Hippopotames, Sangliers et Pécaris

« Bruce Co leman Ke it h Dowson/ Na tura l Sc ience Pho tos A Bien que la morphologie des pécaris soit proche de celle des sangliers d'Europe, ce ne sont que des cousins très éloignés.

Le pécari à collier a un pelage très contrasté: le corps est d'un noir-brun luisant et son collier est blanc.

Il vit au sein de hardes qui comptent 5 à 15 individus mais qui peuvent atteindre 50 membres.

Ce total varie selon la région et la saison.

Les hardes vivent sur des territoires rigoureusement délimités et défendus.

Les pécaris sont actifs le jour, le plus souvent à l'aube ou au crépuscule, et aussi la nuit, surtout en été.

A Potamochères d'Afrique.

Comme la plupart des sangliers, leur alimentation est extrêmement variée et composée à la fois de végétaux et d'animaux.

En Afrique du Sud, ils occasionnent de sérieux dégâts dans les plantations de fruits et d'arachides.

Phacochère -44 femelle avec son petit.

Son habitat s'étend des régions broussailleuses de l'Afrique australe aux savanes subsahariennes.

C'est un animal diurne.

La nuit, il dort dans des tanières abandonnées par d'autres animaux.

Hippopotames, Sangliers et Pécaris de femelles avec leurs petits, ces groupes peuvent rassembler jusqu'à 150 animaux.

Les hippopotamidés atteignent leur maturité sexuelle entre 4 et 11 ans.

La parade et l'accou- plement ont lieu une ou deux fois par an, dans l'eau.

Les couples ont un petit qui naît pendant la saison des pluies, après 240 jours de gestation pour l'hippopotame amphibie et 190 jours pour l'hippopotame nain.

Le petit naît sous l'eau et monte vite à la surface prendre une première inspiration, après quoi, il commence à téter et ce pendant environ huit mois.

L'habitat et la vie de famille Les hippopotames sont très sociables, ils vivent en couples ou en groupes.

Ils aiment, lorsqu'ils sont allongés sur le sol, se frotter les uns contre les autres.

La majeure partie de l'année, ils mènent une vie plutôt paisible au sein de la harde.

En revanche, durant la saison des amours, de sanglants combats éclatent entre les mâles, bien qu'ils ne cherchent pas à former des couples durables ou un harem.

Dans les régions tempérées, l'accouplement a lieu en automne et les naissances au printemps.

Dans les zones tro- picales, la période de reproduction dure toute l'année.

Les clans familiaux peuvent compter jusqu'à 12 individus.

Bien que l'hippopotame soit un animal aqua- tique, et qu'il sache nager et plonger, il préfère l'eau peu profonde où il peut demeurer immo- bile ou marcher sur le fond.

C'est pourquoi il affectionne les endroits où l'eau ne dépa.ssr' pas un mètre de profondeur dans les méandres des rivières, les marigots et les vasières.

Néanmoins, l'eau a nettement déterminé la morphologie de l'animal.

La position des yeux et des oreilles témoigne d'une adaptation fondamentale.

Les sangliers sauvages Les sangliers sauvages vivent dans des milieux cli- matiques et géographiques variés (forêts, steppes, savane, marais).

Présents en Australie ainsi qu'en Amérique du Nord et du Sud, les sangliers ont tel- lement proliféré que dans certaines régions leur population est devenue trop importante.

S'abritant dans les buissons, les roseaux et les herbes hautes, les sangliers élisent domicile même dans des zones fortement peuplées par l'homme.

Ils recherchent avant tout celles où l'eau est présente car ils ont une prédilection très marquée pour les bains de boue.

La recherche de la nourriture Les sangliers ont un odorat extrêmement déve- loppé qui leur permet de détecter la nourriture rapidement même lorsqu'elle se trouve enfouie profondément sous terre.

Ils creusent à l'aide de leur boutoir - extrémité dure du groin qui leur permet de morceler la surface de la terre.

Bien que leur régime alimentaire soit essentiellement herbivore, à certaines périodes de l'année les sangliers deviennent carnivores.

En effet, il leur arrive de manger des petits mammifères (comme les lapins, et autres rongeurs) mais aussi des serpents, des oiseaux, des grenouilles, des oeufs, des larves, des insectes, et des lézards.

Les canines démesurément développées en forme de défense ne sont d'aucune utilité au sanglier pour amasser la nourriture.

Il s'agit d'organes purement accessoires destinés à intimi- der les rivaux.

Chez le phacochère, la défense supérieure semble la plus dangereuse, mais c'est celle du bas qui est la plus tranchante et efficace.

Les pécaris Les pécaris appartiennent également à l'ordre des artiodactyles.

Leur morphologie ressemble à celle du sanglier.

Leur corps est robuste avec un cou court et des pattes assez fines.

Le museau est allongé, terminé par un groin.

Le pelage ras est constitué de soies, plus longues au sommet de la tête, sur le cou et le dos.

On les rencontre en Amérique centrale et en Amérique du Sud, dans les forêts tropicales humides ainsi que dans les régions broussailleuses arides.

Ils vivent en hardes plus ou moins grandes, sur des territoires dont la superficie varie entre 30 et 280 hectares.

Le territoire est rigoureusement limité et défendu.

Le pécari est omnivore et consomme racines, fruits et petits animaux.

Les prédateurs des péca- ris sont les lions et les jaguars.

Lorsqu'un ennemi attaque, il arrive qu'un des pécaris se sacrifie pour que le reste du groupe puisse s'échapper.

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