africain depuis la Guinée jusqu'au cap de Bonne-Espérance. Les deux îles, relais commodes pour le commerce transatlantique, servirent d'entrepôt de marchandises et de lieu de transit des esclaves. Leur histoire fut ponctuée par une occupation hollandaise, par des révoltes (l'esclavage fut aboli en 1876) et par de nombreux conflits avec la métropole portugaise. Au milieu du XXe siècle, le refus du colonialisme gagna une partie de la population. La révolte de 1953 (« guerre du Bateba ») fut durement réprimée. Le mouvement de libération, créé en 1961, obtint l'indépendance en 1975 et instaura des liens privilégiés avec Cuba et les démocraties populaires. Le Mouvement de libération de São Tomé et Príncipe (MLSTP) imposa alors un régime de parti unique que les difficultés de l'économie insulaire, qui continuait à reposer sur l'exportation du cacao, et l'affaiblissement général des régimes communistes dans le monde déstabilisèrent à la fin des années quatre-vingt. Le pluralisme fut triomphalement instauré après référendum en 1990, et le MLSTP subit une défaite dès les élections de 1991. Le président Manuel Pinto Da Costa, au pouvoir depuis l'indépendance, fut alors remplacé par Miguel Trovoada. Ce dernier, qui avait entrepris de privatiser les plantations, fut renversé par un coup d'État militaire en août 1995, mais il a été rétabli dans ses fonctions sous la pression internationale, puis finalement réélu en 1996. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Principe (Ilha do) Les médias São Tomé e Príncipe - carte physique São Tomé e Príncipe - tableau en chiffres Afrique - carte physique Afrique - carte politique

« 1471 ces îles qu'ils baptisèrent São Tomé et Santo Antão (plus tard Príncipe).

Les premiers colons débarquèrent à la fin du XV e siècle, mais ce fut au XVI e siècle que les îles se développèrent, avec l'introduction de la canne à sucre et du système esclavagiste.

La ville de São Tomé joua un rôle administratif important : fondée en 1504, elle devint en 1534 le siège d'un évêché dont l'autorité s'étendait sur le continent africain depuis la Guinée jusqu'au cap de Bonne-Espérance.

Les deux îles, relais commodes pour le commerce transatlantique, servirent d'entrepôt de marchandises et de lieu de transit des esclaves. Leur histoire fut ponctuée par une occupation hollandaise, par des révoltes (l'esclavage fut aboli en 1876) et par de nombreux conflits avec la métropole portugaise.

Au milieu du XX e siècle, le refus du colonialisme gagna une partie de la population.

La révolte de 1953 (« guerre du Bateba ») fut durement réprimée.

Le mouvement de libération, créé en 1961, obtint l'indépendance en 1975 et instaura des liens privilégiés avec Cuba et les démocraties populaires.

Le Mouvement de libération de São Tomé et Príncipe (MLSTP) imposa alors un régime de parti unique que les difficultés de l'économie insulaire, qui continuait à reposer sur l'exportation du cacao, et l'affaiblissement général des régimes communistes dans le monde déstabilisèrent à la fin des années quatre-vingt.

Le pluralisme fut triomphalement instauré après référendum en 1990, et le MLSTP subit une défaite dès les élections de 1991.

Le président Manuel Pinto Da Costa, au pouvoir depuis l'indépendance, fut alors remplacé par Miguel Trovoada.

Ce dernier, qui avait entrepris de privatiser les plantations, fut renversé par un coup d'État militaire en août 1995, mais il a été rétabli dans ses fonctions sous la pression internationale, puis finalement réélu en 1996. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Principe (Ilha do) Les médias São Tomé e Príncipe - carte physique São Tomé e Príncipe - tableau en chiffres Afrique - carte physique Afrique - carte politique. »

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