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vitamine.

Publié le 14/12/2013

Extrait du document

vitamine. n.f., substance indispensable à la croissance et au fonctionnement des organes. Les vitamines sont des nutriments organiques nécessaires, en quantités minimes, au maintien de la croissance et du métabolisme normal. Contrairement aux hydrates de carbone, les vitamines ne fournissent pas d'énergie et ne constituent pas d'éléments structuraux ; le rôle des vitamines est de catalyser les processus physiologiques ; elles sont apportées le plus souvent à l'organisme vivant par l'alimentation. L'organisme est incapable de les synthétiser directement. Toutes les vitamines ne sont pas, au sens strict, d'origine exogène ; c'est ainsi que la vitamine K est produite par des bactéries présentes dans le tube digestif. D'autres vitamines sont synthétisées à partir de précurseurs, ou provitamines (par exemple, la vitamine A à partir du carotène). En général, la consommation d'un régime alimentaire équilibré apporte une quantité suffisante de vitamines. Le concept de vitamines est difficile à cerner, compte tenu de la grande diversité de leurs actions. Certaines vitamines participent en effet à l'élaboration d'hormones et d'enzymes en en favorisant la synthèse ou en faisant partie intégrante de leur molécule. Classiquement, les vitamines sont classées en vitamines lipo-ou hydrosolubles. La classe des vitamines liposolubles comprend la vitamine A (antixérophtalmique), la vitamine D (antirachitique), la vitamine E (génésique) et la vitamine K (antihémorragique). Les vitamines hydrosolubles comprennent les vitamines B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B6 (pyridoxine) et PP (nicotinamide), les facteurs foliques, la vitamine B12, la biotine, l'acide pantothénique (B5) et l'acide ascorbique (C). Pour la plupart de ces vitamines, le mode d'action physiologique est connu : ce sont des coenzymes ou des précurseurs enzymatiques qui interviennent dans les réactions d'oxydoréduction du métabolisme intermédiaire. Le rôle de la vitamine C, en dépit d'importantes recherches, demeure incertain. Les effets connus des vitamines résultent de la somme algébrique de synergies et d'antagonismes, ce qui complique l'estimation quantitative des besoins alimentaires en vitamines. La carence en vitamines, ou avitaminose, provoque des troubles graves, spécifiques du type de déficience (scorbut, béribéri, pellagre), et elle a donc permis d'évaluer théoriquement les fonctions variées de ces substances, leur processus d'action demeurant en revanche incertain. La vitamine A, liposoluble, est présente dans les graisses animales et sous forme de précurseurs (provitamines, carotènes), dans les végétaux, le fromage et les oeufs. Elle intervient dans la composition du pigment rétinien photosensible (la rhodopsine), dans le métabolisme des cellules épithéliales et dans la synthèse des glucocorticostéroïdes (hormones sexuelles). Il existe deux sortes de vitamines A : la vitamine A1 (axérophtol, ou rétinol), naturellement présente dans l'huile, et la vitamine A2 (déhydrorétinol), primitivement isolée du foie de brochet, synthétisable. Une carence en vitamine A entraîne une atrophie et une kératinisation des épithéliums (peau, intestin, épithélium germinatif des ovaires et des testicules), des problèmes oto-laryngologiques, ophtalmiques (xérophtalmie et héméralopie). Une hypervitaminose provoque des troubles aigus (ostéoarticulaires, pigmentaires) transitoires et réversibles. Les vitamines B connues, au nombre de vingt et une, hydrosolubles, proviennent des levures et se distinguent les unes des autres par leur formule ou leur action physiologique. On trouve la vitamine B1 (thiamine) dans la levure, le germe de blé, le son de riz, le foie d'animaux et la flore intestinale. La thiamine est un agent préventif et curatif du béribéri et un facteur de croissance des micro-organismes ; sa carence entraîne des troubles du métabolisme des glucides, de la physiologie cardiovasculaire et nerveuse. La vitamine B2, ou riboflavine, est très répandue dans les aliments naturels, les céréales, les légumes, la levure de bière, le foie, le coeur, les reins, les poissons. Elle intervient dans le métabolisme des glucides et des protéines, notamment dans les cellules des yeux, des téguments, de la muqueuse intestinale et du sang. Une carence en vitamine B2 peut entraîner une vision floue et des ulcères de la cornée, une dermatite et une peau crevassée, des lésions de la muqueuse intestinale et une anémie. La vitamine B3, ou PP (nicotinamide), est synthétisable chez l'homme par les bactéries de la flore intestinale et le foie. Cette vitamine intervient comme coenzyme des processus d'oxydoréductions cellulaires, et sa carence provoque la pellagre. La vitamine B4, ou adénine, d'origine animale, ne présente pas d'avitaminose connue. La vitamine B5, ou acide pantothénique, est présente dans tous les tissus animaux. Elle intervient dans le métabolisme des glucides et des lipides, la synthèse du cholestérol et des hormones stéroïdes. Il n'existe pas d'avitaminose B5 ; cette vitamine est utilisée pour traiter certaines leucopénies. La vitamine B6, ou pyridoxine, formée par la flore bactérienne du tube digestif est présente dans le saumon, les levures, les tomates, le maïs, les épinards, le foie, le lait et les oeufs. Elle intervient comme coenzyme dans le métabolisme des graisses et favorise la production d'anticorps circulants. On citera également la vitamine B8, la vitamine B9, ou acide folique, indispensable à la production des hématies, des leucocytes et au métabolisme des acides aminés. La vitamine C, ou acide ascorbique, hydrosoluble, est présente dans les agrumes et les légumes frais. Cette vitamine favorise un grand nombre de réactions métaboliques ; elle s'avère être antitoxique et elle réagit avec les anticorps, exerçant une action cicatricielle. Sa carence entraîne le scorbut. Les vitamines D, ou antirachitiques, liposolubles, résultent chez l'homme d'une synthèse cutanée sous l'influence des rayons UV à partir d'une provitamine cutanée. La vitamine E ( a-tocophérol) est un complexe vitaminique qui abonde dans les germes de blé et les végétaux verts. Elle contrôle chez le rat la gestation et la spermatogenèse ; sa carence est inconnue chez l'homme. Les vitamines F sont des acides gras non saturés (acides linoléique, a linoléique et arachidonique) présents dans toutes les huiles végétales. Elles interviennent dans le métabolisme du cholestérol et sont des précurseurs des prostaglandines. La vitamine H, ou biotine, ou B8, synthétisée par la flore intestinale, a un rôle inconnu chez l'homme. La vitamine K, présente dans les légumes verts, est synthétisée au niveau du côlon par les bactéries. On en connaît sept formes. Elle intervient dans la coagulation sanguine ; il n'existe pas de carence connue chez l'homme. Les vitamines P, pigments végétaux appartenant au groupe des anthocyanidols, des flavonols et des flavones, potentialisent les effets de la vitamine C et ont une action sur les capillaires (résistance, perméabilité). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - Alimentation et diététique - Introduction ascorbique (acide) avitaminose béribéri Biermer (anémie de) biotine Funk Casimir métabolisme nutriment pellagre prostaglandine pyridoxine rachitisme riboflavine scorbut squelette - L'ostéogenèse - Les facteurs de l'ostéogenèse Szent-Györgyi von Nagyrapolt Albert thiamine tocophérols Les médias vitamine Les livres alimentation humaine - apports caloriques et vitaminiques des différents aliments, page 144, volume 1

« maïs, les épinards, le foie, le lait et les œufs.

Elle intervient comme coenzyme dans le métabolisme des graisses et favorise la production d'anticorps circulants.

On citera également la vitamine B8, la vitamine B9, ou acide folique, indispensable à la production des hématies, des leucocytes et au métabolisme des acides aminés.

La vitamine C, ou acide ascorbique, hydrosoluble, est présente dans les agrumes et les légumes frais. Cette vitamine favorise un grand nombre de réactions métaboliques ; elle s'avère être antitoxique et elle réagit avec les anticorps, exerçant une action cicatricielle.

Sa carence entraîne le scorbut.

Les vitamines D, ou antirachitiques, liposolubles, résultent chez l'homme d'une synthèse cutanée sous l'influence des rayons UV à partir d'une provitamine cutanée.

La vitamine E ( a-tocophérol) est un complexe vitaminique qui abonde dans les germes de blé et les végétaux verts.

Elle contrôle chez le rat la gestation et la spermatogenèse ; sa carence est inconnue chez l'homme.

Les vitamines F sont des acides gras non saturés (acides linoléique, a linoléique et arachidonique) présents dans toutes les huiles végétales.

Elles interviennent dans le métabolisme du cholestérol et sont des précurseurs des prostaglandines.

La vitamine H, ou biotine, ou B8, synthétisée par la flore intestinale, a un rôle inconnu chez l'homme. La vitamine K, présente dans les légumes verts, est synthétisée au niveau du côlon par les bactéries.

On en connaît sept formes.

Elle intervient dans la coagulation sanguine ; il n'existe pas de carence connue chez l'homme.

Les vitamines P, pigments végétaux appartenant au groupe des anthocyanidols, des flavonols et des flavones, potentialisent les effets de la vitamine C et ont une action sur les capillaires (résistance, perméabilité). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - Alimentation et diététique - Introduction ascorbique (acide) avitaminose béribéri Biermer (anémie de) biotine Funk Casimir métabolisme nutriment pellagre prostaglandine pyridoxine rachitisme riboflavine scorbut squelette - L'ostéogenèse - Les facteurs de l'ostéogenèse Szent-Györgyi von Nagyrapolt Albert thiamine tocophérols Les médias vitamine Les livres alimentation humaine - apports caloriques et vitaminiques des différents aliments, page 144, volume 1. »

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