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température, n.

Publié le 10/12/2013

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température, n.f., grandeur mesurant l'état de chaleur d'un corps, reliée à son énergie thermique ; la notion familière de température est reliée au « degré de chaleur » d'un corps. Elle permet d'indiquer quelle est la direction du flux de chaleur qui apparaît lorsque deux corps de températures différentes sont placés en contact, flux qui va du plus chaud (dont la température est la plus élevée) au plus froid (dont la température est la plus basse). La température est une quantité intensive, c'est-à-dire indépendante de la quantité de matière présente dans le corps considéré. On peut utiliser comme thermomètre (voir ce mot) pour repérer une température tout objet dont une ou plusieurs des propriétés physiques (volume d'un fluide, résistance électrique d'un conducteur, etc.) varient de manière reproductible et monotone avec la température. Les échelles de température sont habituellement définies à partir de phénomènes physiques reproductibles, tels que les points de fusion et d'ébullition de l'eau à la pression atmosphérique. Les températures ainsi repérées le sont sur une échelle empirique, dépendante du type de thermomètre utilisé. La thermodynamique permet de définir une échelle absolue de température, indépendante de tout thermomètre, dont l'unité est le kelvin (K), en mémoire de lord Kelvin qui fut le premier à la proposer. Sur cette échelle, toute température est positive, supérieure au zéro absolu, point asymptotique qu'il est impossible d'atteindre. Un corps au zéro absolu ne peut pas céder d'énergie sous forme de chaleur. Le kelvin est défini en assignant la valeur 273,16 K à la température thermodynamique du point triple de l'eau (température fixe à laquelle la glace, l'eau liquide et la vapeur d'eau sont simultanément en équilibre). Cette valeur a été choisie de telle sorte que les points 0 o C et 100 o C de l'échelle Celsius, dont le degré est égal au kelvin, correspondent au point de fusion et d'ébullition de l'eau sous la pression atmosphérique normale. La chaleur est définie comme étant l'énergie cinétique associée aux mouvements d'agitation moléculaires d'un système. La température peut alors être interprétée comme mesurant l'énergie cinétique moyenne des particules qui composent l'objet considéré. Elle doit cependant être considérée comme une quantité macroscopique, qui ne prend son sens que dans le cadre d'une description thermodynamique du système. La gamme des températures rencontrées dans l'Univers est extrêmement étendue. Les températures les plus basses qui soient produites en laboratoire sont de l'ordre du millième de degré Kelvin. La température au centre du Soleil est estimée à environ 10 millions de degrés Kelvin. La température terrestre. La température est un élément du climat. Elle se mesure à l'aide du thermomètre. On distingue la température réelle (température enregistrée en un lieu précis, à une date précise, à une heure précise), la température moyenne diurne, ou température moyenne de la journée, la température moyenne mensuelle et la température moyenne annuelle. La notion de température moyenne mensuelle est importante, car elle permet, par comparaison d'un mois à l'autre, d'étudier les variations de température au cours de l'année. La différence des moyennes des deux mois extrêmes donne l'amplitude annuelle moyenne (exemple Paris : janvier + 2 o C, juillet + 18 o C, amplitude annuelle : 16 o C). On peut aussi comparer les températures extrêmes (à Verkhoïansk, ville de Sibérie orientale, les températures extrêmes atteignent + 29 o C en été et - 69 o C en hiver, donc une amplitude des extrêmes de 98 o C). L'amplitude diurne est la différence de température entre le jour et la nuit. Pour établir une carte des températures, on rejoint par des lignes les points d'égale température. Les lignes ainsi obtenues sont appelées isothermes. La température varie en un même lieu suivant les heures et les saisons (inclinaison plus ou moins grande des rayons du soleil). La température varie aussi avec la latitude, les rayons du soleil étant de plus en plus obliques à mesure qu'on s'éloigne de l'équateur. Ce qui conduit à distinguer une zone intertropicale, des zones tempérées et des zones polaires. Dans la zone intertropicale, les températures sont toujours élevées (températures moyennes annuelles supérieures à 20 o C), car les rayons du soleil sont toute l'année proches de la verticale à midi. Les régions les plus chaudes se situent à la latitude des tropiques, là où le soleil passe au solstice : à Timimoun, au Sahara, on enregistre une température moyenne annuelle de + 29,2 o C. Les zones tempérées sont celles où la température moyenne est comprise entre 0 o C et + 20 o C. Les zones polaires sont celles où la température moyenne est inférieure à 0 o C. La région antarctique se trouve être la région la plus froide (en raison de sa masse continentale et des hautes altitudes). On y a enregistré la température la plus basse du globe : - 92,7 o C, le 16 juillet 1958, à 50 km du pôle Sud, à 3 000 m d'altitude. La température varie avec l'altitude, car l'épaisseur de la couche d'air diminuant à mesure qu'on s'élève, l'air retient de moins en moins la chaleur solaire. En règle générale, la température diminue régulièrement de 0,6 o C par 100 mètres. C'est ce qui explique qu'un peuplement important fut possible sur les hauts plateaux des régions situées dans la zone intertropicale (ainsi, Quito, dans l'Équateur, doit sa moyenne annuelle de température de 13 o C à son altitude de 2 800 m). La température varie, enfin, selon la proximité plus ou moins grande de la mer, car les océans et les mers se réchauffent et se refroidissent plus lentement que les continents. Les côtes ouest du Canada ou de la Norvège ont, en janvier, des températures voisines de 0 o C, alors qu'à la même latitude on enregistre à l'intérieur - 20 o C et parfois même - 30 o C. Ces influences maritimes peuvent être accentuées par des courants chauds ou amorties par des courants froids. La température exerce une influence décisive sur la répartition des plantes et des animaux à la surface du globe, et elle conditionne, dans une large mesure, les activités humaines. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats climat - Les éléments du climat météorologie - La prévision du temps météorologie - Les mouvements de l'atmosphère météorologie - Nuages et précipitations tropiques - Les caractères climatiques - Une absence de période de refroidissement marqué La température du corps humain. La température centrale du corps peut être évaluée par la mesure de la température rectale (thermomètre dans l'anus), axillaire (thermomètre sous le bras) ou sublinguale (thermomètre sous la langue). La température corporelle normale chez l'homme est de 37 o C. On parle d'hyperthermie, ou de fièvre, pour une température corporelle supérieure à 38 o C. Généralement provoquée par une infection, elle peut aussi être due à un syndrome inflammatoire ou à des désordres neurovégétatifs. La fièvre ne constitue pas, en tant que telle, une maladie, mais le symptôme d'une maladie. On parle d'hypothermie pour une température corporelle inférieure à 35 o C : elle est provoquée le plus souvent par une exposition prolongée au froid. La température des animaux. L'oxydation des substances nutritives produit la chaleur animale. Celle-ci varie selon l'intensité de l'oxydation. Les animaux à sang chaud, ou homéothermes (mammifères et oiseaux), ont une température constante, indépendante du milieu extérieur : chez les mammifères, cette température est de 35,5 o C, souvent plus élevée chez les petites espèces. En cas d'hibernation, elle peut accuser une forte baisse et, chez la chauve-souris par exemple, n'être plus que de 1 à 2 o C au-dessus de la température ambiante. Les oiseaux, chez qui l'oxydation est très intense, ont une température de 39,5 o C à 44 o C. Les reptiles, les batraciens, les poissons et les invertébrés sont des animaux à sang froid, ou poïkilothermes : leur température dépend de celle du milieu où ils vivent. Ils peuvent cependant fournir une certaine quantité de chaleur à ce milieu. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amplitude thermique chaleur équilibre thermique fièvre hypothermie météorologie - La prévision du temps météorologie - Les mouvements de l'atmosphère météorologie - Nuages et précipitations poïkilotherme (animal) thermodynamique thermomètre thermorégulation tropiques - Les caractères climatiques - Une absence de période de refroidissement marqué Les livres variations climatiques, page 5424, volume 10

« température.

Les lignes ainsi obtenues sont appelées isothermes. La température varie en un même lieu suivant les heures et les saisons (inclinaison plus ou moins grande des rayons du soleil).

La température varie aussi avec la latitude, les rayons du soleil étant de plus en plus obliques à mesure qu'on s'éloigne de l'équateur.

Ce qui conduit à distinguer une zone intertropicale, des zones tempérées et des zones polaires.

Dans la zone intertropicale, les températures sont toujours élevées (températures moyennes annuelles supérieures à 20 oC), car les rayons du soleil sont toute l'année proches de la verticale à midi.

Les régions les plus chaudes se situent à la latitude des tropiques, là où le soleil passe au solstice : à Timimoun, au Sahara, on enregistre une température moyenne annuelle de + 29,2 oC.

Les zones tempérées sont celles où la température moyenne est comprise entre 0 oC et + 20 oC.

Les zones polaires sont celles où la température moyenne est inférieure à 0 oC.

La région antarctique se trouve être la région la plus froide (en raison de sa masse continentale et des hautes altitudes).

On y a enregistré la température la plus basse du globe : - 92,7 oC, le 16 juillet 1958, à 50 km du pôle Sud, à 3 000 m d'altitude.

La température varie avec l'altitude, car l'épaisseur de la couche d'air diminuant à mesure qu'on s'élève, l'air retient de moins en moins la chaleur solaire.

En règle générale, la température diminue régulièrement de 0,6 oC par 100 mètres.

C'est ce qui explique qu'un peuplement important fut possible sur les hauts plateaux des régions situées dans la zone intertropicale (ainsi, Quito, dans l'Équateur, doit sa moyenne annuelle de température de 13 oC à son altitude de 2 800 m).

La température varie, enfin, selon la proximité plus ou moins grande de la mer, car les océans et les mers se réchauffent et se refroidissent plus lentement que les continents.

Les côtes ouest du Canada ou de la Norvège ont, en janvier, des températures voisines de 0 oC, alors qu'à la même latitude on enregistre à l'intérieur - 20 oC et parfois même - 30 oC.

Ces influences maritimes peuvent être accentuées par des courants chauds ou amorties par des courants froids. La température exerce une influence décisive sur la répartition des plantes et des animaux à la surface du globe, et elle conditionne, dans une large mesure, les activités humaines. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats climat - Les éléments du climat météorologie - La prévision du temps météorologie - Les mouvements de l'atmosphère météorologie - Nuages et précipitations tropiques - Les caractères climatiques - Une absence de période de refroidissement marqué La température du corps humain. La température centrale du corps peut être évaluée par la mesure de la température rectale (thermomètre dans l'anus), axillaire (thermomètre sous le bras) ou sublinguale (thermomètre sous la langue).

La température corporelle normale chez l'homme est de 37 oC.

On parle d'hyperthermie, ou de fièvre, pour une température corporelle supérieure à 38 oC.

Généralement provoquée par une infection, elle peut aussi être due à un syndrome inflammatoire ou à des désordres neurovégétatifs.

La fièvre ne constitue pas, en tant que telle, une maladie, mais le symptôme d'une maladie.

On parle d'hypothermie pour une. »

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