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tapis.

Publié le 10/12/2013

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tapis. n.m., pièce textile, plus ou moins épaisse, servant à recouvrir une table ou le sol d'une pièce. L'Orient, qui l'a inventé (le plus ancien tapis connu, trouvé dans une tombe scythe du mont Altaï, date du Ve ou IVe siècle avant J.-C.), lui accorde un rôle très fonctionnel dans l'ameublement, tandis que l'Occident (où il s'est développé depuis l'introduction des procédés de fabrication mécaniques) lui accorde désormais un rôle plutôt décoratif. On distingue les tapis noués (noeuds symétriques ou asymétriques) et les tapis tissés (tissage plat simple ou complexe). Les plus célèbres sont les tapis d'Orient, particulièrement les persans. Technique. La technique classique consiste à tisser des fils de couleur noués sur une chaîne tendue verticalement (haute lisse) de manière à produire d'heureuses combinaisons de lignes et de tons. Suivant la façon dont on noue les fils sur la chaîne, on obtient le point de Smyrne ou de Ghiordès, symétrique, ou le point de Senneh, asymétrique. Cette technique a connu son apogée du XVIe au XVIIIe siècle, au Proche-Orient et en Perse, où les méthodes de fabrication et les motifs traditionnels se sont maintenus jusqu'au XIXe siècle. Tapis d'Orient. Les plus célèbres sont les tapis de Perse, nommés selon leur origine et leurs motifs. Les tapis d'Ispahan, de Téhéran et de Kerman représentent généralement des plantes, des animaux ou des personnages, tandis que ceux de Tabriz, de Sehna, de Hamad?n et du Khor?s?n ont souvent des motifs très stylisés allant jusqu'à l'abstraction. Les tapis d'Asie Mineure (Turquie d'Asie), servant d'ordinaire aux dévotions de la religion musulmane, représentent souvent une niche à prière. Les plus remarquables sont ceux de Smyrne, d'Ushak, de Kula et de Ghiordès. Les tapis de Smyrne imitent parfois les motifs persans. Les tapis du Caucase se distinguent par leur décoration géométrique. Parmi les tapis d'Asie centrale, il faut mentionner ceux d'Afgh?nist?n, de teinte rouge sombre, souvent ornés de grands octogones et rehaussés de touches blanches, et ceux de Boukhara, rouges, avec pour motif principal une rose très stylisée. Ces tapis d'Orient ont toujours été recherchés pour la splendeur des coloris et de leur décoration. Ils présentent un très grand nombre de noeuds (1 million au m2 dans certains tapis de Perse). Néanmoins, depuis le XIXe siècle, leur qualité a souvent baissé. Les colorants d'origine végétale reculent devant les colorants de synthèse, qui peuvent d'ailleurs donner d'excellents résultats lorsqu'ils sont bien employés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats islam - Beaux-arts Les livres tapis chinois, XIXe siècle, page 5033, volume 9 tapis de Samarcande, XVIIIe siècle, page 5033, volume 9 tapis de l'Inde moghole, fin XVIe-début XVIIe siècle, page 5033, volume 9 tapis de selle tekké, Boukhara, XIXe siècle, page 5033, volume 9 tapis d'Iran, vers 1620, page 5034, volume 9 tapis - kilim du Caucase, page 5034, volume 9 tapis de prière de Ghiordes (Asie Mineure), XVIIIe siècle, page 5034, volume 9 Iran - séchage des tapis, produits d'un artisanat traditionnel de grande qualité, page 2578, volume 5 Tapis d'Europe. C'est au IXe siècle que l'on a commencé à confectionner des tapis en Europe, dans les monastères. Les croisades ont stimulé le goût de la tapisserie, et, du XIe au XIVe siècle, des fabriques de tapis, dont celle des Gobelins, se sont ouvertes à Paris et dans les Flandres. La manufacture de la Savonnerie et celle d'Aubusson produisaient des tapis de caractère purement européen, tant par la façon que par les motifs, à partir du XVIIe siècle, tandis que la manufacture anglaise d'Axminster, établie au XVIIIe siècle, reprenait les traditions orientales. Au XIXe siècle, la fabrication mécanique s'est généralisée (moquette de Bruxelles, Axminster, Wilton), sans faire disparaître la confection à la main et au point noué (Cogolin). Complétez votre recherche en consultant : Les livres tapis portugais de Beiris, XVIIe siècle, page 5034, volume 9 tapis de la Savonnerie, d'époque Louis XIV, page 5034, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aubusson Boukhara Gobelins (tapisserie des) islam - Beaux-arts Turquie - Arts - Beaux-arts

« tapis de selle tekké, Boukhara, XIXe siècle, page 5033, volume 9 tapis d'Iran, vers 1620, page 5034, volume 9 tapis - kilim du Caucase, page 5034, volume 9 tapis de prière de Ghiordes (Asie Mineure), XVIIIe siècle, page 5034, volume 9 Iran - séchage des tapis, produits d'un artisanat traditionnel de grande qualité, page 2578, volume 5 Tapis d'Europe. C'est au IX e siècle que l'on a commencé à confectionner des tapis en Europe, dans les monastères.

Les croisades ont stimulé le goût de la tapisserie, et, du XI e au XIV e siècle, des fabriques de tapis, dont celle des Gobelins, se sont ouvertes à Paris et dans les Flandres.

La manufacture de la Savonnerie et celle d'Aubusson produisaient des tapis de caractère purement européen, tant par la façon que par les motifs, à partir du XVII e siècle, tandis que la manufacture anglaise d'Axminster, établie au XVIII e siècle, reprenait les traditions orientales.

Au XIX e siècle, la fabrication mécanique s'est généralisée (moquette de Bruxelles, Axminster, Wilton), sans faire disparaître la confection à la main et au point noué (Cogolin). Complétez votre recherche en consultant : Les livres tapis portugais de Beiris, XVIIe siècle, page 5034, volume 9 tapis de la Savonnerie, d'époque Louis XIV, page 5034, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aubusson Boukhara Gobelins (tapisserie des) islam - Beaux-arts Turquie - Arts - Beaux-arts. »

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