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Schönberg ou Schoenberg Arnold, 1874-1951, né à Vienne, compositeur américain d'origine autrichienne.

Publié le 08/12/2013

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Schönberg ou Schoenberg Arnold, 1874-1951, né à Vienne, compositeur américain d'origine autrichienne. Il étudia la musique en autodidacte. Ses premières oeuvres, issues de la tradition romantique allemande, sont marquées par la double influence de Brahms et de Wagner (la Nuit transfigurée, 1899 ; les Gurrelieder, 1900, orchestrés en 1911). Cette influence, dont toute sa musique porte la trace, se retrouve encore fortement dans les oeuvres suivantes (Pelléas et Mélisande, pour orchestre, 1902 ; premier Quatuor à cordes, 1904-1905), alors même que l'écriture tend nettement à échapper au système tonal. Composée en 1906, la première Symphonie de chambre, par son harmonie et sa forme ramassée -- les quatre mouvements de la symphonie classique se trouvent réunis en un seul --, marque l'ultime degré de l'écriture tonale de Schönberg. De la musique atonale au sérialisme. Les oeuvres suivantes du compositeur marquèrent une étape décisive dans la libération de la dissonance et du sentiment tonal. Ce fut à cette époque que Schönberg quitta Vienne pour Berlin, où il allait enseigner la composition, s'attachant ses deux célèbres disciples, Alban Berg et Anton Webern, qui devaient par la suite adopter le système d'écriture de leur maître. De 1908 à 1915, Schönberg écrivit plusieurs oeuvres atonales d'écriture libre et d'une grande vigueur de style. Avec les trois Pièces pour piano opus 11 (1908), le Livre des jardins suspendus (1908), pour voix et piano, les cinq Pièces pour orchestre opus 16 (1909), le drame pour voix de femme et orchestre Erwartung (Attente, 1909), Schönberg aborda en effet la phase décisive de sa création, que résume parfaitement le célèbre Pierrot lunaire (1912) pour récitant et ensemble instrumental, où le compositeur utilise systématiquement la technique vocale mi-chantée, mi-parlée du Sprechgesang. De 1915 à 1923, Schönberg cessa de composer pour mener à bien une réflexion théorique qui devait l'amener à l'invention du sérialisme, système qui visait à organiser de façon cohérente les douze sons de la gamme chromatique. Les cinq Pièces pour piano opus 23 (1923), première oeuvre sérielle, inaugurèrent ce système à l'aide duquel Schönberg composa dès lors l'essentiel de son oeuvre : le troisième Quatuor à cordes (1926), les Variations pour orchestre (1927-1928), le Concerto pour violon (1936), le Trio à cordes (1946), la cantate Un survivant de Varsovie (1948) et l'opéra inachevé Moïse et Aaron ( 1930-1951). Révoqué de son poste de professeur en 1933 en raison de son origine juive, Schönberg, fuyant l'Allemagne nazie, s'exila l'année suivante aux États-Unis et s'installa à Los Angeles, où il devait résider et enseigner jusqu'à sa mort. Schönberg eut une immense influence, directe ou indirecte, sur les compositeurs modernes. Voir aussi dodécaphonisme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atonalité Autriche - Arts Autriche - Arts - Musique Berg Alban dodécaphonisme États-Unis - Arts - Musique - Introduction expressionnisme - Un enjeu : la modernité France - Arts - Musique - Le XXe siècle Furtwängler Wilhelm Gould Glenn harmonie opéra - De l'illusion à la vérité dramatique - Le drame psychologique Pierrot lunaire Rosbaud Hans sérielle (musique) sprechgesang tonalité Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique Webern (Anton von) Les livres dodécaphonisme, page 1493, volume 3 expressionnisme - Arnold Schönberg, Alban Berg (1910), page 1853, volume 4 Autriche - Arnold Schönberg, page 487, volume 1

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