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Schumann Robert Alexander, 1810-1856, né à Zwickau (Saxe), compositeur allemand.

Publié le 08/12/2013

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Schumann Robert Alexander, 1810-1856, né à Zwickau (Saxe), compositeur allemand. Issu d'une famille très aisée, il partagea sa jeunesse entre les études classiques, juridiques et musicales. La rencontre à Leipzig du célèbre professeur de piano Friedrich Wieck (dont il allait épouser plus tard la fille) décida de sa vocation. Mais un accident à la main (atrophie d'un doigt qu'il avait fixé aux autres pour donner plus de force aux phalanges) lui interdit de devenir pianiste virtuose ; il s'orienta alors vers la composition et la critique musicales : il fonda, en 1834, la Nouvelle Revue musicale (à laquelle collaborèrent Liszt, Berlioz, Wagner, Mendelssohn, etc.), qui devint très influente et lutta contre le mauvais goût musical du temps. Il commençait cependant à ressentir les premières atteintes de la maladie cérébrale qui devait l'emporter. En 1840, malgré toutes les oppositions qu'il dut vaincre une à une, il parvint à épouser Clara Wieck (1819-1896), elle-même excellente pianiste et pédagogue, dont la tendresse fidèle allait le soutenir toute sa vie dans son travail et dans sa lutte contre la maladie ; elle allait être une remarquable interprète de ses oeuvres, et il écrivit pour elle le célèbre concerto pour piano et orchestre en la mineur. À cette époque, il chanta son bonheur dans une magnifique floraison de lieder (l'Amour et la vie d'une femme, les Amours du poète, 1840 ; Romances et ballades) et dans l'oratorio le Paradis et la Péri (1843). De Dresde, il fut appelé à Düsseldorf, et il se hâta de composer au milieu de difficultés matérielles à peine compensées par l'affection de sa femme et l'amitié du jeune Brahms, dont il fit connaître les oeuvres. En 1854, il se jeta dans le Rhin au cours d'une crise de démence ; on le sauva, mais on dut l'interner, et il vécut encore deux ans sans retrouver la raison. Sa femme, aidée par Brahms, se consacra alors à défendre et à diffuser son oeuvre. Schumann, musicien romantique. Son style est avant tout lyrique et révèle tour à tour son bonheur et son angoisse, selon les élans d'une sensibilité fougueuse. Jusqu'à 30 ans, il s'exprima uniquement dans des oeuvres pianistiques, d'un sentiment intime, profond et d'inspiration littéraire : les Papillons (1832), Études symphoniques (1835), Carnaval (1835), Scènes d'enfants (1838), Kreisleriana (1838), Impromptus (1838), Arabesques (1839) ; dans la même veine, il écrivit plus tard Album pour la jeunesse (1848), Scène de la forêt (1848-1849), etc. On y trouve une hardiesse harmonieuse et une richesse sonore nées de la connaissance parfaite de l'instrument, également sensibles dans les oeuvres vocales de la période suivante : lieder illustrant des poèmes de Heine, Goethe, Chamisso, etc., dont la concision laisse sourdre une atmosphère poétique tour à tour tendre ou épique (les Deux Grenadiers, 1840). Sa musique pour Manfred (1848-1849) est aussi typiquement romantique, ainsi que ses quatre symphonies, son concerto pour violon (1853), son concerto pour violoncelle (1850) et sa musique de chambre (quintette, quatuors, trios, etc.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Musique - Préromantisme et romantisme ballade Beaufils Marcel Brahms Johannes Joachim Joseph Kreisleriana lied romantisme - Musique - Esthétique Wasielewski (Wilhelm Joseph von) Les livres Schumann Robert, page 4668, volume 9

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