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sylviculture.

Publié le 10/12/2013

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sylviculture. n.f., partie de l'agriculture qui traite de l'entretien et de l'exploitation des arbres forestiers. La sylviculture a pour objet la production de bois. Elle comporte un certain nombre de règles et de techniques concernant la création, l'entretien, l'exploitation, le renouvellement des peuplements. L'ensemble doit aboutir à une gestion rationnelle qui prenne en compte, outre la production de bois, la protection du milieu et de son écosystème, et, éventuellement, pour certaines forêts proches des grandes villes, l'aménagement en zones de loisirs. La sylviculture s'est développée à partir du XVIIIe siècle sous l'impulsion de René Antoine Ferchault de Réaumur et de Duhamel du Monceau qui, les premiers en France, s'intéressèrent à la biologie des espèces arborescentes. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, de vastes reboisements artificiels furent entrepris en France pour valoriser des régions incultes ou protéger des sols, sur dunes ou sur pentes, soumis à une forte érosion. Les landes de Gascogne, la Sologne, des régions montagneuses furent ainsi semées ou plantées. Cependant, conduits sans règles, ces reboisements ne furent pas toujours suivis de succès, car ils étaient souvent formés d'une seule essence ou d'essences mal adaptées aux sols et aux climats. C'est pourtant sous l'impulsion des reboiseurs que des règles et des techniques de l'agriculture commencèrent à être appliquées à la forêt. Travail des sols, mécanisation, choix des essences, conduite des peuplements s'appuyèrent sur la connaissance des milieux (conditions pédologiques et climatiques), des exigences des espèces et de leurs qualités économiques. La gestion de la forêt est aujourd'hui coordonnée en France par l'Office national des forêts (ONF). Un peuplement forestier résulte d'une régénération par rejets de souches, d'ensemencement naturel ou non, ou d'une plantation. Les peuplements denses de jeunes sujets, ou fourrés, favorisent l'allongement des tiges, la mort des branches basses (élagage naturel). Au fur et à mesure de la croissance des jeunes plants, des coupes claires sont pratiquées pour éliminer les espèces indésirables et les individus de mauvaise venue, et pour donner à chaque individu sélectionné un espace suffisant pour son développement. Plusieurs éclaircies sont pratiquées successivement. Au fourré constitué de jeunes arbres de 1 à 2 m de haut succèdent le gaulis, le perchis, puis, lorsque les troncs mesurent plus de 30 cm, la futaie. La futaie régulière, ou équienne, est généralement constituée d'une essence dominante. À l'âge adulte, c'est une forêt claire, appréciée du promeneur. Les futaies jardinées, préférées en montagne, comportent plusieurs espèces : des hêtres, des sapins, des épicéas. Elles paraissent plus naturelles. Les coupes ne concernent que des sujets âgés, dispersés, pour éviter de dénuder brutalement les sols qui seraient alors soumis à l'érosion. L'aménagement d'une futaie est l'objet d'une prévision à long terme qui dépend des essences dominantes : de 50 à 70 ans pour les peupliers, de 50 à 150 ans pour les conifères, de 120 à 150 ans pour les hêtres, de 160 à 250 ans pour les chênes. Les futaies fournissent des bois d'oeuvre ou des bois d'industrie : déroulage (contreplaqués, emballages), triturage (agglomérés, pâte à papier). Le régime du taillis est appliqué à des essences qui, après la coupe, émettent facilement des rejets sur les souches : chêne, charme, châtaignier, noisetier. Plusieurs brins se développent sur la même souche et forment une cépée. La concurrence entre les brins limite leur croissance, et les taillis doivent être exploités au bout de trente ans environ. Ils fournissent du bois de chauffage. On tend aujourd'hui à convertir les taillis en « taillis sous futaie », en conservant, lors des coupes, des sujets isolés, ou baliveaux. À chaque nouvelle coupe, on conserve de nouveaux baliveaux, les plus âgés devenant des « modernes », puis des « anciens » qui sont exploités vers 120 ans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbres - Les utilisations de l'arbre bois - 1.BOTANIQUE forêt - Histoire de la forêt française - Le renouveau à partir du XIXe siècle forêt - Les richesses de la forêt France - Géographie - La vie économique - La sylviculture futaie reboisement Les médias sylviculture - production mondiale de bois rond industriel Les livres déforestation, page 1409, volume 3 sylviculture - pépinière de résineux au Québec, page 4977, volume 9 sylviculture - l'exploitation et la régénération des forêts, page 4978, volume 9

« futaies fournissent des bois d'œuvre ou des bois d'industrie : déroulage (contreplaqués, emballages), triturage (agglomérés, pâte à papier). Le régime du taillis est appliqué à des essences qui, après la coupe, émettent facilement des rejets sur les souches : chêne, charme, châtaignier, noisetier.

Plusieurs brins se développent sur la même souche et forment une cépée.

La concurrence entre les brins limite leur croissance, et les taillis doivent être exploités au bout de trente ans environ.

Ils fournissent du bois de chauffage. On tend aujourd'hui à convertir les taillis en « taillis sous futaie », en conservant, lors des coupes, des sujets isolés, ou baliveaux.

À chaque nouvelle coupe, on conserve de nouveaux baliveaux, les plus âgés devenant des « modernes », puis des « anciens » qui sont exploités vers 120 ans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbres - Les utilisations de l'arbre bois - 1.BOTANIQUE forêt - Histoire de la forêt française - Le renouveau à partir du XIXe siècle forêt - Les richesses de la forêt France - Géographie - La vie économique - La sylviculture futaie reboisement Les médias sylviculture - production mondiale de bois rond industriel Les livres déforestation, page 1409, volume 3 sylviculture - pépinière de résineux au Québec, page 4977, volume 9 sylviculture - l'exploitation et la régénération des forêts, page 4978, volume 9. »

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