Devoir de Philosophie

typographie.

Publié le 13/12/2013

Extrait du document

typographie. n.f. (du grec typos, « marque, empreinte », et graphein, « écrire »), science des caractères d'un texte imprimé. Les caractères des premiers incunables (ouvrages imprimés antérieurs à 1500) sont adaptés des écritures gothiques des manuscrits, donc peu lisibles. Il faut attendre la fin du XV e siècle pour voir des caractères qui nous sont familiers ; leur forme s'inspire à la fois des lettres lapidaires romaines pour les capitales (majuscules), et de l'écriture « caroline » (des Carolingiens) pour les bas-de-casse (minuscules). L'utilisation des caractères italiques date du XVIe siècle. Depuis, la typographie a beaucoup évolué, mais aucun des grands principes définis à la Renaissance n'a disparu. Il existe aujourd'hui un nombre considérable de caractères. Pour les classer, on a coutume de se référer à la classification opérée à partir de leurs formes par Francis Thibaudeau. Les quatre grandes familles définies par ce dernier se distinguent avant tout par l'empattement qui termine l'extrémité des lettres : elzévirs (empattements triangulaires), didots (empattements horizontaux), égyptiennes (empattements rectangulaires), antiques ou bâtons (sans empattements). Il existe des classifications plus fines, comme celle de Maximilien Vox, qui tiennent compte de la chronologie et du style, mais elles ne suffisent pas à expliquer le foisonnement de la typographie actuelle. Le système de mesure est également en pleine évolution. Le point Didot (système duodécimal, 1 point = 0,375 mm, 12 points = 1 douze, ou cicéro) est remplacé en photocomposition par le pica américain (1 point = 0,352 mm), cette unité de mesure cédant elle-même le pas au système millimétrique. La typographie désigne également un procédé d'impression.

Liens utiles