Agriculture biologique

« Agriculture biologique 45 fabrication chimique, sont de très gros consommateurs d'énergies "non renouvelables.

5 La pratique écologique invite chacun à tirer parti, au moyen de "techniques douces ...

des énergies potentielles disséminées sur le territoire d'une exploitation.

Ainsi le lisier et le fumier, par fermentation anaérobie, peuvent don­ ner du méthane (gaz de fumier) utilisable pour l'alimentation de moteurs et de chaudières.

Il est également possible de faire du gaz à partir d'autres résidus tels que les pailles, les feuilles de maïs ou les déchets de bois.

6 La campagne est le lieu idéal pour la domestication de l'énergie solaire : air pur, ensoleillement maximum, espace à discrétion.

La technique la plus simple et la plus acces­ sible est celle du capteur plan, à eau ou à air, assurant le chauffage des serres, viviers, locaux d'élevage et d'habita­ tion ; l'appoint nécessité par les intermittences du soleil pouvant être fourni par l'énergie éolienne ou le méthane biologique.

· 7 D'une première enquête comparative menée aux Ëtats­ Unis en 1975, il ressort que les coOts énergétiques de l'agriculture biologique sont deux fols inférieurs à ceux de l'agriculture dominante.

Ses produits coOtent de 10 à 50% plus cher.

Mais ces prix, compensés en partie par une qualité supérieure, dépendent des moyens dégagés pour permettre une production cohérente.

L'agri­ culture écologique exige un surcroît de main-d'œuvre («border chaque plante dans son lit»).

L'« exode urbain» serait un juste retour de l'exode rural qui a réduit la popu­ lation agricole active à moins dé.

10% de la population française.

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Voir aussi : Chauffage solaire, Déchets, Energies nouvelles, Eolienne.. »