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Seine.

Publié le 08/12/2013

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Seine. fleuve du nord-ouest de la France, long de 776 km, qui draine un bassin de 78 650 km2, soit la majeure partie du Bassin parisien. Le cours de la Seine. La Seine prend sa source à une altitude de 471 m, dans les calcaires du plateau de Langres, près du petit village de Saint-Germain, dans le département de la Côte-d'Or. Sa vallée est alors étroite et escarpée et sa pente rapide : après 51 km de parcours, le fleuve n'est plus qu'à 215 m d'altitude. Deux affluents, la Laigne et l'Ource, accompagnent son cours avant de la rejoindre. À Bar-sur-Seine, elle franchit la côte des Bars et pénètre en Champagne. Dans les argiles de la Champagne humide, la vallée s'évase, et de toutes parts accourent des ruisselets ; à Troyes, elle n'est plus qu'à 101 m d'altitude. À travers les plaines crayeuses de la Champagne sèche, elle coule doucement sur un large lit de galets, puis, non loin de Romilly, elle reçoit l'Aube. Heurtant ensuite la falaise de l'Île-deFrance, le fleuve la longe et infléchit son cours en direction du sud-ouest jusqu'à Montereau, où l'Yonne, tumultueuse, descendue du Morvan, lui apporte un volume d'eau supérieur au sien. La Seine s'engage alors dans les formations tertiaires qui garnissent le fond de la cuvette parisienne et elle reprend sa direction nord-ouest, décrivant une série de larges boucles qui caractérisent alors son cours. Elle passe à Melun, à Corbeil ; sur la rive gauche, le Loing lui arrive du Gâtinais, l'Essonne et l'Orge du Hurepoix ; sur la rive droite, l'Yerres, aux capricieux méandres, vient de la Brie. À Charenton et Alfortville, la Seine reçoit la Marne, puis elle traverse Paris, où elle n'est plus qu'à 28 m, et, peu après, à ConflansSainte-Honorine, elle est grossie de l'Oise. Le fleuve, définitivement formé, traverse le plateau normand par des méandres encaissés, dont la rive concave est abrupte, tandis que la rive convexe a un profil adouci. Sa pente n'est plus que de 7 cm par kilomètre. Sur la rive droite, il reçoit l'Epte, puis l'Andelle et, sur la rive gauche, l'Eure. Dans l'estuaire vient finir la Risle. Dans cette portion de son cours, la Seine passe à Mantes, à Vernon, aux Andelys, au pied des ruines du fameux Château-Gaillard, à Elbeuf, à Rouen, où commence le cours maritime que peuvent emprunter les navires de fort tonnage. Son estuaire en forme d'entonnoir, large de 8 km entre Le Havre et Honfleur, est ensablé, moins par le fleuve que par la marée qui y provoquait le mascaret, surtout sensible aux périodes d'équinoxe au niveau de Caudebec, mais imperceptible depuis que les rives ont été aménagées. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Seine - le bassin de la Seine, page 4718, volume 9 France - la Seine aux Andelys, page 1984, volume 4 Débit et régime de la Seine. La Seine a un débit de 320 m3 en moyenne à Paris ; 430 m3 à Mantes. Il est soutenu grâce à l'homogénéité du bassin, composé en majeure partie de terrains perméables. De plus, exception faite du Morvan, il n'y a pas de relief notable et les rivières qui alimentent le fleuve n'ont, comme lui, qu'une faible pente. L'écoulement des eaux, qui proviennent presque exclusivement des pluies, se fait donc lentement. Les hautes eaux ont lieu en saison hivernale. Les crues, lentes et régulières, ne deviennent dangereuses qu'à la suite de pluies prolongées : les terrains sont alors saturés d'eau, et les crues des affluents, au lieu de se succéder comme cela se produit le reste de l'année, grossissent alors le fleuve simultanément. C'est ce qui s'est produit en janvier 1910 : un automne pluvieux avait gonflé tous les affluents, lorsque, du 9 au 27 janvier, des trombes d'eau s'abattirent sur le Morvan, charriées rapidement par l'Yonne ; la Seine atteignit à Paris un débit de 2 500 m3 et une hauteur de 8,50 m au-dessus de son niveau normal, inondant les quartiers riverains. Grâce à la régularité de son régime, la Seine constitue une voie d'eau appréciable, qu'utilisaient déjà les nautes de l'époque gallo-romaine et les marchands de l'eau du Moyen Âge. Par ses affluents navigables et par des canaux, elle est reliée aux riches régions agricoles et industrielles du Nord et du Nord-Est, ainsi qu'à la Loire et à la Saône. Avec ses affluents, la Seine assure plus du quart du trafic de la navigation intérieure française. Il a fallu cependant procéder à des aménagements et construire, en particulier, des barragesréservoirs en amont de la capitale. La Seine a fait de Paris le premier port fluvial de France. Histoire. Grâce à son débit régulier qui la rend assez facilement navigable, la Seine fut très tôt l'artère maîtresse du Bassin parisien qu'elle draine : des campements paléolithiques ont été retrouvés aux bords de son estuaire, et l'on a découvert en 1992, sur le site de Bercy, des pirogues néolithiques prouvant une occupation ancienne de la boucle de Paris. Les Celtes utilisèrent le fleuve pour développer le commerce de l'étain de l'Angleterre vers l'Italie, et fortifièrent les points de passage (oppidum de Vix). Aux IVe et IIIe siècles avant J.-C., la tribu celte à laquelle les Romains allaient donner le nom de Parisii contrôlait le confluent de la Seine et de l'Oise, et établit sa capitale sur un site favorable, tandis que les Véliocasses fondaient Rotomagus (Rouen) sur la basse Seine. Les Romains développèrent en Gaule la navigation et la vie urbaine, mais le Rhône resta la grande voie commerciale. Au VIIe siècle, à la suite des invasions germaniques, le centre de gravité de la Gaule se déplaça vers le nord, et le commerce atlantique se développa à l'embouchure de la Seine. Le fleuve reliait en outre la Neustrie, coeur du pouvoir franc, à la mer : dès 845, les Vikings la remontèrent et atteignirent Paris. Les rives du fleuve servirent de base aux Normands vers le sud (855862). En 911, ils furent autorisés par le traité de Saint-Clair-sur-Epte à s'établir sur les deux bords de la basse Seine, qui devint l'axe majeur du nouveau duché de Normandie. Avec les Capétiens, le domaine royal se resserra autour des vallées de la Seine et de l'Oise, bien défrichées, par lesquelles passait le commerce vers les Flandres, l'Angleterre et l'Italie, ce dont témoigne le développement des ponts et péages. Capitale née de l'île de la Cité, Paris fut fortifiée (tour du Louvre de Philippe Auguste, pour protéger le passage de la Seine, 1204), et ravitaillée par la batellerie. La Seine fut l'un des enjeux de la guerre de Cent Ans : en 1449, Charles VII affermit son pouvoir en libérant Rouen et l'estuaire. À partir du XVe siècle, le trafic ne cessa de croître sur la Seine, et les associations de bateliers se multiplièrent. Ce n'est qu'au XIXe siècle que la batellerie, concurrencée par la route et le rail, déclina. Mais Le Havre et Rouen (accessibles aux gros tonnages grâce à un chenal créé en 1960) sont restés au XXe siècle deux grands ports français, et ont maintenu leurs liens avec l'intérieur par un système de canaux reliant la Seine au Rhin, au Rhône et à la Loire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aube canal - Les canaux en France Château-Gaillard Eure fleuve France - Géographie - Les conditions naturelles - L'hydrographie Havre (Le) Langres (plateau de) Loing mascaret Paris - Géographie - La situation et le site parisien (Bassin) Tancarville Yonne Les médias Europe - carte physique Europe - carte politique France - carte physique Aube (10) - carte physique Côte-d'Or (21) - carte physique Essonne (91) - carte physique Eure (27) - carte physique Hauts-de-Seine (92) - carte physique Oise (60) - carte physique Seine-et-Marne (77) - carte physique Seine-Maritime (76) - carte physique Seine-Saint-Denis (93) - carte physique Val-de-Marne (94) - carte physique Yvelines (78) - carte physique Les livres agglomération - vue aérienne de Melun, page 93, volume 1 Dunoyer de Segonzac André, page 1533, volume 3 Seine - le pont de l'Alma, à Paris, page 4718, volume 9 Seine-et-Marne (77) - la confluence de la Seine et de l'Yonne, à Montereau, page 4720, volume 9 Tancarville, page 5026, volume 9 château - les ruines du Château-Gaillard, page 1012, volume 2 Paris - les bouquinistes des quais de Seine, page 3716, volume 7

« gonflé tous les affluents, lorsque, du 9 au 27 janvier, des trombes d'eau s'abattirent sur le Morvan, charriées rapidement par l'Yonne ; la Seine atteignit à Paris un débit de 2 500 m 3 et une hauteur de 8,50 m au-dessus de son niveau normal, inondant les quartiers riverains. Grâce à la régularité de son régime, la Seine constitue une voie d'eau appréciable, qu'utilisaient déjà les nautes de l'époque gallo-romaine et les marchands de l'eau du Moyen Âge.

Par ses affluents navigables et par des canaux, elle est reliée aux riches régions agricoles et industrielles du Nord et du Nord-Est, ainsi qu'à la Loire et à la Saône.

Avec ses affluents, la Seine assure plus du quart du trafic de la navigation intérieure française.

Il a fallu cependant procéder à des aménagements et construire, en particulier, des barrages- réservoirs en amont de la capitale.

La Seine a fait de Paris le premier port fluvial de France. Histoire. Grâce à son débit régulier qui la rend assez facilement navigable, la Seine fut très tôt l'artère maîtresse du Bassin parisien qu'elle draine : des campements paléolithiques ont été retrouvés aux bords de son estuaire, et l'on a découvert en 1992, sur le site de Bercy, des pirogues néolithiques prouvant une occupation ancienne de la boucle de Paris.

Les Celtes utilisèrent le fleuve pour développer le commerce de l'étain de l'Angleterre vers l'Italie, et fortifièrent les points de passage (oppidum de Vix).

Aux IV e et III e siècles avant J.-C., la tribu celte à laquelle les Romains allaient donner le nom de Parisii contrôlait le confluent de la Seine et de l'Oise, et établit sa capitale sur un site favorable, tandis que les Véliocasses fondaient Rotomagus (Rouen) sur la basse Seine.

Les Romains développèrent en Gaule la navigation et la vie urbaine, mais le Rhône resta la grande voie commerciale.

Au VII e siècle, à la suite des invasions germaniques, le centre de gravité de la Gaule se déplaça vers le nord, et le commerce atlantique se développa à l'embouchure de la Seine.

Le fleuve reliait en outre la Neustrie, cœur du pouvoir franc, à la mer : dès 845, les Vikings la remontèrent et atteignirent Paris.

Les rives du fleuve servirent de base aux Normands vers le sud (855- 862).

En 911, ils furent autorisés par le traité de Saint-Clair-sur-Epte à s'établir sur les deux bords de la basse Seine, qui devint l'axe majeur du nouveau duché de Normandie. Avec les Capétiens, le domaine royal se resserra autour des vallées de la Seine et de l'Oise, bien défrichées, par lesquelles passait le commerce vers les Flandres, l'Angleterre et l'Italie, ce dont témoigne le développement des ponts et péages.

Capitale née de l'île de la Cité, Paris fut fortifiée (tour du Louvre de Philippe Auguste, pour protéger le passage de la Seine, 1204), et ravitaillée par la batellerie.

La Seine fut l'un des enjeux de la guerre de Cent Ans : en 1449, Charles VII affermit son pouvoir en libérant Rouen et l'estuaire.

À partir du XV e siècle, le trafic ne cessa de croître sur la Seine, et les associations de bateliers se multiplièrent.

Ce n'est qu'au XIX e siècle que la batellerie, concurrencée par la route et le rail, déclina.

Mais Le Havre et Rouen (accessibles aux gros tonnages grâce à un chenal créé en 1960) sont restés au XX e siècle deux grands ports français, et ont maintenu leurs liens avec l'intérieur par un système de canaux reliant la Seine au Rhin, au Rhône et à la Loire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aube canal - Les canaux en France Château-Gaillard Eure fleuve. »

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