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soie. n.f., fibre textile naturelle protidique, élaborée par des araignées,

Publié le 09/12/2013

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soie. n.f., fibre textile naturelle protidique, élaborée par des araignées, des mollusques lamellibranches et par les larves de certains papillons ; tissu produit à partir de telles fibres. Seules quelques rares araignées élaborent, en construisant leurs toiles, des fils suffisamment solides pour être recueillis et torsadés en fils textiles ; l'usage artisanal de tels fils ne s'est guère développé qu'aux îles Salomon et à Madagascar (avec quelques ateliers isolés au Viêtnam et au Zaïre). La soie marine, ou byssus, normalement destinée à la fixation de certains mollusques sur un rocher, peut être recueillie en empêchant ces mollusques de se fixer et connaît quelques applications artisanales localisées (Sicile et Calabre par exemple). L'essentiel de la soie est, en fait, sécrété par les larves de certains lépidoptères, qualifiés de bombyx, qui sont des chenilles très voraces, mesurant de 8 à 9 cm à la fin de leur développement, qui s'isolent ensuite dans un cocon constitué d'un fil bobiné pour se transformer en chrysalides. Les soies sauvages sont produites par des chenilles vivant sur de la végétation naturelle, telles que la chenille de l'attacus, ou bombyx de l'ailante, et la chenille de Antheraea mylitta, ou bombyx du chêne. La soie proprement dite est produite par la chenille du Sericaria mori, ou bombyx du mûrier, qui ne se nourrit que des feuilles du mûrier blanc (Morus alba), cultivé à cet effet. Structure et production des fils. Toutes les soies sont constituées d'une fibre centrale résistante entourée d'une gaine visqueuse qui fait adhérer les fils des toiles d'araignées, colle les mollusques au rocher ou donne leur rigidité aux cocons. Dans les soies de lépidoptères, le fil central est en fibroïne et la gaine visqueuse, en séricine (ou grès). Si la transformation de la chrysalide arrive à son terme, le bombyx se libère en perçant le cocon dont le fil continu est alors détruit. On réserve, dans les élevages, un petit nombre de cocons à cette évolution ultime qui assure la reproduction de l'espèce (chaque bombyx femelle pond environ cinq cents oeufs). Toutes les autres chrysalides sont tuées dans de l'eau à 75 o C, qui ramollit par ailleurs la séricine et permet d'isoler un fil superficiel et d'amorcer le dévidage. Chaque cocon porte moins d'un gramme de soie (0,8 g en moyenne) et fournit de 700 à 1 000 m de fibre élémentaire, dont 400 de très haute qualité. On torsade de quatre à dix de ces fils élémentaires pour obtenir un fil textile composite de soie brute suffisamment solide. Il s'agit de la soie grège, de très bel aspect brillant, largement utilisée telle quelle, mais dont l'enveloppe de séricine empêche l'usage de la teinture. Si l'on veut élaborer des soies de couleur, il est nécessaire de décreuser le fil de soie grège dans des bains chauds savonneux qui dissolvent la séricine, puis de le retorsader en l'associant éventuellement à d'autres fils : c'est le moulinage. Les déchets de soie (cocons percés, déchets de dévidage et de moulinage, tronçons de fils de basse qualité, etc.) sont cardés, peignés et torsadés en fils composites : les fils de schappe comportent les filaments les plus longs, et les fils de bourrette comportent les filaments les plus courts. Les cocons doubles sont dévidés par des procédés spéciaux et fournissent une soie irrégulière, dite doupion, dont les tisseurs tirent des effets spéciaux. Complétez votre recherche en consultant : Les livres soie soie soie soie - une fabrique industrielle de soie en Chine, page 4820, volume 9 - tissage de la soie en Afghanistan, page 4820, volume 9 - un canut travaillant sur un métier à bras, page 4820, volume 9 - le triage des cocons en Chine, page 4821, volume 9 Histoire de la soie. L'invention du dévidage des cocons de bombyx eut lieu en Chine, près de 3000 ans avant notre ère, au sein même de la famille impériale qui garda longtemps le monopole de la sériciculture. Ce savoir-faire fut transmis au Japon (IVe siècle de notre ère), à la Perse, puis à Byzance (VIe siècle). La production de soie ne dépassait pas alors les limites de la Méditerranée orientale. Ce sont les croisés qui introduisirent la soie en Occident et suscitèrent les premières productions de tissus (à partir de fils importés) en Sicile, puis en Espagne. La France suivit au XVe siècle, sous l'impulsion de Louis XI, et interdit l'importation des fils et tissus de soie. Cette interdiction ne fut levée qu'en 1550 par Henri II. La sériciculture complète ne s'implanta en France que sous Henri IV et ne cessa de se développer, malgré l'exil des industriels protestants de la spécialité, après la révocation de l'édit de Nantes en 1685. L'apogée fut atteint vers le milieu du XIXe siècle (26 000 tonnes de cocons par an), puis cette industrie déclina et disparut. Les principaux pays producteurs de soie dans le monde sont aujourd'hui, par ordre d'importance décroissante : la Chine, l'Inde, la Corée du Nord, le Japon, l'Ouzbékistan et la Corée du Sud. Les tissus de soie. Ils sont d'une infinie variété. La soie sauvage d'attacus donne le tassar ou le tussah indien (anglicisé en tussor), la soie sauvage d'antheraea, le surah. Certains tissus, dont les noms ne sont pas spécifiques d'un matériau précis, peuvent être tissés en soie (voile, gaz, tulle, jersey, mousseline, satin, velours, reps, etc.). Certains noms de tissus, en revanche, ne concernent que des tissus de soie (crêpe de Chine, faille, foulard, gros-grain, pongé, taffetas, etc.), sauf s'il est clairement explicité qu'ils sont exécutés en fibres synthétiques. Certains tissus de soie ont des vocations fondamentalement décoratives, tels que les brocarts (soie rehaussée de fil d'or ou d'argent), les brocatelles (entièrement en soie et imitant le brocart), les damas (qui allient les deux procédés de tissage différents des taffetas et des satins de soie) ou encore les lampas, tissus de soie polychromes à motifs décoratifs tissés ou brodés. Complétez votre recherche en consultant : Les livres soie - panneau brodé de soie et de filé or, page 4821, volume 9 textiles - soierie lyonnaise datant de 1840, page 5146, volume 9 textiles - tissu chinois ancien, page 5147, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bombyx chenille - 1.ZOOLOGIE chrysalide c ocon costume - Une histoire du costume européen fibre textile lamellibranches lépidoptères mollusques papillons - Les papillons et l'homme Soie (route de la) techniques (histoire des) - L'Antiquité - L'Asie textiles - Histoire des textiles - Introduction Les livres techniques (histoire des) - le tissage de la soie en Chine, page 5084, volume 9

« des fils et tissus de soie.

Cette interdiction ne fut levée qu'en 1550 par Henri II.

La sériciculture complète ne s'implanta en France que sous Henri IV et ne cessa de se développer, malgré l'exil des industriels protestants de la spécialité, après la révocation de l'édit de Nantes en 1685.

L'apogée fut atteint vers le milieu du XIX e siècle (26 000 tonnes de cocons par an), puis cette industrie déclina et disparut.

Les principaux pays producteurs de soie dans le monde sont aujourd'hui, par ordre d'importance décroissante : la Chine, l'Inde, la Corée du Nord, le Japon, l'Ouzbékistan et la Corée du Sud. Les tissus de soie. Ils sont d'une infinie variété.

La soie sauvage d'attacus donne le tassar ou le tussah indien (anglicisé en tussor), la soie sauvage d'antheraea, le surah.

Certains tissus, dont les noms ne sont pas spécifiques d'un matériau précis, peuvent être tissés en soie (voile, gaz, tulle, jersey, mousseline, satin, velours, reps, etc.).

Certains noms de tissus, en revanche, ne concernent que des tissus de soie (crêpe de Chine, faille, foulard, gros-grain, pongé, taffetas, etc.), sauf s'il est clairement explicité qu'ils sont exécutés en fibres synthétiques. Certains tissus de soie ont des vocations fondamentalement décoratives, tels que les brocarts (soie rehaussée de fil d'or ou d'argent), les brocatelles (entièrement en soie et imitant le brocart), les damas (qui allient les deux procédés de tissage différents des taffetas et des satins de soie) ou encore les lampas, tissus de soie polychromes à motifs décoratifs tissés ou brodés. Complétez votre recherche en consultant : Les livres soie - panneau brodé de soie et de filé or, page 4821, volume 9 textiles - soierie lyonnaise datant de 1840, page 5146, volume 9 textiles - tissu chinois ancien, page 5147, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bombyx chenille - 1.ZOOLOGIE chrysalide cocon costume - Une histoire du costume européen fibre textile lamellibranches lépidoptères mollusques papillons - Les papillons et l'homme Soie (route de la) techniques (histoire des) - L'Antiquité - L'Asie textiles - Histoire des textiles - Introduction Les livres techniques (histoire des) - le tissage de la soie en Chine, page 5084, volume 9. »

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