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L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Publié le 31/10/2011

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agriculture

L'agriculture biologique s'oppose à l'agriculture chimique pratiquée actuellement par la majorité des agriculteurs. On lui donne également le nom d'agriculture organique ou bio-dynamique. Le principe de base de cette agriculture est de protéger le sol dans lequel poussent les plantes : la vie microbienne doit s'y dérouler normalement, ne pas être perturbée mais au contraire sauvegardée et surtout améliorée. Pour cela, il est notamment prévu de ne pas utiliser de produits chimiques, que ce soient des engrais, des pesticides ou des herbicides.

On peut considérer que l'agriculture biologique s'inclut dans un mouvement social assez récent, qui a tendance à s'étendre de plus en plus et à faire un nombre croissant d'adeptes aussi bien parmi les agriculteurs que parmi les consommateurs, peutêtre plus parmi ces derniers, car il arrive que la demande dépasse l'offre, c'est ce qui s'est passé récemment avec le blé. La pratique de l'agriculture biologique s'appuie sur le désir de fournir aux consommateurs des produits dits biologiques, c'est-à- dire des produits sains, exempts de résidus de pesticides.

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« LES DIFFERENTES METHODES Il n'existe pas une méthode unique, mais plusieurs, toutes assez proches et visant le même but , produire des aliments sains ne contenant pas de résidus de pesticides.

Les résultats obtenus par ces diverses méthodes sont également valables.

Nous signalerons les plus importantes et en donne­ rons une description rapide.

La méthode bio-dynamique C'est celle qui est à l'origine de l'agriculture biologique.

Préconisée par R.

Steiner, elle est sur­ tout pratiquée en Allemagne fédérale ainsi qu'en Suisse.

Elle a également des adeptes dans d'autres pays, dont l'Angleterre et les Etats-Unis.

En Fran­ ce, quelques agriculteurs s'y adonnent, notamment en Alsace.

Sa caractéristique principale est l'utilisation de préparations permettant de rétablir les équilibres plus ou moins compromis par l'action néfaste de certains agents naturels (intempéries par exemple) ou par l'intervention de l'homme.

Ces préparations, utilisées en faible quantité, contiennent essentielle­ ment du fumier, du quartz, et des plantes médicina­ les (camomille, ortie, valériane, etc.).

Cette métho­ de admet d'autre part les influences cosmiques.

Selon les espèces végétales, les semis doivent être faits en nouvelle lune ou non, ainsi qu'en fonction des signes du zodiaque.

(N'oublions pas qu'en cul­ ture traditionnelle on se basait également sur les phases lunaires pour semer).

La méthode Lemaire-Boucher Celle-ci date de 1963.

Ses promoteurs, R.

Lemaire et J.

Boucher, avaient appartenu aupa­ ravant au G.A.B.O.

La particularité la plus importante de cette méthode est l'emploi comme fertilisant d'une algue calcaire pêchée vivante, le lithothamne.

Notons que le squelette de cette algue appelé maërl est utilisé depuis fort longtemps en agriculture : rejeté sur les côtes bretonnes, on le recueille mélangé à du sable.

Puis il est broyé et utilisé comme engrais.

Méthode diffusée par I'U.F.A.B.

(Union française d'agriculture biologique) Cet organisme préconise également une méthode utilisant le lithothamne.

Cette société commerciale a été créée après une scission avec Lemaire­ Boucher.

La méthode qu'elle diffuse ressemble beaucoup à celle de la S.V.B.

Lemaire, mais en diffère sur quelques points, en particulier par sa technique du compostage en surface, alors que chez Lemaire-Boucher, le compost reste en tas durant quatre semaines environ.

Méthode Howard Cette méthode a vu le jour en Angleterre.

Sa principale caractéristique est l'utilisation d'un com­ post composé de déchets d'origine animale et végé­ tale, ainsi que la pratique du sous-solage.

Méthode Rusch-Muller Cette méthode a pris naissance en Suisse et a pour promoteurs deux biologistes H.

Muller et H.-P.

Rusch.

Après une période d'expérimentation, elle a commencé à se répandre en 1946, et actuelle­ ment elle est surtout pratiquée en Suisse et en Autriche.

Ses principales caractéristiques sont le compostage en surface, ainsi que l'ensemencement du sol en bactéries lorsque cela s'avère nécessaire.

Méthode A.N.O.G.

(Association pour la production de fruits et légumes de qualité selon les méthodes naturelles) Très répandue en Allemagne, cette méthode a quelques adeptes dans d'autres pays et notamment en France.

Surtout employée en arboriculture, elle est caractérisée par le fait qu'elle admet, au besoin, l'utilisation de quelques produits de traitement d'origine chimique (parmi les moins toxiques), produits normalement interdits par les autres méthodes d'agriculture biologique.

Le nombre de traitements effectués en cas d'invasion de parasites est toutefois moindre qu'en agriculture chimique.

TECHNIQUES DE BASE En agriculture biologique on part du principe que la vie des organismes du sol ne doit pas être perturbée mais au contraire facilitée et entretenue.

Tout sol est un milieu vivant dans lequel on rencontre non seulement des vers de terre, des nématodes, des insectes et des acariens, mais également des micro-organismes (bactéries et champignons) dont le rôle est très important.

Les azotobactéries par exemple sont des bactéries aérobies vivant dans le sol et possédant la propriété de fixer l'azote de l'air, d'où l'enrichissement du sol en cet élément lorsque ces bactéries se développent normalement.

Quant aux légumineuses, elles fixent, par l'intermédiaire de bactéries, l'azote de l'air.

En effet, ces végétaux vivent en symbiose avec des bactéries localisées dans des nodosités situées au niveau de leurs racines.

La présence de légumineuses dans un sol permet donc d'enrichir celui-ci en azote, d'où, comme nous le verrons, l'importance de la culture de ces végétaux.

Toutes les méthodes d'agriculture biologique s'appuient sur ce principe : le respect de la vie des organismes du sol.

Ces méthodes sont en fait très proches et font appel à des techniques semblables.. »

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