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société civile.

Publié le 09/12/2013

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société civile. concept de la philosophie politique trouvant ses racines chez Aristote et servant à désigner les relations des hommes entre eux en dehors de leur relation à la famille, à la cité de Dieu, à l'état de nature ou à l'État. La société civile chez Aristote. Pour le philosophe grec, la société civile, ou Cité, est la forme d'association la plus élevée des hommes entre eux : son but n'est pas, comme dans la famille, un bien particulier, mais le bien général. Tous les peuples ne sont pas capables de s'organiser en société civile. Contrairement aux relations familiales, qui sont inégalitaires, la société civile ou politique rassemble des égaux, les citoyens. La société civile et la Cité de Dieu. Dans la tradition qui naît avec saint Augustin, la société civile est distinguée de la Cité de Dieu, comme la cité du Mal est opposée à la cité du Bien. Les citoyens de la Cité de Dieu sont sauvés par la grâce. Ce dualisme joua un rôle important en Occident, surtout au Moyen Âge, époque à laquelle l'Église fut parfois assimilée à la Cité de Dieu, ce qui a pu contribuer à la formation d'une conception théocratique subordonnant l'État à l'Église, représentée par le souverain pontife. Société civile et état de nature. Dans les théories politiques qui supposent un état de l'homme antérieur à sa vie politiquement organisée, l'état de nature est parfois considéré comme un état de conflit généralisé et la société civile, comme un facteur de paix. C'est la vision de Hobbes qu'on trouve dans sa théorie de la « guerre de tous contre tous » comme état prépolitique de l'homme. Pour Rousseau, au contraire, la société civile est une dégradation par rapport à l'état de nature où les hommes vivaient solitaires et dans le bonheur. Au XVIIIe siècle, la société civile fut de plus en plus définie par ce qui paraît l'essentiel de la civilisation : l'essor de l'économie. La société civile et l'État. Hegel définit la société civile comme l'instance sociale où les hommes cherchent à satisfaire leurs besoins par le travail. Elle est régulée juridiquement et politiquement, notamment par les corporations : l'État, organisation régulatrice globale, est la condition nécessaire à la naissance de la société civile. Pour Marx, au contraire, l'État se construit sur le socle de la société civile qui est la réalité sociale fondamentale : le communisme en fera triompher le primat avec le dépérissement de l'État, institution aliénante et répressive. On a pu définir le totalitarisme comme une volonté de fusion de l'État et de la société civile : dans les dernières années du communisme en Europe de l'Est et centrale (notamment en Pologne et en Hongrie), les opposants insistaient ainsi sur la nécessité de rendre son autonomie à la société civile. La société civile dans les débats contemporains. La critique du totalitarisme, ainsi que les interrogations sur le poids de l'État dans les sociétés modernes, où l'administration et la réglementation sont de plus en plus développées, ont favorisé à partir des années soixante-dix la réflexion sur la société civile, qui est devenue un thème très fréquent. L'émergence d'une société civile, c'est-à-dire d'une société où les rapports sociaux et civiques l'emportent sur les structures familiales, tribales, communautaires, et où s'épanouit la liberté individuelle, est parfois considérée comme l'une des conditions de progrès pour les pays du tiers-monde. En France, le courant socialiste proche de Michel Rocard a insisté sur le rôle de la société civile face à l'État. L'éloge de la société civile s'accompagne parfois d'attaques contre la « classe politique », entachées éventuellement d'antiparlementarisme et de démagogie. Dans les pays de l'Est, en particulier en Pologne, puis en URSS avec la perestroïka lancée par Mikhaïl Gorbatchev, la critique du parti-État a pris la forme d'une insistance sur la nécessité d'une autonomie de la société civile. La société civile est conçue comme le lieu d'une vie sociale, économique, associative, culturelle, qui n'est pas contrôlée par l'État, et le terme est utilisé dans la plupart des pays pour souligner la coupure nécessaire entre puissance publique et organisation de la vie sociale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cité Cité de Dieu (la) citoyenneté communisme enfant - 1.HISTOIRE SOCIALE État glasnost Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hobbes Thomas laïcité Marx Karl nature - 1.PHILOSOPHIE perestroïka Politique Rousseau Jean-Jacques séparation de l'Église et de l'État (loi de) totalitarisme

« développées, ont favorisé à partir des années soixante-dix la réflexion sur la société civile, qui est devenue un thème très fréquent.

L'émergence d'une société civile, c'est-à-dire d'une société où les rapports sociaux et civiques l'emportent sur les structures familiales, tribales, communautaires, et où s'épanouit la liberté individuelle, est parfois considérée comme l'une des conditions de progrès pour les pays du tiers-monde.

En France, le courant socialiste proche de Michel Rocard a insisté sur le rôle de la société civile face à l'État.

L'éloge de la société civile s'accompagne parfois d'attaques contre la « classe politique », entachées éventuellement d'antiparlementarisme et de démagogie.

Dans les pays de l'Est, en particulier en Pologne, puis en URSS avec la perestroïka lancée par Mikhaïl Gorbatchev, la critique du parti-État a pris la forme d'une insistance sur la nécessité d'une autonomie de la société civile.

La société civile est conçue comme le lieu d'une vie sociale, économique, associative, culturelle, qui n'est pas contrôlée par l'État, et le terme est utilisé dans la plupart des pays pour souligner la coupure nécessaire entre puissance publique et organisation de la vie sociale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cité Cité de Dieu (la) citoyenneté communisme enfant - 1.HISTOIRE SOCIALE État glasnost Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hobbes Thomas laïcité Marx Karl nature - 1.PHILOSOPHIE perestroïka Politique Rousseau Jean-Jacques séparation de l'Église et de l'État (loi de) totalitarisme. »

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