Albatros

« L'Albatros hurleur Les albatros et l es pétrel s font partie des rare s e sp èces d 'ois e aux qui sont parvenues à maîtri ser le terrible océan Antarctiqu e.

L 'albatros hurleur est le plus grand et peut- ê tre le plus connu de ces deux familles.

1 nfatigabl e vo yageur, il peut voyager au-des su s de mer s durant des ann ées sans jamai s toucher terre.

1! océan Antarctique constitu e un extraord i­ naire garde- manger pour tous les oi sea ux qui sont capab l es de supporter les condi­ tions a tmosphér iqu es locales.

De forts courants remontant des profondeurs océanes apporten t en effet des éléments nutritifs à l'abondant plancton de ces régions qui nourrit à son to ur les cru stacés, les poissons et les calmars , eux -mêmes mangés par les phoques, les dauphins et les baleines.

Toutefois, il n'est pas facile pour les oiseaux de participer à ce festin.

Il doive nt surmonter trois obstac l es.

Tout d'abord.

les me illeurs endro its pour trouver de la nourriture sont parfois sit ués à des kilomètres de la terre ferme et leur emplace­ ment varie en fonction des saisons.

Ensuite, de nombreuses tempêtes soufflent sur ces mers qui sont souvent littéralement balayées par des vents violents et glacés.

Enfin, l es emplacements pour faire les nids sont rares et très éloignés les uns des autres.

Les pétre ls , les p in go uin s et les alb atros f o nt partie cles ra res espèces d'oiseaux qui o nt réussi à maîtriser cet e nvironn ement hostile.

Le vol ascensionnel de l'albatros Le plus grand des alb at ros est l'a lb atros hurle ur.

Cet oiseau parcourt de lo ngu es distances au-des­ su s des océans grâce à ses lo ngu es et fines a iles, qui lui donnent une e n verg ur e de :),S m et lu i per­ mettent cie vole r comme un pla n e ur.

Il se laisse a ins i po rte r par le ven t le pl us près possibl e de l 'ea u en effec tuant un minimum d'effort.

C'es t en effe t à cet e ndr oit que la v it esse du ven t est la p lus fa ibl e e n raison des frott em en ts e ntre l'a ir et la surf ace des vagues.

L'a lb atros to urn oie e t se retrouve face au vent qui le propu l se vers le haut.

Plus il monte, plus la v it esse du ven t est él evée, c'es t pourquoi l'alba tros mon te presque vert i cale­ ment.

Puis tournovant au gré .du ven t, il se laisse descend r e, planant ai nsi sans e ffort sur les trè's longues distances quïl parco urt.

L e bec de l'albatros hurl eur, comme celui cie tous l es pétre l s.

est constitué de plaques cor n ées dont les narin es sont protégées par de petits tubes.

On pense que cette par ticular ité lui per­ met de dé'tecter la moindr e variation de la pres­ sion atmosphérique et de chois ir a insi le moment favorable pour tourner au-dessus des vag ues et tirer le meilleur profit de la force du vent.

Sïl est le ch a mp io n indis cutabl e de cc vol dit ascens ionnel , l'albatros doit a ttendre un fort ven t favorable pour réussir à décoller.

! La parade nuptiale de l'albatros est très a élaborée.

Elle comprend des battements d'ailes et des révérences réciproques.

Même pendant la période d 'élevage, les couples continuent de parader.

' Chez l'albatros hurleur, la femelle possède plus de tâches noires sur son corps que le mâle qui , lui, est entièrement blanc, à l'exception du bout des ailes qui est noir.. »