La destruction des reliefs volcaniques

L'inégale résistance des roches volcaniques se traduit nettement dans le relief. Les formations tendres (scories) sont vite déblayées. Celles qui sont compactes, comme les cendres (cinérites) et celles qui sont perméables, résistent à l'érosion de surface et donnent des pans verticaux comme dans la haute vallée de la Dordogne en amont du Mont-Dore. Les ensembles durs et compacts (coulées, cheminées) résistent encore mieux à l'érosion sauf sur les bords où ils sont attaqués par sapement lorsque s'établit une ligne de sources. Les laves très poreuses permettent l'infiltration des eaux de pluie qui circulent dans la masse soit dans d'anciens talwegs, soit dans des évidements des laves dus au départ des gaz. Les conglomérats ont une résistance intermédiaire. Les grands volcans sont composés de différentes roches et les versants des vallées présentent un profil brisé. De façon générale, quel que soit le climat, le travail de l'érosion aboutit à une inversion de relief.