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Zambie.

Publié le 14/12/2013

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zambie
Zambie. en anglais Zambia. anciennement Rhodésie du Nord, État de l'Afrique australe, membre du Commonwealth britannique, limitrophe du Zaïre et de la Tanzanie au nord ; du Malawi et du Mozambique, à l'est ; du Zimbabwe et de la Namibie (par une étroite bande), au sud ; de l'Angola à l'ouest. La Constitution de 1972 avait établi un régime de parti unique. L'émergence, après 1990, d'une opposition regroupée au sein du Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD) a été suivie de l'adoption d'une nouvelle Constitution pluraliste en 1991. Le président de la République, également chef du gouvernement, est élu pour cinq ans au suffrage universel direct et est assisté d'un vice-président. Le pouvoir législatif appartient à une Assemblée nationale composée de 125 membres élus pour cinq ans et de dix membres nommés. Géographie. Le territoire est surtout constitué d'un haut plateau de 1 000 à 1 300 m d'altitude, développé sur le socle précambrien. Dans le Nord-Est, le fossé de la Luangwa et les monts Muchinga, qui dominent le haut plateau, font partie du Rift, ligne de fracturation majeure qui traverse l'Afrique orientale selon une orientation sud-ouest/nord-est. À la frontière méridionale, le Zambèze traverse, par des chutes spectaculaires (chutes Victoria), des bancs de roches dures. Dans l'ensemble, le pays connaît des pluies suffisantes et, en saison sèche, une fraîcheur renforcée par l'altitude. Toutefois, les précipitations diminuent vers le sud où la saison sèche est plus accentuée. La forêt-parc de la partie septentrionale fait place, au sud et à l'ouest, à la savane. Peu densément peuplée, la Zambie juxtapose d'immenses régions presque désertes (l'Ouest et le Nord-Ouest) à quelques secteurs restreints mais fortement occupés (la Copperbelt et l'axe reliant Ndola, Lusaka et Maramba). Le morcellement ethnique est très prononcé (les Bembas sont installés dans le Nord-Est, les Tongas dans la Copperbelt). Le cuivre de la Copperbelt (littéralement la « Ceinture de cuivre ») constitue la principale ressource de la Zambie et fournit la plus grande partie des exportations. L'ouverture de nouvelles mines est cependant nécessaire au maintien de la production, qui, après avoir dépassé les 400 000 tonnes en 1993, a eu tendance à baisser par la suite. Le sous-sol recèle également des gisements de cobalt, de plomb et de zinc (près de Kabwe). En outre, le pays possède une centrale électrique au barrage de Kariba, sur le Zambèze, à la frontière du Zimbabwe. L'agriculture est, dans l'ensemble, peu productive. Le maïs domine les productions vivrières ; la canne à sucre, les cultures commerciales. La voie ferrée qui relie la Copperbelt à la capitale Lusaka et à Moramba constitue l'axe économique majeur du pays. Les hommes ont été attirés, depuis les régions déshéritées périphériques, vers cet axe vital. La Zambie souffre de l'enclavement, ainsi que des conflits politiques et de la désorganisation économique de pays voisins comme l'Angola et le Mozambique, qui ont accentué cet isolement. Une ligne de chemin de fer reliant Lusaka à Dar-as-Sal?m, en Tanzanie, compense toutefois l'absence d'accès direct à la mer. Le revenu national par tête d'habitant a baissé de moitié entre 1974 et 1994, et la dette extérieure de la Zambie équivaut à près de deux fois son produit national brut annuel. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Zambie - un marché de Lusaka, page 5660, volume 10 Zambie - chargement de lingots de cuivre, à Kitwe, page 5660, volume 10 Histoire. La Zambie est l'un des berceaux de l'humanité, les traces de la présence humaine remontant, comme en Tanzanie voisine, à environ 2 millions d'années. La population bantoue s'y établit après l'an mille. Au XVIIe siècle, la région était divisée en royaumes bantous (Lalas, Lozis et Bembas), structurés selon le modèle des Lundas du Zaïre. Ces États centralisés étaient dirigés par des dignitaires nobles qui s'appuyaient sur les systèmes de parenté. Au début du XIXe siècle, des bouleversements intervinrent. La montée en puissance des commerçants swahilis de la côte orientale renforça le pouvoir des Bembas, qui contrôlaient une partie des réseaux commerciaux. En revanche, les Lozis durent subir, vers 1830, l'invasion des Fokengs, guerriers d'origine sotho, chassés par l'expansion zouloue, tandis que le pays subissait les raids des trafiquants d'esclaves venus de Zanzibar. La colonisation du pays par la Grande-Bretagne entraîna la dislocation de ces États après 1890. Contrôlée par la British South Africa Chartered Company, la région fut administrativement divisée en deux territoires de 1899 à 1911 (Rhodésie du Nord-Ouest et Rhodésie du Nord-Est), réunifiée en Rhodésie du Nord en 1911, avant de devenir un protectorat britannique à part entière en 1924. L'exploitation du cuivre, principale ressource, conduisit à la création précoce d'un prolétariat ouvrier et, après 1945, le syndicalisme progressa dans les mines. En 1947, la reconnaissance du droit syndical et la création de conseils régionaux représentatifs marquèrent des victoires politiques pour les Noirs. Les Blancs prirent peur et imposèrent, de 1953 à 1963, la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland, qui renforçait numériquement la communauté européenne. À partir de 1958-1959, des troubles éclatèrent au sein de la population noire, que mobilisait l'African National Congress (ANC). Le chef nationaliste Kenneth David Kaunda proclama l'indépendance de la Rhodésie du Nord en 1964, sous le nom de Zambie. Élu président, il instaura un régime de type socialiste et imposa le parti unique en 1972 (l'UNIP, United National Independance Party). La Zambie adopta une attitude hostile face à la politique de ségrégation raciale des pays voisins : la Rhodésie du Sud (fermeture des frontières en 1973) et l'Afrique du Sud. De graves problèmes socio-économiques, liés à la mévente du cuivre, placèrent le pays sous la tutelle du Fonds monétaire international de 1974 à 1987 et provoquèrent la montée d'une opposition démocratique. Kaunda, après vingt-sept ans de pouvoir, fut battu à l'élection présidentielle de 1991 par l'ancien syndicaliste Frederick Chiluba, qui a mis en place une certaine démocratisation du régime et une libéralisation progressive de l'économie, sans pour autant faire taire toutes les tensions. Il a toutefois été réélu en 1996. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Balubas Commonwealth cuivre Kabwe Livingstone David Lusaka Rhodésie SWAPO (South West Africa People's Organization) Tanganyika (lac) Victoria (chutes) Zambèze Les médias Zambie - tableau en bref Zambie - carte physique Zambie - tableau en chiffres Afrique - carte politique
zambie

« bantoue s'y établit après l'an mille.

Au XVII e siècle, la région était divisée en royaumes bantous (Lalas, Lozis et Bembas), structurés selon le modèle des Lundas du Zaïre.

Ces États centralisés étaient dirigés par des dignitaires nobles qui s'appuyaient sur les systèmes de parenté.

Au début du XIX e siècle, des bouleversements intervinrent.

La montée en puissance des commerçants swahilis de la côte orientale renforça le pouvoir des Bembas, qui contrôlaient une partie des réseaux commerciaux.

En revanche, les Lozis durent subir, vers 1830, l'invasion des Fokengs, guerriers d'origine sotho, chassés par l'expansion zouloue, tandis que le pays subissait les raids des trafiquants d'esclaves venus de Zanzibar. La colonisation du pays par la Grande-Bretagne entraîna la dislocation de ces États après 1890.

Contrôlée par la British South Africa Chartered Company, la région fut administrativement divisée en deux territoires de 1899 à 1911 (Rhodésie du Nord-Ouest et Rhodésie du Nord-Est), réunifiée en Rhodésie du Nord en 1911, avant de devenir un protectorat britannique à part entière en 1924.

L'exploitation du cuivre, principale ressource, conduisit à la création précoce d'un prolétariat ouvrier et, après 1945, le syndicalisme progressa dans les mines.

En 1947, la reconnaissance du droit syndical et la création de conseils régionaux représentatifs marquèrent des victoires politiques pour les Noirs.

Les Blancs prirent peur et imposèrent, de 1953 à 1963, la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland, qui renforçait numériquement la communauté européenne. À partir de 1958-1959, des troubles éclatèrent au sein de la population noire, que mobilisait l'African National Congress (ANC).

Le chef nationaliste Kenneth David Kaunda proclama l'indépendance de la Rhodésie du Nord en 1964, sous le nom de Zambie.

Élu président, il instaura un régime de type socialiste et imposa le parti unique en 1972 (l'UNIP, United National Independance Party).

La Zambie adopta une attitude hostile face à la politique de ségrégation raciale des pays voisins : la Rhodésie du Sud (fermeture des frontières en 1973) et l'Afrique du Sud.

De graves problèmes socio-économiques, liés à la mévente du cuivre, placèrent le pays sous la tutelle du Fonds monétaire international de 1974 à 1987 et provoquèrent la montée d'une opposition démocratique.

Kaunda, après vingt-sept ans de pouvoir, fut battu à l'élection présidentielle de 1991 par l'ancien syndicaliste Frederick Chiluba, qui a mis en place une certaine démocratisation du régime et une libéralisation progressive de l'économie, sans pour autant faire taire toutes les tensions.

Il a toutefois été réélu en 1996. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Balubas Commonwealth cuivre Kabwe Livingstone David Lusaka Rhodésie SWAPO (South West Africa People's Organization) Tanganyika (lac) Victoria (chutes) Zambèze Les médias Zambie - tableau en bref Zambie - carte physique Zambie - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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