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Togo. État de l'Afrique occidentale, riverain du golfe de Guinée, entre

Publié le 11/12/2013

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Togo. État de l'Afrique occidentale, riverain du golfe de Guinée, entre le Ghana et le Bénin. Selon la Constitution de 1992 faisant suite à celle de 1979, le Togo conserve un régime présidentiel où l'ancien parti unique (le Rassemblement du peuple togolais) a gardé la prépondérance. Il existe une Assemblée nationale, mais l'essentiel du pouvoir est concentré dans les mains du président (le général Eyadema depuis 1967). Après les graves émeutes de 1991, celui-ci avait consenti à la création d'un poste de Premier ministre, sans qu'il en résulte de véritable démocratisation. Géographie. Étroit (100 km) et allongé (500 km), perpendiculaire à la côte, le Togo présente de grandes diversités géographiques. L'Atakora, une chaîne montagneuse d'orientation sudouest/nord-est, coupe le pays en diagonale et se prolonge au Bénin voisin. Cette ligne de relief, qui culmine à près de 1 000 m d'altitude et qui est constituée de schistes précambriens, est bordée de part et d'autre par des plateaux, puis, aux deux extrémités du pays, par des plaines alluviales. La plaine septentrionale est drainée par l'Oti, qui appartient au réseau hydrographique de la Volta. La plaine méridionale correspond au bassin du fleuve Mono et de deux petits cours d'eau (Haho et Sio). Cette plaine se termine par des lagunes et un cordon littoral. Les pluies sont faibles dans le Nord, mais aussi dans le Sud (900 mm), région abritée du flux de mousson. Elles atteignent leur maximum dans l'Atakora (1 600 mm). En conséquence, la végétation est constituée de savanes au nord, de forêts au centre et de fourrés au sud. Le pays est assez densément peuplé dans l'ensemble, mais il l'est encore plus dans la moitié sud (ethnie Éwé notamment) et dans le nord de l'Atakora (autour de Lama-Kara), qui joua le rôle de refuge pour les Kabrés. La présence du peuple Éwé de part et d'autre de la frontière avec le Ghana a souvent créé des tensions avec ce pays. La grande majorité des Togolais vit de l'agriculture. Les meilleures terres sont situées dans le Sud, où l'on trouve notamment les cultures commerciales (café, cacao, palmier à huile), pratiquées parfois dans de grandes plantations. Maïs et manioc dominent dans l'alimentation, mais on cultive aussi le mil et le sorgho dans le Nord, et l'igname dans le Centre. Les phosphates, enrichis à l'usine de Kpémé, constituent la principale ressource d'exportation du pays. L'industrialisation est limitée : oléagineux au sud, usines de transformation à Lomé et à Lama-Kara. L'étirement du pays constitue un problème essentiel, et les disparités régionales sont importantes entre le Sud, où sont concentrées les richesses principales, et le Nord, pauvre, où règne parfois la disette. Les axes de communication partent de Lomé (port principal et capitale du pays) vers le nord, mais la voie ferrée s'arrête à Blitta, dans le centre du territoire. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Togo - paysage de savanes dans le nord du pays, page 5209, volume 10 Togo - une ferme Tamberma, dans le nord du pays, page 5210, volume 10 Togo - exploitation à ciel ouvert d'un gisement de phosphate, page 5210, volume 10 Togo - une vue partielle de Lomé, la capitale, page 5210, volume 10 Histoire. La région fut dominée, à partir du XVIe siècle, par les Éwés. Ce peuple, installé dans le sud du pays entre le XIIe et le XIVe siècle, était organisé en cités-États indépendantes ; le roi n'y avait qu'un rôle virtuel et arbitrait les conflits entre les détenteurs réels du pouvoir, organisés en associations lignagères aux intérêts divergents. Les consultations populaires étaient fréquentes et les femmes détenaient un pouvoir économique certain. Explorée par les Portugais au XVe siècle, la région devint une terre négrière (Côte des Esclaves). Les Éwés contrôlaient les routes de traite vers l'intérieur et maintinrent leur prééminence jusqu'au XIXe siècle. En 1884, le territoire, exploré par l'Allemand Gustav Nachtigal, devint un protectorat allemand dont les limites furent fixées en 1899. Occupé en 1914 par les Franco-Britanniques, confisqué en 1919 et placé sous mandat de la Société des Nations, il fut partagé en 1922 entre la France et la Grande-Bretagne (Togo français et Togoland). Exploité pour ses denrées agricoles, il connut des troubles lors de la crise mondiale des années trente : en 1933, des émeutes antifiscales éclatèrent à Lomé et dans les provinces. Parallèlement, l'élite togolaise revendiqua l'indépendance dès l'entre-deuxguerres. En 1956, le mandat britannique prit fin et le Togoland fut intégré à la Gold Coast (Ghana) après un référendum. Le Togo français, qui était devenu la même année une République autonome dans le cadre de l'Union française, obtint l'indépendance en 1960. Depuis lors, le régime s'est caractérisé par son instabilité et par le rôle grandissant de l'armée. En 1963, le président Sylvanus Olympio fut assassiné. Son successeur, Nicolas Grunitzky, fut renversé en 1967 par le colonel Eyadema. Celui-ci instaura un parti unique et proclama la recherche de l'« authenticité nationale », en imposant par exemple l'africanisation des prénoms. À la fin des années quatre-vingt, tandis que le pays connaissait une puissante vague de privatisations sur les instances du Fonds monétaire international (FMI), les revendications démocratiques ont abouti à la réunion d'une conférence nationale (juillet 1991). Lors des élections législatives de 1986, les candidatures multiples furent autorisées au sein du parti, mais l'armée et le général Eyadema ont entravé cette amorce de démocratisation en emprisonnant temporairement le Premier ministre (1991) et en réprimant dans le sang les manifestations d'opposition (1993). Le chef de l'État s'est ensuite fait réélire par un coup de force. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique - Histoire - Organisations africaines Éwés Eyadema (Étienne, dit Gnassingbé) Grunitzky Nicolas Kabrés L omé Sokodé Les médias Togo - carte physique Togo - tableau en bref Togo - tableau en chiffres Afrique - carte politique
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« Togo - une vue partielle de Lomé, la capitale, page 5210, volume 10 Histoire. La région fut dominée, à partir du XVI e siècle, par les Éwés.

Ce peuple, installé dans le sud du pays entre le XII e et le XIV e siècle, était organisé en cités-États indépendantes ; le roi n'y avait qu'un rôle virtuel et arbitrait les conflits entre les détenteurs réels du pouvoir, organisés en associations lignagères aux intérêts divergents.

Les consultations populaires étaient fréquentes et les femmes détenaient un pouvoir économique certain.

Explorée par les Portugais au XV e siècle, la région devint une terre négrière (Côte des Esclaves).

Les Éwés contrôlaient les routes de traite vers l'intérieur et maintinrent leur prééminence jusqu'au XIX e siècle.

En 1884, le territoire, exploré par l'Allemand Gustav Nachtigal, devint un protectorat allemand dont les limites furent fixées en 1899.

Occupé en 1914 par les Franco-Britanniques, confisqué en 1919 et placé sous mandat de la Société des Nations, il fut partagé en 1922 entre la France et la Grande-Bretagne (Togo français et Togoland). Exploité pour ses denrées agricoles, il connut des troubles lors de la crise mondiale des années trente : en 1933, des émeutes antifiscales éclatèrent à Lomé et dans les provinces.

Parallèlement, l'élite togolaise revendiqua l'indépendance dès l'entre-deux- guerres. En 1956, le mandat britannique prit fin et le Togoland fut intégré à la Gold Coast (Ghana) après un référendum.

Le Togo français, qui était devenu la même année une République autonome dans le cadre de l'Union française, obtint l'indépendance en 1960. Depuis lors, le régime s'est caractérisé par son instabilité et par le rôle grandissant de l'armée.

En 1963, le président Sylvanus Olympio fut assassiné.

Son successeur, Nicolas Grunitzky, fut renversé en 1967 par le colonel Eyadema.

Celui-ci instaura un parti unique et proclama la recherche de l'« authenticité nationale », en imposant par exemple l'africanisation des prénoms.

À la fin des années quatre-vingt, tandis que le pays connaissait une puissante vague de privatisations sur les instances du Fonds monétaire international (FMI), les revendications démocratiques ont abouti à la réunion d'une conférence nationale (juillet 1991).

Lors des élections législatives de 1986, les candidatures multiples furent autorisées au sein du parti, mais l'armée et le général Eyadema ont entravé cette amorce de démocratisation en emprisonnant temporairement le Premier ministre (1991) et en réprimant dans le sang les manifestations d'opposition (1993).

Le chef de l'État s'est ensuite fait réélire par un coup de force. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique - Histoire - Organisations africaines Éwés Eyadema (Étienne, dit Gnassingbé) Grunitzky Nicolas Kabrés Lomé Sokodé Les médias Togo - carte physique Togo - tableau en bref Togo - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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