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Règne animal LES BECS

Publié le 04/02/2019

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se nourrissent de proies aquatiques vivantes, varie selon la nourriture recherchée, ce qui permet à plusieurs espèces de s’alimenter au même endroit sans se gêner.

 

On retrouve cette différenciation chez les colibris qui se nourrissent principalement de nectar de fleurs. Les espèces à bec court se limitent aux petites fleurs bien ouvertes, alors que celles à bec long peuvent butiner les grandes fleurs en forme de trompette. Le colibri porte-épée a un bec presque aussi long que son corps, ce qui lui permet d’accéder au calice étroit de fleurs qu’il est un des rares oiseaux à pouvoir atteindre.

 

Les formes de bec les plus inhabituelles sont la conséquence d’une technique de nutrition impliquant un filtrage. La spatule, par exemple, se nourrit en pataugeant dans les bas-fonds des marais et en agitant son bec de droite à gauche dans l’eau. Le bec s’élargit à l’extrémité et il est extrêmement sensible : le moindre contact avec un poisson ou un insecte aquatique provoque un réflexe de fermeture immédiate. Son parent le flamant est doté d’un bec encore plus spécialisé ; il est un bec étrange, semblable à un tamis, dont l’intérieur est muni de poils en soie. L’oiseau immerge son bec dans l’eau et, utilisant sa langue comme un piston, il effectue de rapides mouvements de va-et-vient, filtrant ainsi les particules de nourriture à travers ses soies. Il ingère ensuite ces petites particules alimentaires.

 

Harpons et scies

 

Le phénomène d’adaptation le plus évident concerne les becs des rapaces comme les faucons et les aigles. Leur bec se termine par une sorte de harpon acéré qui est utilisé, chez certaines espèces, comme une arme. Ainsi, le faucon pèlerin peut tuer un oiseau en plein ciel en tranchant d’un seul coup sa moelle épinière. Cependant, la plupart des oiseaux de proie tuent le plus souvent avec leurs longues serres et déchiquettent ensuite leurs prises avec leur bec. Au contraire de la plupart des oiseaux, les faucons ne peuvent pas avaler leur proie en entier mais doivent la déchiquetter en petits morceaux.

 

Certains oiseaux consommant des poissons qu’ils capturent en plongée, comme la merganette, ont un bec pourvu, sur les bords, de harpons en forme de dents. Ils utilisent ceux-ci pour saisir les poissons à la manière des crocodiles. Ils cumulent ainsi les avantages d’une mâchoire munie de dents ainsi que ceux d’un bec léger

« Les becs  La merganette est un canard.

a Son tong bec en forme de scie lui permet d'attraper des poissons glissants comme tes anguilles, les harengs ou tes flets.

AVIEZ-VOUS? • Certains oiseaux, comme les macareux, utili­ sent leur grand bec coloré lors des parades nup­ tiales, comme le font les paons lorsqu'ils font la roue avec leur queue.

• Le bec d'un pic-ver t est équipé d'un absor­ beur de chocs à sa base pour eviter les commo­ tions lorsque l'oiseau martèle et creuse l'écorce des troncs pour capturer les vers et les petits insectes dont il est si friand.

• L'énorme bec du toucan est, en fait, très léger grace à sa structure creuse.

• La vaste poche du pélican, située sous son bec, est utllls6e comme un filet de pêche et non .,_CIDJ'Mtt une� de�.

Les oiseaux .....

de proie possèdent des becs acérés pour déchiqueter leurs proies.

Cette règle simple peut s'appliquer à des cas plus spécialisés.

Le gros-bec à teinte dominante rousse est très répandu non seulement dans toute l'Eurasie tempérée, mais également en France, où il niche souvent dans les vergers.

Il possède l'un des becs les plus massifs, mû par des muscles extrêmement puissants.

Il affectionne les faînes, les châtaignes, les noyaux des olives, des abricots et des cerises.

On estime qu'il peut exercer une pression de 45 kg sur un noyau, ce qui est remar­ quable étant donné que l'oiseau lui-même ne pèse que 60g et ne mesure que 18cm.

Sondes et pelles Certains des becs les plus évidemment spécialisés appartiennent aux oiseaux qui sondent la boue et les fleurs ou qui filtrent une eau riche en nourriture.

Le courlis, par exemple, possède un bec immensé­ ment long et incurvé, qui lui permet de fouiller le sable des plages et les flaques de boue à la recherche de graines, de coquillages et d'asticots.

Il les détecte grâce aux terminaisons nerveuses de son bec.

La longueur du bec des échassiers, qui ' La poche d'un pélican (ici avec un poisson à l'intérieur) peut contenir141 d'eau.

Le crochet situé à l'extrémité de son bec lui permet de saisir ses proies.

se nourrissent de proies aquatiques vivantes, varie selon la nourriture recherchée, ce qui permet à plu­ sieurs espèces de s'alimenter au même endroit sans se gêner.

On retrouve cette différenciation chez les coli­ bris qui se nourrissent principalement de nectar de fleurs.

Les espèces à bec court se limitent aux petites fleurs bien ouvertes, alors que celles à bec long peuvent butiner les grandes fleurs en forme de trompette.

Le colibri porte-épée a un bec presque aussi long que son corps, ce qui lui per­ met d'accéder au calice étroit de fleurs qu'il est un des rares oiseaux à pouvoir atteindre.

Les formes de bec les plus inhabituelles sont la conséquence d'une technique de nutrition impli­ quant un filtrage.

La spatule, par exemple, se nourrit en pataugeant dans les bas-fonds des marais et en agitant son bec de droite à gauche dans l'eau.

Le bec s'élargit à l'extrémité et il est extrêmement sensible: le moindre contact avec un poisson ou un insecte aquatique provoque un réflexe de fermeture immédiate.

Son parent le fla­ mant est doté d'un bec encore plus spécialisé; il est un bec étrange, semblable à un tamis, dont l'intérieur est muni de poils en soie.

L'oiseau immerge son bec dans l'eau et, utilisant sa langue comme un piston, il effectue de rapides mouve­ ments de va-et-vient, filtrant ainsi les particules de nourriture à travers ses soies.

Il ingère ensuite ces petites particules alimentaires.

Harpons et scies Le phénomène d'adaptation le plus évident concerne les becs des rapaces comme les fau­ cons et les aigles.

Leur bec se termine par une sorte de harpon acéré qui est utilisé, chez cer­ taines espèces, comme une arme.

Ainsi, le faucon pèlerin peut tuer un oiseau en plein ciel en tran­ chant d'un seul coup sa moelle épinière.

Cepen­ dant, la plupart des oiseaux de proie tuent le plus souvent avec leurs longues serres et déchiquet­ tent ensuite leurs prises avec leur bec.

Au contrai­ re de la plupart des oiseaux, les faucons ne peu­ vent pas avaler leur proie en entier mais doivent la déchiquetter en petits morceaux.

Certains oiseaux consommant des poissons qu'ils capturent en plongée, comme la merganet­ te, ont un bec pourvu, sur les bords, de harpons en forme de dents.

Ils utilisent ceux-. »

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