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sécurité.

Publié le 08/12/2013

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sécurité. n.f. INDUSTRIE : organisation, conception et aménagement des installations industrielles, tendant à limiter les risques d'accidents corporels pour le personnel et les risques de dysfonctionnement destructeur pour le matériel. Les statistiques montrent que les accidents du travail les plus nombreux ne sont pas dus à des défaillances techniques entraînant des événements graves, tels que les explosions, mais à des accidents, notamment des chutes à partir de plates-formes ou d'échafaudages, à travers des éléments de planchers démontables (caillebotis) déposés sans mise en place de protection, ou encore à des chutes d'objets et à des accidents de manutention divers. Dispositif législatif. La législation du travail, complétée par des règles spécifiques applicables à chaque installation particulière, impose des contraintes draconiennes en ces domaines, dont le non-respect engage non seulement la responsabilité civile de la compagnie concernée, mais également la responsabilité pénale du personnel d'encadrement. Cette responsabilité remonte, quasi automatiquement, en cas d'accident grave, au chef d'entreprise lui-même, ou au chef d'établissement dans les compagnies possédant des installations industrielles multiples. C'est ainsi que la responsabilité pénale du personnel d'encadrement et de direction a pu être retenue après des chutes mortelles de monteurs en altitude qui, volontairement, n'avaient pas accroché les ceintures de sécurité dont ils étaient munis. Le fait que l'encadrement aurait dû détecter ce non-respect du règlement, puis exiger sa mise en application immédiate, a été invoqué pour engager cette responsabilité. La plupart des compagnies industrielles se sont dotées d'un service interne de sécurité, comportant des agents permanents qui font des rondes dans les ateliers et sur les chantiers, avec pour principale mission de détecter le plus rapidement possible les infractions qui peuvent être commises au cours de l'exécution d'une tâche urgente (non-montage immédiat d'un garde-corps sur une passerelle de circulation disposée sur le nouvel étage d'un échafaudage, non-délimitation immédiate de la périphérie d'un trou pratiqué dans un plancher lors du démontage d'un caillebotis, etc.). Certains accidents, moins fréquents, mais qui surviennent en nombre non négligeable, sont liés à des erreurs commises lors d'interventions de maintenance sur des installations arrêtées. On cite, notamment, des exemples d'électrocution survenus sur des appareils électriques remis fortuitement sous tension. Des erreurs analogues ont conduit à des asphyxies, lors de la pénétration d'agents d'entretien dans des réacteurs pétrochimiques arrêtés. Ces réacteurs avaient subi un premier balayage à l'azote pour les purger des gaz explosifs qu'ils contenaient, sans que le balayage final à l'air, devant chasser l'azote intermédiaire, ait été effectué. Les dispositifs de sécurité actifs concernent la protection des machines et des appareils eux-mêmes à l'occasion d'une pression ou d'une température anormale ; ils font partie de l'ensemble des équipements de contrôle et de régulation des unités concernées et leur fonctionnement éventuel est affiché dans la salle des commandes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accident incendie maladie professionnelle santé - La médecine préventive et sociale santé - La santé et le milieu professionnel travail - 2.ÉCONOMIE Les livres accident - symboles, page 19, volume 1 intelligence artificielle - salle de contrôle du réacteur Superphénix de Creys-Malville, page 2554, volume 5 sécurité - règles de sécurité dans le domaine du bâtiment, page 4712, volume 9 sécurité - écran protecteur dans l'industrie nucléaire, page 4712, volume 9 chimie - préparation industrielle des herbicides pour les céréales, page 1054, volume 2

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