Faune et flore des montagnes
Publié le 11/01/2019
                            
                        
Extrait du document
UN MILIEU HOSTILE A LA VIE
Des cimes enneigées qui jouent avec les nuages, des bouquetins qui sautent sur des parois escarpées, un edelweiss qui fleurit à fleur de roche, telles sont les images féeriques qu'offre la montagne. Et pourtant, les êtres vivants qui peuplent ce milieu ont bien du mérite car les conditions de vie en altitude sont particulièrement difficiles. Aucun facteur climatique n'est favorable à la vie en montagne ! Vivre en montagne, cela signifie résister aux fortes pluies, au gel et à la grêle, aux rafales de vent, au manque d'oxygène, aux rayons ultraviolets, au relief abrupte, à la gravité... Malgré tout, une faune et une flore bien spécifiques se sont adaptées à la vie dans ce milieu inhospitalier, relevant parfois de véritables défis.
LES CONTRAINTES DE L'ALTITUDE
Endroit et envers
Le soleil est source de vie en montagne. L'écart d'ensoleillement et de températures entre les deux versants d'une montagne influence le développement d'une certaine forme de vie. Ainsi, dans les montagnes tempérées, le versant frais et humide exposé au nord (ubac) est couvert de conifères ou de hêtres alors que le versant exposé au sud (adret), plus chaud et plus sec car plus ensoleillé, est couvert de pins et de mélèzes.
Le ciimat du monde d'en haut
En montagne, la température chute de 0,6 à 1 degré tous les 100 m et plus on monte en altitude, plus l'oxygène se raréfie. Le vent, canalisé par le relief, est un facteur climatique extrême car il peut se transformer en véritables rafales. C'est une contrainte chimique car il diminue l'humidité de l'air et augmente la transpiration des végétaux, et une contrainte mécanique car il blesse la végétation et déporte les frêles animaux. Les précipitations ne sont pas toujours profitables. En effet, si les brouillards et la rosée du matin apportent l'eau nécessaire à la vie, la grêle et les chutes de neige qui ont lieu, même en été, peuvent être dévastatrices pour les végétaux et rendre difficile le déplacement des animaux.
L'altitude : facteur d'étagement
DE LA VÉGÉTATION
Malgré leur diversité géologique et climatique, les montagnes ont en commun un paysage bien particulier en étagement où faune et flore sont spécifiques à chaque étage.
• Dans les montagnes tempérées (Cordillère de l'Ouest américain, Appalaches, Pyrénées, Alpes, Himalaya), on distingue l'étage collinéen (<500 m) qui abrite les forêts de feuillus tels que les saules, les châtaigniers et les chênes. L'étage montagnard (500-1600 m) constitué de hêtres et d'érables remplacés plus haut par les pins et les sapins. L'étage subalpin (1600-2400 m) est le domaine des épicéas, des mélèzes, des pins cembros et des arbustes de la famille des Ericacées tels que les rhododendrons et les myrtilles. L'étage alpin (24003 000 m) est le domaine des pelouses de graminées, de cypéracées et de plantes vivaces
«
                                                                                                                            lagopède 
alpin renouvelle  son plumage 
gris  roux  en d'épaisses  plumes blanches 
de  la tête  jusqu'au  bout des ongles.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Quel  magnifique  camouflage  pour 
échapper  aux prédateurs  ! 
LA  VIE  EN PENTE 
Pour  coloniser  les éboulis  rocheux,  le 
saule  rampant s'enracine  dans le sol 
gr�ce  à un  lacis  de branches 
rampantes.
                                                            
                                                                                
                                                                     Sa taille  réduite  lui permet 
de  résister au  vent violent,  de profiter 
de  la chaleur  du sol  en été  et de  se 
latin  saxum,  rocher et frangere,  briser) 
est  un véritable  « casse-pierre  " qui 
possède  de solides racines  s'insinuant 
dans  les fentes  rocailleuses.
                                                            
                                                                                
                                                                     Pour 
s'agripper  aux pentes  rocailleuses  à 
20 00  rn d'altitude,  le chamois  a de 
longs  sabots  pointus  composés  de deux 
doigts  souples  comme du caoutchouc 
reliés  par une  peau.
                                                            
                                                                                
                                                                     En écartant  les 
doigts, cette  peau joue le rôle  de 
raquette  bien utile pour  se déplacer  sur 
la  neige.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il possède  un gros  cœur 
(400  g), un  sang  riche  en globules 
rouges  (trois fois plus  que l'homme)  et 
des  poumons  développés  qui lui 
permettent  de fournir  les efforts 
nécessaires  pour se déplacer  malgré le 
manque  d'oxygène.
                                                            
                                                                                
                                                                    
SE  NOURRIR  DES RESTES 
OU  FAIRE  DES RÉSERVES 
À  4000  rn d'altitude,  l'astucieux  pika 
d'Amérique  du nord  fait des 
réserves.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ce rongeur  récolte et fait 
sécher  de l'herbe  durant l'été puis  la 
stocke  en petits  tas dans  les éboulis 
prés  de son  refuge.
                                                            
                                                                                
                                                                     Comme  l'ours brun, 
la  marmotte  des Alpes  s'engraisse 
pendant  la belle  saison  (7 kg,  soit  deux 
fois  plus  que son poids  après  l'hiver)  et 
passe  la mauvaise  saison endormie 
avec  toute  sa famille  dans un terrier 
profond  tapissé d'herbe  sèche dont la 
température  ne descend  jamais au 
dessous  de o oc.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  gypaète 
barbu  ne fait 
pas  de réserves, 
c'est  un expert 
dans  l'art de 
déguster  les os.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ce  charognard 
les  laisse  tomber 
sur  une  pierre 
pour  récupérer 
la  moelle  ! Et  même  les plantes  font 
des  réserves  : la  croissance  des tiges 
et  des  feuilles  des gentianes,  des 
androsaces  et des saxifrages  est ralentie 
au  profit des  nombreuses  fleurs qui 
accumulent  les sucres  pour résister  au 
froid  et au  gel.
                                                            
                                                                                
                                                                     SE 
REPRODUIRE  ET GRANDIR 
En  haute  montagne,  les insectes  sont 
rares  alors pour les attirer,  gentiane  et 
primevère  proposent de nombreuses 
fleurs  aux couleurs  vives.
                                                            
                                                                                
                                                                    Pour les 
animaux,  c'est grandir  qui pose 
problème  car le manque  de nourriture 
et  d'iode,  le froid  et l'obscurité  peuvent 
bloquer  le développement  des jeunes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Proteus  et le triton  alpestre  des lacs 
des  Alpes  restent  toute leur vie à 
l'état  larvaire  sans jamais  se 
métamorphoser : c'est  la néoténie  (du 
grec  neos,  jeune  et tein6,  prolonger).
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ces  têtards  pondent  des œufs  d'où 
écloront  des larves  qui n'atteindront 
jamais  leur forme  adulte  de batraciens.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Certains  lézards ovipares  deviennent 
vivipares : les  œufs  du Lacerta 
vivipara  des montagnes  d'Europe se 
développent  à l'abri  dans le corps  de la 
femelle  qui met  bas des  jeunes 
autonomes  ayant leur forme  d'adulte.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LA  MONTAGNE  TROPICALE 
UN  MIUEU  PARADOXAL 
La  montagne  tropicale associe à la  fois 
le  chaud  et le froid,  l'humidité  et la 
sécheresse.
                                                            
                                                                                
                                                                     De ce fait,  la limite  de la 
végétation  est 2 000  rn plus  élevée  que 
dans  la montagne  tempérée : limite  de 
la  forêt à 3  800 rn, limite  des arbres  à 
4  200  rn, isotherme  0 oc  à 4  600  rn et 
limite  des 
neiges 
éternelles  à 
4700  m.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans 
la  savane 
d'acacias  et 
d'arbres 
forestiers  vivent 
des  animaux 
non  adaptés  à 
l'altitude  dont le 
daman  arboricole.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais c'est dans  la 
«forêt  des nuages»  que les lianes  et 
les  broussailles  enchevêtrées  abondent 
au  milieu  de conifères  à feuilles  larges 
comme  le Podocorpus  milanjionus et le 
cèdre.
                                                            
                                                                                
                                                                     À 3 ooo  rn se développent  les 
bruyères  arborescentes,  les arbres 
rabougris  aux troncs  et aux  branches 
tortueux  recouverts  de mousses,  de 
lichens  et d'épiphytes.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans la 
bambouseraie  d'Afrique où le climat 
oscille  entre pluies  et brumes,  vivent 
des  animaux  se nourrissant  d'insectes 
et  de  baies  : des  oiseaux  tels que  le 
touracos  vert et le couroucou  à joues 
vertes,  l'antilope  céphalophe,  le 
caméléon,  le rat  taupe, le  gorilles des 
montagnes, le gélada.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans les 
montagnes  humides et brumeuses  des 
Andes  vivent des oiseaux  aux couleurs 
chatoyantes  comme le toucan  montagnard 
et 
le  quetzal,  le 
ristiques  plantes  géantes 
se  dressent 
telles  des statues  au-dessus  du tapis 
végétal  : la  lobélie  géante  et le séneçon 
arborescent.
                                                            
                                                                                
                                                                    
UN  RÉGIME  ALIMENTAIRE  SPÉCIALISÉ 
Dans  la montagne  tropicale, la 
nourriture  n'est pas rare,  alors  les 
animaux  choisissent  leurs mets favoris.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Au  sud-ouest  de la Chine,  le grand 
panda  se nourrit  essentiellement  de 
tiges  de bambous  qu'il attrape  gr�ce à 
un  sixième  doigt et un  pouce 
opposable,  et qu'il  digère  grâce aux 
parois  musculeuses  de son  estomac.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Heureusement  pour lui, le bambou 
peut  s'accroître  d'1 rn par  jour ! Le 
menu  du rhinopithèque  des monts 
Yulin  se compose  essentiellement  de 
lichens riches  en saccharoses  et très 
digestes.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais comme  la croissance  de 
ces  végétaux 
est  très  lente, 
km'- Le serval 
d'Afrique,  lui, 
a  de  grandes 
oreilles  pour 
mieux  entendre  le rat-taupe,  son mets 
favori,  qui creuse  son terrier  à 2 rn de 
profondeur.
                                                            
                                                                                
                                                                    
DES  ANIMAUX  GRIMPEURS 
Le  Touraco  du Ruwenzori  est un oiseau 
grimpeur  qui vit jusqu'à  3 600  rn sur  le 
mont  Ruwenzoni  au Kenya.
                                                            
                                                                                
                                                                     La griffe 
qu'il  possède  au bout  des ailes  lui 
permet  de grimper  aux arbres  avant de 
voler.
                                                            
                                                                        
                                                                     Le toucan  bleu se rencontre 
jusqu'à  3 500  rn dans  les Andes  et 
s'agrippe  également  aux arbres  gr�ce 
à  ses  pattes  zygodactyles  (deux 
doigts  dirigés  vers l'avant  et deux  vers 
l'arrière).
                                                            
                                                                                
                                                                     Le serval d'Afrique  est le 
félin  le plus  adapté  au relief 
montagnard.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est un remarquable 
grimpeur  bien qu'il soit également 
un  excellent  sauteur et un  coureur 
invétéré! 
GRANDIR  LENTEMENT  MAIS SÜREMENT 
À  plus  de 3 ooo  rn dans  les Andes  et en 
Afrique,  le séneçon  arborescent  peut atteindre 
7 rn  de  haut  et 1 rn  de 
diamètre  bien que les conditions 
climatiques  extrêmes entraînent  une 
très  lente  croissance  de la tige  ligneuse 
qui  atteint  1 rn  au  bout  d'une  trentaine 
d'années ! C'est  un exemple  très rare 
de  composées  arborescentes  : au  fil de 
l'évolution,  ce type de  port a été 
abandonné  au profit  du port 
buissonnant  ou herbacé  plus adaptés 
aux  conditions  climatiques  extrêmes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La  présence  des longues  feuilles 
(40  cm)  en bouquet  au sommet  de 
la  tige  lui permet  de maintenir  une 
température  et une  humidité 
constantes  au niveau  des organes  de 
reproduction,  les inflorescences.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La  croissance  de la lobélie  géante 
d'Afrique  est également  ralentie par 
l'humidité  et les  basses  températures 
qui  freinent  les oxydations  biologiques.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Elle  atteint  néanmoins  2,50 rn de  haut.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LA  MONTAGNE  DÉSERTIQUE 
DES  MONTAGNES  EN PLEIN  DÉSERT 
Comme  les températures  sont trop 
élevées  sur certaines  terres désertiques 
d'Afrique  et des  Andes  du sud,  la 
majorité  des animaux  et des  végétaux, 
incapables  d'y prospérer,  ont migré  en 
altitude  pour coloniser  le milieu 
montagnard.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ainsi de véritables 
naufragés  de l'histoire  ont su s'adapter 
pour  ne pas  périr.
                                                            
                                                                                
                                                                     La végétation  des 
montagnes  désertiques  d'Afrique  se 
compose  essentiellement  d'arbustes, 
seule  forme  adaptée  pour lutter  contre 
la  dessication  : laurier  rose, cyprès  du 
Tassili  et oliviers  des montagnes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Quelques  plantes résistent  comme 
l'armoise  blanche et servent  de 
nourriture  aux rares  herbivores.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans la 
maigre  végétation  de la montagne 
désertique  africaine, vivent quelques 
mouflons,  fennecs, chacals, gazelles et 
le  magot  d'Afrique  du nord  qui est le 
seul  représentant  d'Europe à 2 000  rn 
d'altitude  sur les monts  Atlas.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les hauts 
plateaux  désertiques  du sud  des Andes 
se  composent  d'une végétation 
caractéristique  de paille  et d'herbe  rase 
appelée  '' puna  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Le  reste  de la 
végétation  se compose  essentiellement 
de  graminées,  de plantes  en forme  de 
coussinets,  de buissons  sclérophylles 
nains  et de  conifères.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les animaux 
typiques  de cette  région  sont les 
rongeurs  du genre  Akodon  et Phyl/otis, 
les  rapaces,  le chinchilla  et les 
camélidés  de type  lama.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LUTTER  CONTRE  LA DESSICATION 
ET  LE FROID 
Pour  limiter  les pertes  d'eau,  les cactées 
candélabres  possèdent des tissus 
charnus  riches en eau  et l'acacia 
possède  des épines  qui sont  les feuilles 
les  plus  adaptées  à la  sécheresse  et au 
grand  écart de température  entre le 
jour  et la nuit.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le plus  grand 
broméliacée  Puya raimondi  a opté 
pour  l'architecture  la plus  simple : un 
tronc  appelé  stipe de 12 rn de  haut  ! Les 
camélidés  andins (lama, alpaga,  vicogne 
et guanaco)  ont à la  fois  un 
épais  pelage  pour lutter  contre  le froid, 
et  des  ongles  adaptés  aux longs 
déplacements  pour rejoindre  les rares 
points  d'eau.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ils peuvent  atteindre  une 
vitesse  de 60 km/h  ! L' absence  presque 
totale  d'arbres  sur les hauts  plateaux 
andins  a poussé  de nombreux  oiseaux 
comme  le pic  andin  Co/aptes  rupicola à 
creuser  dans la falaise  une galerie 
protectrice  de 1 rn  de  profondeur 
aménagée  à son  extrémité  d'une 
chambre de  50 cm  de diamètre.
                                                            
                                                                                
                                                                    
SE  PROTiGER  DES PRÉDATEURS 
La  rare  végétation  ne permet  pas aux 
animaux  de se cacher  efficacement  des 
prédateurs.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ils ont  donc  inventé  des 
ruses pour  survivre dans ce milieu 
hostile.
                                                            
                                                                                
                                                                     Lorsqu'il  est menacé,  le 
phrynosome  de Douglas,  un lézard  qui 
vit  à 3  100  rn d'altitude  depuis la 
province  de Colombie-Britannique 
jusqu'au  Mexique,  projette des gouttes 
de  sang  en augmentant  la pression 
sanguine  des vaisseaux  capillaires 
situés  dans une cavité  à la  base  des 
paupières.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans les montagnes 
d'Afrique,  les femelles  rats de Gambie, 
protègent  leur progéniture  de plusieurs 
portées  dans un terrier  pouvant 
héberger  de 
15  à 30 
individus.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les  hamadryas  se  sont  très 
bien  adaptés 
aux  manques 
de  refuges  des 
régions 
inhospitalières africaines  : durant  la 
journée,  ces singes  se dispersent  en 
petites bandes  ; la  nu it  venue,  ils se 
réunissent  sur des  rochers  pour se 
protéger  des prédateurs.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Alors  que tout  autre frère  saurien serait 
tombé  en léthargie,  le lézard  andin 
Liolaemus  mu/tif/oris possède des 
mécanismes  physiologiques  qui lui 
permettent  de rester  en activité  lorsque 
sa  température  corporelle ne dépasse 
pas  1,5°C  à 5 000  rn d'altitude.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les 
flamants  du genre  PIIHnkopterus 
vivent  sur les lacs  salés  de Bolivie  à 
4  400  rn d'altitude,  malgré une salinité 
supérieure  à celle  de la mer.
                                                            
                                                                                
                                                                     S'adapter 
à  cet  habitat  relève de l'exploit : il faut 
survivre  à la  profonde  vase et à la  forte 
évaporation  du sel  qui  attaque 
cruellement  la peau.
                                                            
                                                                                
                                                                     Comme  les fleurs 
sont  rares  à cette  altitude,  le colibri  des 
Andes  a modifié  son régime  alimentaire 
jusque  là composé  de nectar  pour se 
nourrir  d'insectes  qui se rencontrent  en 
abondance  sur les pentes  rocheuses..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- chèvre des montagnes Rocheuses (faune & Flore).
 - Faune et flore des montagnes
 - Faune et flore des montagnes
 - La faune et la flore des montagnes
 - Faune et flore des montagnes