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sexuée, reproduction 1 PRÉSENTATION sexuée, reproduction, mode de reproduction faisant intervenir des individus de sexe opposé, mâle et femelle, ainsi que des cellules spécialisées, également mâles ou femelles, les gamètes.

Publié le 22/04/2013

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sexuée, reproduction 1 PRÉSENTATION sexuée, reproduction, mode de reproduction faisant intervenir des individus de sexe opposé, mâle et femelle, ainsi que des cellules spécialisées, également mâles ou femelles, les gamètes. La reproduction sexuée s'oppose à la reproduction asexuée, qui ne nécessite qu'un seul individu « parent «. Les mâles et les femelles se distinguent par diverses caractéristiques physiques, physiologiques et comportementales. Chacun des sexes joue son rôle au cours de la reproduction. C'est la reproduction sexuée qui permet le brassage des gènes et l'apparition d'individus différents des parents. Chez les êtres vivants inférieurs tels que les bactéries, qui se multiplient par reproduction asexuée, il existe un phénomène assimilable à une reproduction sexuée : la conjugaison bactérienne. Au cours de ce phénomène, les bactéries échangent une partie de leur matériel génétique, créant de nouveaux individus. En revanche, ce phénomène ne permet pas l'augmentation du nombre de bactéries. Un phénomène similaire existe chez les levures. En suivant le cours de l'évolution des espèces, on assiste à l'apparition d'organes spécialisés, les gonades, qui produisent les gamètes. Après la fécondation, l'information génétique du spermatozoïde est transmise à l'ovule. De nombreuses espèces, dont la plupart des plantes, les protozoaires, les invertébrés et quelques poissons possèdent des gonades à la fois mâles et femelles. Ce sont des hermaphrodites. En plus de la reproduction sexuée, de nombreux organismes -- entre autres, des plantes, les daphnies, les abeilles et quelques guêpes -- se reproduisent par parthénogenèse, c'est-à-dire par développement d'un oeuf à partir d'un gamète non fécondé. Cette forme de reproduction a l'avantage de produire un grand nombre d'individus dans un temps très court ; en fait, les daphnies et les guêpes passent de la reproduction sexuée à la parthénogenèse pour peupler des mares et remplir leurs nids pendant la courte période de la saison chaude. 2 REPRODUCTION SEXUÉE ET ADAPTATION La reproduction sexuée a pour effet un brassage du matériel génétique au sein d'une population, qui permet la création d'individus nouveaux, multipliant ainsi les possibilités d'adaptation au milieu. Ainsi, bien que la reproduction sexuée soit un phénomène relativement lent, elle présente l'immense avantage de créer une grande diversité, chaque individu étant génétiquement différent. Au cours de la méiose -- division cellulaire qui aboutit à la formation des gamètes --, les deux paires de chromosomes de chacune des cellules de l'adulte (cellu...

« 7.1 Fécondation La fécondation exige le rapprochement et la fusion de spermatozoïdes et d’ovules produits à distance les uns des autres.

Chez les animaux, individus mâles et femelles serencontrent au cours d’un rituel qui varie énormément selon les espèces.

Celui-ci va aboutir à la rencontre des ovules et des spermatozoïdes, qui s’effectue soit dans lemilieu extérieur (fécondation externe), soit dans les voies génitales de la femelle (fécondation interne).

Chez les végétaux, le problème est plus complexe, car les plantessont des individus fixés, qui ne peuvent se déplacer l’un vers l’autre.

Ce sont donc les cellules reproductrices qui se déplacent.

Par exemple, chez les végétaux supérieurs,les grains de pollen (qui contiennent les futurs spermatozoïdes) sont transportés par le vent ou les insectes jusqu’aux ovules des plantes femelles ( voir Pollinisation).

Chez les animaux inférieurs, les spermatozoïdes et les ovules sont souvent libérés dans l’eau : s’ils se rencontrent, ils fusionnent pour donner le zygote, qui va poursuivre sondéveloppement dans le même milieu.

Cette méthode entraîne beaucoup de pertes, seuls quelques spermatozoïdes réussissant à atteindre un ovule.

Chez les animauxsupérieurs, en revanche, les spermatozoïdes baignent dans un liquide appelé sperme et sont déposés directement dans les voies reproductrices de la femelle. La fécondation interne est réalisée par un certain nombre de groupes animaux, selon diverses modalités.

Chez les vertébrés, elle se produit lors de la copulation, ou coït,pendant laquelle les animaux de sexe opposé sont étroitement unis.

Chez les requins, par exemple, le mâle dépose ses spermatozoïdes dans le cloaque de la femelle grâceà une nageoire modifiée qui lui sert d’organe copulateur.

Chez les vertébrés supérieurs, le mâle possède un organe érectile, le pénis, qu’il insère dans l’orifice génital de lafemelle, le vagin, pour y déposer son sperme.

C’est l’insémination. Le rapprochement des mâles et des femelles pour permettre la fécondation est sous la dépendance de facteurs externes (saisons, durée d’ensoleillement, cycle lunaire, etc.)et de facteurs internes, comme les sécrétions hormonales ( voir Endocrinien, système).

En fait, chez la plupart des femelles de mammifères, l’œstrus, c’est-à-dire la réceptivité à l’accouplement, ne se produit que pendant de courtes périodes de l’année, en fonction du cycle de reproduction.

Le nombre de périodes annuelles d’œstrus estvariable : les chiennes, par exemple, n’en ont qu’une ou deux, tandis que des animaux comme les vaches en ont plusieurs.

La femme a normalement un cycle reproducteur,ou menstruel, de vingt-huit jours, l’ovulation se produisant environ quatorze jours avant le début de la menstruation.

Toutefois, chez l’être humain, l’activité sexuelle estdevenue indépendante de ce cycle. Chez la plupart des animaux, la copulation est précédée par une période de parade.

Ce rituel est très stéréotypé ( voir Comportement animal).

Chez les humains, les rituels de séduction sont l’équivalent de la parade. L’introduction mécanique de sperme dans les voies génitales féminines, appelée insémination artificielle, est pratiquée en médecine en cas de stérilité dans un couple.

Cettetechnique est également utilisée en zootechnie, pour l’amélioration génétique des animaux d’élevage.

Elle est fondée sur la possibilité de conserver les spermatozoïdeshumains et animaux dans de l’azote liquide, sans qu’ils perdent leur pouvoir fécondant, et ce pendant des années. 7.2 Protection de l’embryon et gestation Le zygote, formé par la fécondation de l’ovule, est le siège de très nombreuses divisions cellulaires.

Elles sont suivies par des différenciations de groupes de cellules (afin dedonner les divers tissus et organes).

Ces transformations font passer de l’œuf à l’embryon.

Celui-ci est protégé dans différentes structures.

Chez la plupart des plantessupérieures, il est enveloppé de matières nutritives, le tout formant une graine. Chez certains animaux, l’embryon et ses matières nutritives sont protégés par une coquille calcaire et expulsés du corps de la femelle.

Les animaux qui pondent leurs œufsavant que les jeunes ne soient complètement développés sont appelés ovipares.

C’est, par exemple, le cas des oiseaux, ou de certains reptiles.

Les animaux ovoviviparesproduisent également des œufs à coquille, mais les jeunes éclosent à l’intérieur du corps de la mère.

Les animaux vivipares, en revanche, ne produisent pas d’œufs àcoquille.

L’embryon est implanté dans l’utérus, où il est nourri par la mère jusqu’au terme de son développement.

On rencontre ce mode de développement chez lesmammifères placentaires, et chez un certain nombre d’animaux d’autres groupes (reptiles, poissons, etc.).

La période pendant laquelle le jeune se développe dans le corpsde sa mère est appelée gestation.

Sa durée est variable en fonction de l’espèce considérée.

Chez la femme, elle dure neuf mois (voir Grossesse et accouchement). 7.3 Fécondité La reproduction implique le développement et la maturation des organes reproducteurs.

Chez les végétaux, ces phénomènes sont sous l’influence, entre autres, d’un certainnombre de facteurs extérieurs, en particulier la température et la luminosité.

Chez les animaux, les jeunes sont immatures et ne peuvent se reproduire qu’à partir d’uncertain âge, extrêmement variable en fonction des espèces (de quelques mois à plusieurs années). Chez les humains, la reproduction devient possible dès le début de la puberté, qui se situe en général entre onze et seize ans.

La fécondité de la femme s’achève à laménopause, lorsque cessent les ovulations, en moyenne aux alentours de cinquante ans.

Chez l’homme, il n’y a jamais arrêt total de la production de spermatozoïdes.

Enrevanche, elle subit une baisse à partir d’un certain âge, plus tardif que chez la femme (approximativement soixante-dix ans) : c’est l’andropause. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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