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Sibérie.

Publié le 09/12/2013

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Sibérie. en russe Sibir. le plus vaste ensemble régional de la République de Russie, situé, dans sa partie asiatique, entre l'Oural à l'ouest et l'océan Pacifique à l'est. 12 765 000 km2. La Sibérie subit la contrainte d'un environnement bioclimatique hostile à l'homme, qui rend difficile la mise en valeur d'une exceptionnelle richesse en ressources naturelles. Le cadre physique. Du point de vue du relief, on peut distinguer trois ensembles : la Sibérie occidentale, la Sibérie orientale et l'Extrême-Orient. La Sibérie occidentale, occupée dans sa plus grande partie par une vaste plaine marécageuse drainée par l'Ob et l'Irtych, recèle d'importants gisements d'hydrocarbures, tandis qu'au sud-est le bassin houiller du Kouzbass s'étend au pied du massif de l'Altaï. À l'est de l'Ienisseï, le territoire de la Sibérie orientale est plus montagneux : on distingue au sud les monts des Saïan et les chaînes encadrant le lac Baïkal, au centre le plateau de Sibérie centrale, au nord la chaîne de Byrranga. Au-delà de la Lena, en Extrême-Orient, s'étendent des chaînes de plissement dont l'âge est d'autant plus récent que l'on s'approche de l'océan Pacifique. Située au-delà du 50e parallèle de latitude nord, la Sibérie connaît toute la gamme des climats continentaux froids, caractérisés par des hivers longs et rigoureux (- 15 à - 29 o C en janvier en Sibérie occidentale ; - 30 à - 40 o C en Sibérie orientale), des précipitations faibles avec un maximum en été. Entraînant le gel du sol en profondeur sur 70 % du territoire, le froid réduit aux mois d'été la période de navigation sur les grands fleuves sibériens. Au nord du cercle polaire et dans les zones d'altitude élevée règne la toundra (lichens, mousses), utilisée comme pâturage estival pour les rennes. La taïga, forêt de conifères (épicéas, pins sylvestres à l'ouest, mélèzes à l'est), couvre la plus grande partie de la Sibérie et représente les principales réserves en bois du pays. Appartenant à la zone de la steppe, la frange méridionale constitue l'essentiel du domaine cultivable : céréales, élevage. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Sibérie - le lac Baïkal, page 4773, volume 9 Sibérie - paysage de la région de Bratsk, page 4773, volume 9 taïga, page 5017, volume 9 Russie - la vallée de la Lena, en Yakoutie (Sibérie orientale), page 4529, volume 8 Peuplement et vie économique. La faiblesse du peuplement (34 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 2,7 habitants/km2) entrave l'exploitation des ressources. Les communautés autochtones très dispersées de chasseurs et d'éleveurs ont été submergées par l'arrivée de colons russes à la fin du XIXe siècle. L'essentiel de l'occupation humaine et de l'équipement du territoire sibérien date de l'époque de la colonisation soviétique. L'industrialisation des années trente et quarante a favorisé l'implantation des industries lourdes sur les bassins houillers (Kouzbass) et l'exploitation des minerais rares et précieux (Aldan, Kolyma, Norilsk). Un développement plus sélectif a pris le relais dans les années soixante et soixante-dix, qui a renforcé le rôle de fournisseur d'énergie de la Sibérie (les 2/3 de la production d'hydrocarbures, les 2/5 du charbon russe) et le développement de complexes industriels spécialisés (aluminium, traitement du bois) couplés avec des centrales hydroélectriques géantes sur l'Ienisseï et l'Angara. La mise en valeur est freinée par la difficulté à retenir une main-d'oeuvre que les médiocres conditions de vie (logement, services) découragent, malgré l'octroi de salaires plus élevés qu'ailleurs. La construction de nouvelles infrastructures, notamment d'oléoducs, de gazoducs, de la ligne de chemin de fer BaïkalAmour Magistral (BAM), ainsi que l'édification de « complexes territoriaux de production » et la construction de villes nouvelles (Bratsk, Sourgout) ont mobilisé des investissements considérables, dont la rentabilité n'est pas toujours avérée. Quelques grands centres urbains (Omsk, Novossibirsk, Irkoutsk, Khabarovsk), situés sur l'axe ferroviaire du Transsibérien, structurent l'espace en Sibérie méridionale et servent de bases d'appui pour l'exploitation de la « nouvelle frontière » progressant en direction du nord et de l'est, au rythme de l'exploitation des champs pétrolifères (sur l'Ob moyen) et gazéifères (sur l'Ob inférieur) et des chantiers d'extraction minière (en Sibérie orientale et dans le Grand Nord). La position stratégique de la façade d'Extrême-Orient est valorisée par le rôle d'interface avec les pays riverains du Pacifique. Le nouveau contexte géopolitique renforce la vocation de pont entre l'Europe et l'Asie joué par le Transsibérien et le BAM, et le développement des échanges commerciaux des ports de la côte Pacifique (Vladivostok, Nakhodka, Sovetskaïa-Gavan). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Sibérie - Nijnevartovsk, page 4773, volume 9 Sibérie - femmes et enfants chansens à Oust-Kout, page 4773, volume 9 syndicalisme - grève des mineurs en Sibérie, en 1989, page 4992, volume 9 Russie - troupeaux de rennes dans la forêt sibérienne, page 4530, volume 8 Russie - fête traditionnelle chez les Tchouktches, page 4532, volume 8 Histoire. Territoire de peuples nomades, la Sibérie fut le point de départ des migrations vers l'ouest des Scythes (VIIe siècle avant J.-C.), des Huns (IVe siècle après J.-C.), des Avars (VIe siècle après J.-C.). Au XIIIe siècle, Gengis Kh?n établit le puissant Empire mongol, qui fut divisé à sa mort en kh?nats. Les Russes de Novgorod troquaient, depuis le XIe siècle, du sel contre des fourrures en Sibérie occidentale. Au XVIe siècle, ils explorèrent cette immensité par le nord, jusqu'à l'embouchure de l'Ienisseï. La colonisation russe débuta grâce aux Stroganov, riche famille de négociants. Ils firent venir des colons et lancèrent l'expédition cosaque d'Erak, ou Yermak (1579-1582), contre le kh?nat de Sibérie. L'exploration du territoire progressait et atteignit le Pacifique en 1639 et le détroit de Behring en 1648. Les Russes établirent un impôt en fourrure (le système du « iassak ») redevable par la population autochtone et partagèrent la Sibérie en provinces avant de la doter de gouverneurs, puis d'un vice-roi (1884). Au XVIIIe siècle avait débuté la colonisation agricole, puis minière. La création du chemin de fer Transsibérien (1891-1916) favorisa l'immigration russe. Foyer des armées blanches de Koltchak en 1920, la Sibérie fut intégrée à la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie) en 1922. Les Soviétiques y créèrent les bassins industriels du Kouzbass dans le cadre du premier plan quinquennal et firent plus que jamais de la Sibérie une terre de déportation. La majorité des exploitations minières et forestières ainsi que des villes entières (Magadan) furent l'oeuvre de détenus du goulag. Avec ses immenses gisements d'hydrocarbures, la Sibérie demeura au nord un front pionnier, tandis qu'à l'est elle jouait un rôle militaire considérable en tant que front stratégique sur le Pacifique, face aux États-Unis, au Japon et à la Chine. Mais la chute du communisme et la désintégration de l'Union soviétique, en réveillant certaines revendications indépendantistes des peuples minoritaires, ont ouvert en Sibérie une période d'incertitudes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abakan Akademgorodok Alexis Mikhaïlovitch Amour Angara arctique Asie - Géographie - Les conditions naturelles - Le climat Baïkal Baïkal-Amour Magistral (BAM) Bouriatie Bratsk chamanisme Ienisseï Irkoutsk Irtych Kalmouks Khakasses Koltchak Aleksandr Vassilievitch Kouzbass (bassin du) Krasnoïarsk Lena Magadan Mongolie Nord-Est (passage du) Novonikolaïevsk Ob Oïmekon Okhotsk (mer d') O msk Ostyaks Prokopievsk Russie - Géographie Russie - Géographie - L'organisation de l'espace Russie - Géographie - La vie économique Russie - Géographie - Les aspects humains Russie - Géographie - Les conditions naturelles Russie - Histoire - La chute de l'Empire Russie - Histoire - La Russie moscovite (XVIe-XVIIe siècle) steppes (art des) Stroganov taïga Taïmyr Tchita Tchouktches Tioumen T omsk toundra Toungouzes Transsibérien URSS - Géographie URSS - Géographie - L'économie soviétique Verkhoïansk Vladivostok Yakoutie Yermak Timofeïevitch Les médias Europe - carte physique La zone polaire arctique - carte physique Russie - carte physique Asie - carte physique URSS - carte physique URSS - carte physique Les livres Ienisseï, page 2439, volume 5 Yakoutsk, page 5634, volume 10 Russie - traitement du gaz naturel, à Tioumen, page 4533, volume 8 Russie - exploitation aurifère sur la Kolyma, en Sibérie orientale, page 4533, volume 8 URSS - fermes traditionnelles à Listvianka, sur le lac Baïkal, page 5377, volume 10

« des échanges commerciaux des ports de la côte Pacifique (Vladivostok, Nakhodka, Sovetskaïa-Gavan). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Sibérie - Nijnevartovsk, page 4773, volume 9 Sibérie - femmes et enfants chansens à Oust-Kout, page 4773, volume 9 syndicalisme - grève des mineurs en Sibérie, en 1989, page 4992, volume 9 Russie - troupeaux de rennes dans la forêt sibérienne, page 4530, volume 8 Russie - fête traditionnelle chez les Tchouktches, page 4532, volume 8 Histoire. Territoire de peuples nomades, la Sibérie fut le point de départ des migrations vers l'ouest des Scythes (VII e siècle avant J.-C.), des Huns (IV e siècle après J.-C.), des Avars (VI e siècle après J.-C.).

Au XIII e siècle, Gengis Kh ān établit le puissant Empire mongol, qui fut divisé à sa mort en kh ānats.

Les Russes de Novgorod troquaient, depuis le XI e siècle, du sel contre des fourrures en Sibérie occidentale.

Au XVI e siècle, ils explorèrent cette immensité par le nord, jusqu'à l'embouchure de l'Ienisseï.

La colonisation russe débuta grâce aux Stroganov, riche famille de négociants.

Ils firent venir des colons et lancèrent l'expédition cosaque d'Erak, ou Yermak (1579-1582), contre le kh ānat de Sibérie. L'exploration du territoire progressait et atteignit le Pacifique en 1639 et le détroit de Behring en 1648.

Les Russes établirent un impôt en fourrure (le système du « iassak ») redevable par la population autochtone et partagèrent la Sibérie en provinces avant de la doter de gouverneurs, puis d'un vice-roi (1884).

Au XVIII e siècle avait débuté la colonisation agricole, puis minière.

La création du chemin de fer Transsibérien (1891-1916) favorisa l'immigration russe.

Foyer des armées blanches de Koltchak en 1920, la Sibérie fut intégrée à la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie) en 1922.

Les Soviétiques y créèrent les bassins industriels du Kouzbass dans le cadre du premier plan quinquennal et firent plus que jamais de la Sibérie une terre de déportation.

La majorité des exploitations minières et forestières ainsi que des villes entières (Magadan) furent l'œuvre de détenus du goulag.

Avec ses immenses gisements d'hydrocarbures, la Sibérie demeura au nord un front pionnier, tandis qu'à l'est elle jouait un rôle militaire considérable en tant que front stratégique sur le Pacifique, face aux États-Unis, au Japon et à la Chine.

Mais la chute du communisme et la désintégration de l'Union soviétique, en réveillant certaines revendications indépendantistes des peuples minoritaires, ont ouvert en Sibérie une période d'incertitudes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abakan Akademgorodok Alexis Mikhaïlovitch Amour Angara arctique Asie - Géographie - Les conditions naturelles - Le climat Baïkal Baïkal-Amour Magistral (BAM) Bouriatie Bratsk chamanisme Ienisseï Irkoutsk Irtych Kalmouks Khakasses Koltchak Aleksandr Vassilievitch Kouzbass (bassin du) Krasnoïarsk Lena Magadan Mongolie. »

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