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Sparte ou Lacédémone.

Publié le 09/12/2013

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Sparte ou Lacédémone. en grec Spartè ou Lakedaimôn. ville de la Grèce ancienne, dans le sud du Péloponnèse, sur l'Eurotas. Aujourd'hui à l'écart du site historique dont rien ne demeure et dont des oliveraies occupent l'emplacement, Sparte est le chef-lieu du département de Laconie. 15 000 habitants. Les origines de Sparte. Le site de Sparte, la plaine de l'Eurotas située entre les monts Taygète et Parnon, fut occupé dès l'époque mycénienne ; il correspond dans les textes homériques au royaume de Ménélas. Après l'invasion imputée aux Doriens, la cité elle-même naquit vers 900 avant J.-C. de la réunion de quatre villages. Sparte étendit peu à peu sa domination aux villages voisins, conquit la fertile Messénie aux VIIIe -VIIe siècles avant J.-C., à l'issue de deux guerres acharnées. Elle constitua, vers 550 avant J.-C., une confédération péloponnésienne dont elle prit la direction, et intervint à Samos, Athènes et Sicyone contre la tyrannie. Elle était, à la veille des guerres médiques, la plus puissante des cités grecques, et dominait la quasi-totalité du Péloponnèse, à l'exception d'Argos et de l'Achaïe. Des institutions originales. Deux dynasties de rois, les Agides et les Proclides, régnèrent conjointement sur Sparte. Elles ne possédaient en fait qu'un pouvoir limité, Sparte étant dominée par une oligarchie obéissant à des lois fixées, selon la tradition, par le législateur Lycurgue au IXe siècle avant J.-C. Selon une organisation probablement héritée de l'invasion dorienne, la population était répartie en trois classes. Les descendants des envahisseurs, qui constituaient la minorité des citoyens, ou Égaux (homoioi), étaient voués au métier des armes ; chaque famille se voyait allouer un lot de terres, le kléros, la terre demeurant propriété de l'État. Ces lots étaient cultivés par les hilotes, descendants des populations préexistantes aux Doriens et réduites en servage. Les périèques, enfin, étaient des hommes libres vivant sur les terres soumises par Sparte ; commerçants et artisans, ils ne jouissaient d'aucun droit politique et étaient soumis à l'impôt. Un conseil de trente citoyens de plus de 60 ans, la gérousia, réunissait tous les pouvoirs ; il légiférait assisté de cinq éphores désignés par la gérousia pour un an. L'assemblée du peuple, l'apella, ouverte aux citoyens de plus de 30 ans, ne possédait qu'un rôle consultatif et votait par acclamation. Les Spartiates étaient célèbres pour l'austérité de leur éducation et de leurs moeurs. Élevé en communauté dès l'âge de 7 ans, le jeune citoyen était soumis à une rude discipline, mal nourri d'un maigre brouet et soumis à des brimades afin de l'endurcir. Encaserné jusqu'à 30 ans, il demeurait après cet âge contraint de prendre ses repas en commun et était voué au métier des armes jusqu'à 60 ans. De la guerre du Péloponnèse au déclin de Sparte. Le repliement de Sparte durant les guerres médiques témoigne de son affaiblissement face à Athènes. En 464 avant J.-C., Sparte dut affronter une révolte des hilotes, puis une guerre en Messénie dont elle ne vint à bout que grâce à l'intervention de sa rivale. Le renvoi des troupes athéniennes au lendemain du conflit accrut encore la tension entre les deux cités et, en 461 avant J.-C., Périclès encouragea Argos à faire la guerre à Sparte. En 446 avant J.-C., Athènes dut accepter de traiter. Mais la paix ne fut que de courte durée. En 431 avant J.-C. éclata la guerre du Péloponnèse, dont Sparte sortit victorieuse en 404 avant J.-C. avec la prise d'Athènes. Mais le joug que firent peser les Spartiates sur la Grèce incita Athènes, Corinthe, Thèbes et Argos à s'allier entre elles. En 394 avant J.-C., Sparte vainquit les cités révoltées et crut assurer sa mainmise en concluant une alliance avec la Perse (386 avant J.-C.). Mais elle fut vaincue dès 371 avant J.-C. à Leuctre par le Thébain Épaminondas et perdit la Messénie (370-369 avant J.-C.). Dès lors, repliée sur elle-même, Sparte déclina. Les réformes du roi Agis IV, entre 244 et 241 avant J.-C., et de Cléomène III, entre 235 et 222 avant J.-C., ne parvinrent pas à restaurer la puissance défunte. Elle fut vaincue en 222 avant J.-C. à Sellasie par la ligue Achéenne et la Macédoine, puis sombra dans la tyrannie. Après la conquête romaine (146 avant J.-C.), elle conserva son statut de ville libre. Siège d'un évêché byzantin après le sac d'Alaric à la fin du IVe siècle après J.-C., Sparte, désormais connue sous le nom de Lakédaimonia, fut abandonnée lors de la fondation de Mistra par les Francs (1248). Une ville moderne fut fondée sur le site de l'antique Sparte au XIXe siècle, après l'indépendance grecque. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cléomène - Cléomène III Les livres Grèce - la guerre du Péloponnèse, page 2227, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Achéenne (ligue) Agésilas II Athènes Chilon Confédérations athéniennes Épaminondas éphore Grèce - Histoire - La guerre du Péloponnèse et le déclin des cités Grèce - Histoire - Les guerres médiques et l'hégémonie athénienne Grèce - Histoire - Naissance de la cité hilote Laconie Léonidas Ier Lycurgue Macédoine médiques (guerres) Ménélas péan pédagogie Péloponnèse Périclès roi sacrées (guerres) Taygète Thémistocle Théramène tyran Les médias Grèce - carte physique Les livres Prométhée, page 4136, volume 8 Sparte, page 4862, volume 9

« désormais connue sous le nom de Lakédaimonia, fut abandonnée lors de la fondation de Mistra par les Francs (1248).

Une ville moderne fut fondée sur le site de l'antique Sparte au XIX e siècle, après l'indépendance grecque. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cléomène - Cléomène III Les livres Grèce - la guerre du Péloponnèse, page 2227, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Achéenne (ligue) Agésilas II Athènes Chilon Confédérations athéniennes Épaminondas éphore Grèce - Histoire - La guerre du Péloponnèse et le déclin des cités Grèce - Histoire - Les guerres médiques et l'hégémonie athénienne Grèce - Histoire - Naissance de la cité hilote Laconie Léonidas Ier Lycurgue Macédoine médiques (guerres) Ménélas péan pédagogie Péloponnèse Périclès roi sacrées (guerres) Taygète Thémistocle Théramène tyran Les médias Grèce - carte physique Les livres Prométhée, page 4136, volume 8 Sparte, page 4862, volume 9. »

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