Bactéries, Virus et Algues

« 6 Bactéries, Virus et Algues ....._ __ Du fait de leur petite taille , tes bactéries ~ ne sont visibles qu'au microscope optique , comme ces bactéries spiralées .

protéines.

Ces structures organiques n'ont pas de forme cellulaire (la paroi est absente) et donc pas de métabolisme propre .

Elles vivent en para­ sites à l'intérieur des cellules d'un être vivant (bac térie , plante , animal), appelé hôte.

Les virus sont des particules infimes.

Celui de la mosaïque du tabac , en forme de bâtonnet , ne dépasse pas 300 millimicrons de long (millio­ nième de millimètre) et 18 millimicrons de large.

Il est composé d 'une molécule d'acide ribonu­ cléique (ARN) de forme hélicoïdale , comportant tout le matériel destiné à la reproduction , et d'une enveloppe résistante de protéines enchevê­ trées dans une spirale très dense.

Les viro ïdes sont de petites molécules composées d'ARN et dépourvues de toute enveloppe protéique; leur masse moléculaire est quinze fois inférieure à celle du plus petit ARN viral connu.

LES ANTICORPS Les tissus animaux et humains réagissent à la présence d'un virus ou d'une autre protéine étrangère en fabriquant des anticorps qui neu ­ tralisent les intrus.

Ils persistent dans le sang pendant un certain temps après l'élimination du virus et confèrent ainsi à l'organisme une bonne immunité.

L'action des vaccins est fon­ dée sur le même mécanisme défensif que celui des anti corps.

Le terme de vaccin vient du nom d'un virus responsable de la vaccine de la vache (Variola vaccina}, virus proche de celui de la variole de l'homme et qui provoque la formation de défenses efficaces contre ces deux maladies; c'est le premier virus qui a servi de base pour la préparation des vaccins antivarioliques .

L'immunité peut être obtenue soit par injection d'anticorps provenant d'ani­ maux infectés, soit par injection de particules virales détruites ou rendues inactives, c'est-à­ dire capables d'entraîner la production d'anti­ corps sans induire la maladie.

22 .......

Le virus de la mosaïque du tabac (agrandi ici 200 000 fois) provoque ta marbrure des feuilles et, par conséquent , des pertes au moment de ta récolte.

Il attaque aussi tes pieds de tomates: des taches jaunes ou vertes sont bien visibles sur tes fruits mûrs.

Les bactéries ~ présentent des formes très diverses.

Les groupes les plus importants sont sphériques (coccidies) , en forme de bâtonnet (bacilles) , de virgule (bacilles virgules comme les vibrions du choléra) ou de spirale (spirilles).

spirilles Les molécules virales présentent des formes très diverses: le virus qui provoque la varicelle et le zona ressemble à un corps solide à vingt facettes.

Celui qui s'attaque aux bactéries possè­ de une «tête ''• une enveloppe rétractile et une queue formée de filaments.

Reproduction et transmission des virus Certa ins virus renferment une molécule d 'ARN , d'autres une molécule d'ADN (ac ide désoxyribo­ nucléique).

Leur processus de reproduction dé­ pend , entre autres, de la nature de l'acide, mais, dans les deux cas, les molécules virales mettent à contribution les fonctions de la cellul e hôte.

Le virus à ARN (rage, poliomyélite , grippe, mosaïque du tabac) transmet un message à la cel­ lule hôte, lui demandant de produire une enzyme spécifique qui sera codée par les gènes de l'ARN viral.

Cette réplication du génome (ensemble du matériel génétique) viral est réalisée à l'envers , un spir ochète s bacilles avec endospores peu comme un négatif photographique , et avec les moyens de la cellule hôte.

Chez les rétrovirus (le sida par exemple), une protéine appa1ienant à l'enveloppe virale assure la transcription dite inverse du génome: l'ARN viral est copié en ADN; ce dernier est ensuite incorporé dans l'ensemble génétique de la cellule hôte puis multiplié par Li' ~ une transcr iption classique.

Ce processus se ren- ~ contre éga lement chez des virus à ADN.

S5 Les virus sont transmis d'un hôte à l'autre par ~ l'intermédiaire des fluides ou des agents por- teurs , appe lés vecteurs .

Nombre d'affections vira l es se répandent par les fines particules de sécrétions ém ises avec la toux et l'éternuement.

Dans certa ins cas, les virus sont directement inj ectés dans le sang par des insectes: les vec­ teurs de la fièvre jaune sont des moucherons.

La contamina tion avec le v iru s HlV se fait par des fluides organiques (sang, sperme).

Les virus qui affectent les plantes sont pour la plupart transmis par con tact d'un végétal à l'autre ou par les outils agr icoles, la "porte d'en­ trée, , éta nt une lésion tissulair e.

Il existe aussi de nombreux vecteurs de viros es, comme les puce­ rons qui percent l'écorce pour se nourrir de la sève des plantes ou cer tains insectes sauteurs.

Les bactéries Les bactéries sont présentes dans tous les milieux , y compris dans le corps humain.

Certaines espèces provoquent des maladies graves comme le cho léra, la fièvre typhoïde et la salmonellose.

Mais l a plupart des bactéries jouent un rôle. »