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Gueules et Becs

Publié le 29/01/2012

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Certains des becs les plus évidemment spécialisés appartiennent aux oiseaux qui sondent la boue et les fleurs ou qui passent au tamis une eau riche en nourriture. Le courlis, par exemple, possède un bec immensément long et incurvé, qui lui permet de fouiller le sable des plages et les flaques de boue à la recherche de graines, de coquillages et d'asticots. Il les détecte grâce aux terminaisons nerveuses de son bec. La longueur du bec des...

« ! La merganette est un canard .

Son a long bec en forme de scie lui permet d'a ttraper des poissons glissants comme les anguilles , les harengs ou les flets .

LE SAVEZ -VOUS? • Certains oisea ux comme les macareux uti li­ sent l eur g rand bec colo ré lors des para d es nupti ales, c omme le font les pao ns lo rs qu 'ils font la rou e a vec le ur queu e.

• Le bec d' un pic-vert est é quip é d'un absor­ beur de chocs à sa base pour empê cher les commotions lorsque l'oiseau martèle et creuse l'écorce des troncs pour capturer les vers et le s peti ts insectes dont il est friand.

• L'é norm e bec du to ucan est en fa it très léger grâce à sa structu re c reuse.

• L a va st e poche du pélican, sit u ée sous son bec , est utili sée com me un filet de pêche et non pas comme une réserv e de nourriture .

• Le calao possède un énorme bec surmo nté d 'un casque qui peut être plus volumineu x que celui-ci.

Son rôle est primordial dans la vie sociale de l'oiseau .

Les oiseaux de .....

proie possèdent des becs acérés pour déchiqueter leurs proies .

Cette règle simple peut s'appliquer à des cas plus spécialisés.

Le gros -bec à teinte dominante rousse est très fréquent non seulement dans toute l'Eurasie tempérée, mais également en France, où il niche souvent dans les vergers.

Il possède l'un des becs les plus massifs, qui est mû par des muscles extrêmement puissants.

Il affect ionne les faînes, les châtaignes, les noyaux des o lives, des abricots et des cerises.

On estime qu'il peut exer­ cer une pression de 45 kg sur un noyau, ce qui est remarquable étant donné que l'oi seau lui­ même ne pèse que 60 g et ne mesure que 18 cm.

Sondes et pelles Certains des becs les plus évidemment spécialisés appartiennent aux oiseaux qui sondent la boue et les fleurs ou qui passent au tamis une eau riche en nourriture.

Le cour li s, par exemple, possède un bec immensément long et incurvé, qui lui permet de foui ll er le sable des plages et les flaques de boue à la recherche de graines, de coqu illages et d'asticots.

Il les détecte grâce aux term inaisons nerveuses de son bec.

La longueur du bec des ' La poche d'un pélican (ici avec un poisson à l'intérieur) peut contenir 14 1 d' eau .

Le crochet situé à l' extrémité de son bec lui permet de saisir ses proie s.

échassiers, qui se nourrissent de proies aquatiques vivantes, varie selon la nourriture recherchée, ce qui permet à plusieurs espèces de s'alimenter au même endroit sans se gêner.

On retrouve cette différenciation chez les colibris qui se nourrissent principalement de nec­ tar de fleurs.

Les espèces à bec court se limitent aux petites fleurs bien ouvertes, alors que celles à bec long peuvent butiner les grandes fleurs en forme de trompette.

Le colibri porte-épée a un bec presque aussi long que son corps, ce qui lui permet d'accéder au calice étroit de fleurs qu'il est un des rares o iseaux à pouvoir atteindre.

Les formes de bec les plus inhabituelles sont la conséquence d'une technique de nutrition impliquant un tamisage.

La spa t u le, par exemple, se nourrit en pataugeant dans les bas-fonds des marais et en agitant son bec de droite à gauche dans l'eau.

Le bec s'é largit à l'ex trémité et est extrêmement sensib le: le moindre contact avec un poisson ou un insecte aquat ique provoque un réflexe de fermeture immédiate .

Son parent le fla­ mant est encore plus spécialisé; il possède un bec étrange, semblable à un tamis, dont l'inté­ rieur est muni de poils en soie.

I.:oiseau immerge son bec dans l'eau et, utilisant sa langue comme un piston, il effectue de rapides mouvements de va-et-vient, filtrant ainsi les particu l es de nourri­ ture à travers ses soies.

Il ingère ensuite ces petites particules alimentaires.

Harpons et scies Le phénomène d'adaptation le plus évident concerne les becs des rapaces comme les fau­ cons et les aig les.

Leur bec se termine par une sorte de harpon acéré qui est utilisé, chez cer­ taines espèces, comme une arme.

Ainsi, le fau­ con pèler in peut tuer un oiseau en p lein ciel en tranchant d'un seul coup sa moelle épinière . Cependant, la plupart des oiseaux de proie tuent le plus souvent avec leurs longues serres et déchi­ quettent ensuite leurs prises avec leur bec.

Au contraire de la plupart des oiseaux, les faucons ne peuvent pas ava ler leur proie en entier mais doi ­ vent la découper en petits morceaux.

Certa ins o iseaux qui consomment d es pois­ sons qu' ils capturent en plongée , comme la merganette, ont un bec équipé , sur les bords , de harpons en forme de dents.

Ils utilisent ceux-ci pour sais ir les poissons à la manière des crocodiles.

Ils cumu lent ainsi les avantages d'une mâchoire munie de dents ainsi que ceux d'un bec léger.. »

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