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Strasbourg.

Publié le 10/12/2013

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Strasbourg. chef-lieu du département du Bas-Rhin et de la Région Alsace, sur l'Ill, au confluent de cette rivière et du Rhin. 255 937 habitants. À la tête d'une agglomération de seize communes, elle est aussi le coeur de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS), qui compte vingt-sept communes et 388 483 habitants. Mais la périurbanisation liée à la croissance de la ville dépasse largement les limites de cette communauté. Strasbourg est une vieille cité au riche patrimoine : dominant les grands toits du quartier historique, la cathédrale en grès rose des Vosges, construite du XI e au XV e siècle, dresse à 142 m sa flèche unique (la plus haute d'Europe), achevée en 1439. Elle est célèbre pour les trois portails de sa façade et pour son horloge astronomique du XVIe siècle, et est reconnue comme une oeuvre majeure de l'architecture gothique. À son pied, la maison Kammerzel date aussi de la Renaissance, et la pharmacie du Cerf remonte à 1268. De nombreux musées occupent les édifices bordant l'Ill : palais Rohan, construit au début du XVIIIe siècle ; maisons médiévales et Renaissance de l'OEuvre-Notre-Dame, ancienne Douane et ancienne Grande Boucherie, du XVIe siècle. La Petite France est un ancien quartier de tanneurs et de meuniers ; fermant la perspective de ses quais fleuris et des maisons à colombages de la rue au Blé, les « ponts couverts » ont conservé leurs trois tours médiévales. Les fonctions de Strasbourg. Sa situation de carrefour, sur le Rhin, fait de Strasbourg une ville européenne d'échanges, dotée d'un port (avec un trafic annuel de près de 10 millions de tonnes), d'un réseau autoroutier, d'une gare et d'un aéroport (Strasbourg-Entzheim) que desservent de nombreuses lignes internationales. L'activité industrielle est associée, depuis le milieu du XIXe siècle, à cette fonction de carrefour d'échanges : aujourd'hui, 40 000 emplois sont assurés dans plus de 300 usines (agroalimentaire, métallurgie, mécanique, matériel électrique, raffinage du pétrole, imprimerie, etc.). Mais c'est de loin le secteur tertiaire qui est le plus développé : il assure à 132 600 actifs 71 % des emplois. Avec trois universités, plusieurs grandes écoles, un pôle de recherche dans les biotechnologies et le biomédical, etc., Strasbourg compte plus de 30 000 étudiants. La ville connaît aussi une vie culturelle intense, organisant des festivals de théâtre et de musique, disposant de très nombreux musées et bibliothèques. La vocation européenne de Strasbourg est aussi institutionnelle, la ville étant le siège du Conseil de l'Europe et du Parlement européen. L'histoire de la ville. C'est avec le camp légionnaire romain d'Argentoratum, fondé vers 15 avant J.-C. à l'époque d'Auguste, que commença l'histoire de la ville. Délaissé, le camp fut reconstruit vers 75 par les empereurs Vespasien et Domitien, au coeur du système de routes qui formait la frontière avec les peuples germaniques. Ce limes tint bon jusqu'aux invasions des Alamans (battus par Julien l'Apostat en 357) et des Huns (451), malgré l'invasion des Suèves, des Vandales et des Alains. La ville germanisée prit le nom de Strateburgum, « ville des routes ». En 842, les Carolingiens Charles le Chauve et Louis le Germanique, fils de Louis le Pieux, y prêtèrent le Serment de Strasbourg, transmis par l'historien Nithard ; ce traité d'alliance dirigé contre leur frère Lothaire est le premier texte bilingue (roman et germanique) connu. La ville fut incorporée à la Lotharingie en 843, puis à la Germanie (870). Centre commercial important, au carrefour des routes vers les Flandres, l'Europe centrale, l'Italie, Strasbourg devint en 1201 ville libre d'empire. Administrée par ses évêques et ses échevins, elle se donna en 1482 une Constitution qui partageait le pouvoir entre patriciat, métiers et des conseils garants d'une représentation plus populaire. Le renom intellectuel de Strasbourg s'accrut après le séjour de Gutenberg (1434-1437), le développement des imprimeries et des ateliers de peinture. La ville adopta officiellement la Réforme dès 1529, et fut dès lors un refuge pour les protestants français (Calvin). Johannes Sturm y fonda un gymnase, devenu en 1621 l'université de Strasbourg. Ville frontière, Strasbourg connut pendant la guerre de Trente Ans une période plus troublée. Elle resta indépendante après les traités de Westphalie (1648), mais Louis XIV, qui convoitait ce carrefour stratégique, l'occupa en 1681. Bien acceptée par la population, la souveraineté française fut reconnue, malgré la colère des princes allemands, par les Articles d'Illkirch ; la ville, qui conservait ses privilèges, fut fortifiée par Vauban en 1687. Strasbourg se mobilisa en 1789 pour la Révolution ; en 1792, Rouget de Lisle présenta au maire, Philippe de Dietrich, le Chant de guerre de l'armée du Rhin, qui allait devenir la Marseillaise. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la ville connut une croissance rapide (faïences et porcelaines) et resta un centre d'échanges culturels. Après le siège de Strasbourg (13 août au 28 septembre 1870), la ville, conquise avec l'Alsace-Lorraine, fut annexée par l'Allemagne ; les Allemands construisirent alors une ville nouvelle symbolisée par des édifices modernes avec, entre autres, la bibliothèque. Revenue à la France en 1918, Strasbourg fut de nouveau occupée en 1940, jusqu'à sa libération le 23 novembre 1944 par la 2e division blindée du général Leclerc. Menacée de nouveau par les Allemands en janvier 1945, la ville fut sauvée par une division algérienne envoyée par le général De Lattre de Tassigny. Son centre ancien souffrit gravement des bombardements, mais le redressement économique fut rapide. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alsace Alsace CEE - Les institutions céramique - Histoire de la céramique - La production française communauté urbaine Conseil de l'Europe Dietrich (Philippe Frédéric, baron de) gothique - Architecture - Le gothique rayonnant (1250-1400) et flamboyant (13801540) Ill Lothaire - Lothaire Ier Marseillaise (la) Parlement européen Rhin Rhin [Bas-] (67) Rohan (hôtel de) Strasbourg (Percussions de) Les natifs de ce lieu Érard Arp Hans ou Jean Bethe Hans Albrecht Brant Sebastian Dadelsen (Jean-Paul de) Diehl Charles Dietrich (Philippe Frédéric, baron de) Doré Gustave Fischart Johann Foucauld (Charles Eugène, vicomte de Foucauld de Pont-Briand, le père de) Kellermann François Étienne Christophe Kléber Jean-Baptiste Marceau (Marcel Mangel, dit Marcel) Munch Charles Ratisbonne Louis Reibel Guy Rich Claude Tussaud Marie Waldteufel Émile Les médias Europe - carte physique Europe - carte politique France - carte des départements et des Régions Rhin [Bas-] (67) - carte physique Les livres Alsace - salle de brassage de la brasserie Kronenbourg à Strasbourg, page 178, volume 1 Alsace - une usine de cellulose dans la zone portuaire de Strasbourg, page 178, volume 1 gothique - la grande rose de la façade ouest de la cathédrale de Strasbourg, page 2198, volume 4 Ill, page 2443, volume 5 orgue - le grand orgue de la cathédrale de Strasbourg, page 3624, volume 7 Strasbourg - vue aérienne du centre-ville, page 4903, volume 9 Strasbourg - la Petite France, page 4903, volume 9

« renom intellectuel de Strasbourg s'accrut après le séjour de Gutenberg (1434-1437), le développement des imprimeries et des ateliers de peinture.

La ville adopta officiellement la Réforme dès 1529, et fut dès lors un refuge pour les protestants français (Calvin). Johannes Sturm y fonda un gymnase, devenu en 1621 l'université de Strasbourg.

Ville frontière, Strasbourg connut pendant la guerre de Trente Ans une période plus troublée. Elle resta indépendante après les traités de Westphalie (1648), mais Louis XIV, qui convoitait ce carrefour stratégique, l'occupa en 1681.

Bien acceptée par la population, la souveraineté française fut reconnue, malgré la colère des princes allemands, par les Articles d'Illkirch ; la ville, qui conservait ses privilèges, fut fortifiée par Vauban en 1687.

Strasbourg se mobilisa en 1789 pour la Révolution ; en 1792, Rouget de Lisle présenta au maire, Philippe de Dietrich, le Chant de guerre de l'armée du Rhin , qui allait devenir la Marseillaise . Aux XVIII e et XIX e siècles, la ville connut une croissance rapide (faïences et porcelaines) et resta un centre d'échanges culturels.

Après le siège de Strasbourg (13 août au 28 septembre 1870), la ville, conquise avec l'Alsace-Lorraine, fut annexée par l'Allemagne ; les Allemands construisirent alors une ville nouvelle symbolisée par des édifices modernes avec, entre autres, la bibliothèque.

Revenue à la France en 1918, Strasbourg fut de nouveau occupée en 1940, jusqu'à sa libération le 23 novembre 1944 par la 2 e division blindée du général Leclerc.

Menacée de nouveau par les Allemands en janvier 1945, la ville fut sauvée par une division algérienne envoyée par le général De Lattre de Tassigny.

Son centre ancien souffrit gravement des bombardements, mais le redressement économique fut rapide. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alsace Alsace CEE - Les institutions céramique - Histoire de la céramique - La production française communauté urbaine Conseil de l'Europe Dietrich (Philippe Frédéric, baron de) gothique - Architecture - Le gothique rayonnant (1250-1400) et flamboyant (1380- 1540) Ill Lothaire - Lothaire Ier Marseillaise (la) Parlement européen Rhin Rhin [Bas-] (67) Rohan (hôtel de) Strasbourg (Percussions de) Les natifs de ce lieu Érard Arp Hans ou Jean Bethe Hans Albrecht Brant Sebastian. »

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