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thé. n.m., boisson préparée avec les feuilles du théier (Camellia

Publié le 11/12/2013

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thé. n.m., boisson préparée avec les feuilles du théier (Camellia [ou Thea] sinensis), plante originaire d'Asie du Sud-Est, où elle se trouve encore à l'état sauvage. Les théiers cultivés se répartissent en deux variétés : le théier de Chine et le théier de l'Assam. Ce dernier a des feuilles plus longues et plus larges. Il est moins rustique et se cultive surtout en Inde, au Sri Lanka (Ceylan), à Java et au Brésil. À l'état sauvage, le théier peut atteindre 15 m de haut, mais, dans les plantations, on l'élague à 1 m pour faciliter la cueillette. Il exige une humidité atmosphérique régulière, mais pas trop élevée. La feuille, persistante, est ovale, étroite et vernissée. La fleur, solitaire, est blanche ou rose. L'homme utilise les jeunes feuilles, riches en tanin, en arômes et en caféine, appelée parfois théine. La teneur en caféine est plus élevée que dans le grain de café. Elle diminue à mesure que la feuille vieillit. La récolte se fait à la main, plusieurs fois par an. Les feuilles sont classées par catégories. Les plus jeunes, qui ne sont pas encore épanouies, sont les meilleures. Elles donnent le pekoe. Si on leur adjoint les feuilles suivantes, jusqu'à la quatrième au plus, on obtient le souchong. Les feuilles plus âgées et les tiges constituent une qualité inférieure appelée pouchong. Le mélange de feuilles d'âges différents donne le congou. Les feuilles sont préparées de deux façons différentes. Torréfiées dès la récolte, elles constituent les thés verts, dont une qualité est dite thé de l'empereur, et les thés jaunes. Ces thés se consomment en Chine, au Japon et au Brésil. Les feuilles peuvent aussi être séchées, puis roulées à la main ou à la machine, ce qui provoque une rupture des tissus. Cette opération favorise la fermentation, qui donne sa couleur et son arôme au thé noir, celui que préfèrent les Européens. Le thé en brique est constitué de tablettes obtenues en comprimant des déchets en présence de vapeur d'eau. Il se consomme en Asie. Les thés vendus dans le commerce sont souvent des mélanges de qualités différentes, provenant de plusieurs pays, surtout d'Inde, du Sri Lanka, de Chine, du Japon et d'Indonésie. Le thé se trouve mentionné dans des documents chinois datant du IVe s iècle de notre ère. Son usage se répandit au Japon au XII e siècle, parallèlement à la pénétration de la civilisation chinoise et de la religion bouddhiste. Ce sont des prêtres bouddhistes qui créèrent la cérémonie japonaise du thé, chanoyu ; son but est de donner à l'âme la sérénité indispensable à la méditation. Le thé fut introduit en Europe au XVII e siècle par les Hollandais. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assam Darjeeling excitant Fujian Japon - Histoire - Guerres, ligues et mutations culturelles maté théine tropiques - L'agriculture dans les pays tropicaux - L'agriculture de plantation Les médias thé - production mondiale Les livres Burundi - une plantation de thé à Teza, page 784, volume 2 Kenya - plantation de thé à Kericho, page 2738, volume 5 Sri Lanka - cueillette du thé, page 4878, volume 9 thé - les principales qualités de thé noir, page 5152, volume 9 thé - tri des feuilles, au Sri Lanka, page 5152, volume 9 thé - cérémonie du thé dans une « maison de thé », au Japon, page 5152, volume 9 thé - une usine de conditionnement du thé, à l'île Maurice, page 5152, volume 9 URSS - culture du thé dans un sovkhoze de Géorgie, page 5384, volume 10 thé - une plantation de thé dans le sud de l'Inde au Kerala, page 5152, volume 9

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