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Grand oral du bac : LA PROTECTION DES MAMMIFÈRES

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

Les rhinocéros

 

Il existe cinq espèces de rhinocéros, toutes menacées par la disparition de leur milieu naturel et plus encore par le braconnage. Le plus rare est le rhinocéros de Java (Rhinocéros sondaicus), dont il ne reste plus que 50 représentants. Jadis considéré comme un fléau car il dévastait les récoltes des populations de la forêt tropicale, sa tête a été mise à prix par le gouvernement, ce qui a conduit à une hécatombe. L’élevage en captivité permet à présent de reconstituer des populations de rhinocéros dans le but de les réintroduire dans leur milieu naturel. Le rhinocéros de Sumatra, qui vit sur cette île et sur la péninsule malaise, a vu sa population descendre à 600 individus.

 

Le rhinocéros unicorne d’Inde, le rhinocéros blanc et le rhinocéros noir vivent dans des milieux plus secs et plus ouverts, mais ces habitats sont également exploités par l’homme. En moins de trente ans, les populations de rhinocéros noirs vivant en Afrique se sont effondrées, passant de 60000 en 1970 à environ 3 400 actuellement. Au Kenya, 98% des rhinocéros du pays ont péri entre 1970 et 1985. Ce déclin est dû presque exclusivement au braconnage, la corne de rhinocéros étant utilisée en Chine, en Malaisie et en Thaïlande pour des préparations médicinales. Parmi les différentes mesures visant à protéger le rhinocéros noir, on mentionnera l’institution de gardes armés pour dissuader les braconniers, le transfert de rhinocéros afin d’assurer une distribution plus homogène des populations et la vente de permis aux chasseurs de gros gibier pour éliminer les vieux

Jusqu’à l’interdiction du commerce de l’ivoire en 1989, l’Afrique en exportait 10001 par an, soit 120000 éléphants abattus.

mâles. Cette dernière mesure permet aux parcs nationaux de s’autofinancer.

 

En Afrique du Sud, les rhinocéros blancs ont échappé de peu à l’extinction, dans les années 1960, grâce à un programme de reproduction couronné de succès. Au Zimbabwe, où leur population est passée de 2 000 individus à moins de 500 en 1988, une autre expérience a été tentée : on a supprimé les cornes de ces animaux afin de les rendre moins attrayants aux yeux des braconniers. En 1992, dans l’espoir de sauver les derniers rhinocéros du Zimbabwe, la Fondation internationale du rhinocéros a transféré 20 de ces animaux au Texas, en Floride et en Australie. L’objectif est de reconstituer des populations hors de portée des braconniers avant de les réintroduire en Afrique.

« La protection des mammifères Éléphants • Gorilles '/ /, Guépards '/li Jaguars • Orang-outans • Ours blancs • Pandas • Rhinocéros ..

, 50 000 sur ce continent.

Au Sri Lanka, un projet controversé a été mis en œuvre pour sauver les 2 500 éléphants restants (ce nombre a été divisé par quatre en trente ans): ils sont vendus aux enchères pour environ 120 000 francs à des parti­ culiers, en vue d'être domestiqués.

Les rhinocéros Il existe cinq espèces de rhinocéros, toutes mena­ cées par la disparition de leur milieu naturel et plus encore par le braconnage.

Le plus rare est le rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus), dont il ne reste plus que 50 représentants.

Jadis consi­ déré comme un fléau car il dévastait les récoltes des populations de la forêt tropicale, sa tête a été mise à prix par le gouverneme nt, ce qui a conduit à une hécatombe.

L:élevage en captivité permet à présent de reconstituer des populations de rhinocéros dans le but de les réintroduire dans leur milieu naturel.

Le rhinocéros de Suma­ tra, qui vit sur cette île et sur la péninsule malaise, a vu sa population descendre à 600 individus.

Le rhinocéros unicorne d'Inde, le rhinocéros blanc et le rhinocéros noir vivent dans des milieux plus secs et plus ouverts, mais ces habi­ tats sont également exploités par l'homme.

En moins de trente ans, les populations de rhinocé­ ros noirs vivant en Afrique se sont effondrées, passant de 60 000 en 1970 à environ 3 400 actuellement.

Au Kenya, 98% des rhinocéros du pays ont péri entre 1970 et 1985.

Ce déclin est dû presque exclusivement au braconnage, la corne de rhinocéros étant utilisée en Chine, en Malaisie et en Thaïlande pour des préparations médicinales.

Parmi les différentes mesures visant à protéger le rhinocéros noir, on men­ tionnera l'institution de gardes armés pour dis­ suader les braconniers, le transfert de rhinocé­ ros afin d'assurer une distribution plus homo­ gène des populations et la vente de permis aux chasseurs de gros gibier pour éliminer les vieux r r { .· \ ./1 RÉPARTITION DES PRINCIPALES ESPÈCES MENACÉES ! Jusqu'à l'interdiction du commerce de l'ivoire a en 1989, l'Afrique en exportait 1000 t par an, soit 120 000 éléphants abattus.

mâles.

Cette dernière mesure permet aux parcs nationaux de s'autofinanc er.

En Afrique du Sud, les rhinocéros blancs ont échappé de peu à l'extinction, dans les années 1960, grâce à un programme de reproduction couronné de succès.

Au Zimbabwe, où leur population est passée de 2 000 individus à moins de 500 en 1988, une autre expérience a été tentée: on a supprimé les cornes de ces ani­ maux afin de les rendre moins attrayants aux yeux des braconniers.

En 1992, dans l'espoir de sauver les derniers rhinocéros du Zimbabwe, la Fondation internationale du rhinocéros a trans­ féré 20 de ces animaux au Texas, en Floride et en Australie.

L'objectif est de reconstituer des populations hors de portée des braconniers avant de les réintroduire eT] Afrique.

Buffles et bison$ La déforestation nuit aux grands mammifères mais également aux plus petits.

C'est le cas de l'anoa (Anoa depressicornis), qui est le plus petit des buffles, avec une hauteur maximale de 107 cm.

Abattu pour sa viande, ses cornes et sa peau épaisse dont on fait du cuir, cet animal souffre en outre de la disparition accélérée de son habitat forestier dans l'île des Célèbes.

Le massacre des bisons d'Amérique (Bison ii' bison) est resté dans les mémoires.

À mesure que g l'homme avançait vers l'ouest, ces herbivores se -� raréfiaient.

Au XVIII' siècle, environ 60 millions de � bisons peuplaient encore les vastes prairies l d'Amérique du Nord.

En 1889, on estimait à 835 têtes le nombre de bisons sauvages aux � États-Unis.

Sauvé de peu de l'extinction totale, le � bison d'Amérique est à présent protégé dans les c:: réserves, où sa population compte environ 50 000 individus.

Le bison d'Europe (Bison bonasus) est également l'objet de mesures de conservation, en particulier en Pologne.

Loutre de mer, lamantins et dugons La loutre de mer vit dans les lits de varech du Pacifique Nord, où elle se nourrit de coquillages.

Flottant sur le dos, elle les fracasse contre une pierre posée sur son ventre en guise d'enclume.

Espèce répandue avant l'arrivée des Européens, la loutre a été chassée pendant deux cents ans pour sa fourrure épaisse, au point d'être mena­ cée d'extinction.

En 1911, un traité interdit le commerce des peaux de loutre.

Si les loutres de mer ont vu leurs effectifs s'accroître depuis 1973, de l'Alaska jusqu'en Californie, elles sont toute­ fois toujours menacées, cette fois par la pollution.

Les siréniens -lamantins et dugons -sont de gros mammifères aquatiques qui sont en danger dans le monde entier.

En Floride, la plupart des lamantins portent des séquelles de leur ren­ contre avec des hors-bords.

Les collisions avec des bateaux sont responsables d'un quart des décès connus.

En 1991, le minage des puits de pétrole, lors de la guerre du Golfe, s'est révélé catastrophique pour les dugons.

Dans cette région, les marées noires posent un problème aigu car le pétrole asphyxie les animaux et empoisonne les algues, leur seule nourriture.. »

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