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verbe.

Publié le 14/12/2013

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verbe. n.m., classe linguistique caractérisée, notamment en français et dans les autres langues indo-européennes, par des variations formelles marquant les catégories de la personne grammaticale, du nombre, du temps et de l'aspect, du mode, enfin de la voix. La classe du verbe telle qu'elle est familière à tous les usagers des langues indo-européennes (et de nombreuses autres) n'a cependant rien d'universel. Il arrive, par exemple en chinois, que le même élément fonctionne alternativement comme nom et comme verbe (phénomène qui s'observe épisodiquement en français, par exemple pour le mot « casse » : « il casse », « la casse »). Dans d'autres langues, par exemple amérindiennes, les marques de temps affectent non le verbe, mais le nom. Enfin, il est, dans d'autres langues amérindiennes, impossible d'opérer quelque distinction que ce soit entre une classe de noms et une classe de verbes. Contrairement à ces langues, le français oppose avec rigueur les verbes aux autres classes de mots, notamment aux noms, à la fois sur le plan formel et sur le plan sémantique. Aspects formels du verbe français. Les variations formelles du verbe, nombreuses, donnent lieu à l'apprentissage, parfois difficile, de la conjugaison. Les catégories qui donnent lieu à ces variations sont les suivantes : - la personne grammaticale : en association avec les pronoms précisément dits personnels, la forme du verbe indique qui est le sujet de l'action : la personne même qui parle dans le cas de la « première personne », celle à qui il s'adresse pour la « deuxième personne », une autre personne pour la « troisième personne » ; - le nombre grammatical : combinées avec les marques de personne, les marques du nombre permettent d'apprécier (entre le singulier et le pluriel) la quantité des personnes participant à l'action : « il danse » (il est seul à le faire)/« nous dansons » (nous sommes au moins deux) ; - le temps et l'aspect : marquées, en français, de façon syncrétique, ces deux catégories donnent des indications sur le moment où se situe l'action et sur la façon dont elle occupe le temps de son déroulement ; - le mode : cette catégorie permet d'apprécier la façon dont s'actualise l'action signifiée par le verbe. Par exemple, l'impératif est le mode utilisé pour donner un ordre, et s'oppose à l'indicatif qui - dans les conditions normales - constate l'action ; - la voix : les variations de cette catégorie permettent d'indiquer si le sujet est l'agent ou le patient de l'action (« Les ouvriers construisent la maison », « La maison est construite par les ouvriers »). Ces différentes catégories donnent lieu, entre les langues, à des variations parfois considérables : le temps et l'aspect, marqués de façon syncrétique en français, sont nettement distingués en latin et, surtout, dans les langues slaves ; certaines langues - notamment ergatives - ne connaissent pas la catégorie de la voix, etc. Aspects sémantiques du verbe français. Dans la phrase française, le verbe est généralement pourvu des deux fonctions suivantes : - il établit une relation entre les autres éléments, généralement nominaux, de la phrase ; - il institue la relation entre l'énoncé linguistique et la réalité extralinguistique qu'il vise. Cette double fonction s'observe, par exemple, dans « Le président adresse ses voeux aux Françaises et aux Français ». Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats auxiliaire complément conjugaison - 1.GRAMMAIRE discours (parties du) gérondif inchoatif mode - 1.LINGUISTIQUE participe procès

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