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La faune de Tasmanie

Publié le 27/03/2012

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Trois cents kilomètres au sud de l'état de Victoria, au sud-est de l'Australie, se trouve, de l'autre côté du détroit de Bass, une île verte qu'on appelle la Tasmanie. Comparée au continent australien, l'île est petite et forme un triangle équilatéral. A l'endroit le plus large, elle mesure 300 km. Au cours des millions d'années qui ont précédé notre époque, la Tasmanie fut raccordée quatre fois au continent. Et, chaque fois, elle fut coupée de l'Australie par les eaux montantes de la fin d'une ère glaciaire. Ce petit territoire présente une grande variété. On y trouve des bois, des rivières au cours rapide, des chutes d'eau, des montagnes , des lacs bordés de bois, des prairies et des champs de bruyère....

« Ci-d ess us: Comparati vement à son corp s trapu , le diabl e de Tasmani e a une grand e tê te .

Il poss ède de pui ssante s m âchoires, de s dent s so lid es et de fortes g riffes .

En capti vit é, il de vie nt tr ès d oc ile.

A dro ite: U ne c olon ie d'a lbatr os a é tabli d es nid s co ntr e un e par oi r oc heu se .

Pre sque to ut es les es pèces d'al bat ros n ichen t sur les îles p eu f ré q uent ées , au s ud de l'é quat eur .

aquatique.

La perruche à ventre jaune constitue une autre espèce unique.

L'île est également fréquentée par de nombreux cygnes noirs.

Une autre espèce vivant uni­ quement en Tasmanie est le méliphage caronculé jaune.

Parmi les mammifères de l'île, on compte deux espèce s de souris marsupiales, deux espèces de loirs-opossums, le wombat commun et troi s sorte s de dasyures, notamment le diable de Tasmanie, le dasyure moucheté et le grand dasyure.

On y trouve aus si de petit s couscous et des bandicoots-lapins.

Trois autres habitant s de l'île sont le grand kangourou gris de Ta smanie , le wallabie de Ben­ nett de Tasmanie et le thylogale de Billardier, dont la tail­ le est à peu près celle d'un chat domestique.

Le thylacine de Tasmanie et le diable de Tasmanie sont les deux plus grands marsupiaux carnivore s de Tasmanie.

Trè s friand de poules, le diable de Tasman ie fait l'objet d 'une chasse impitoyable.

Mais dans les parties moins accessibles de l'île , on Je rencontre en grand nombre.

La Tasmanie abrite également ces deux espèces de mono­ trèmes.

Les ornythorinques ont des habitats éparpillés dans plusieurs parties de l'île.

On peut les rencontrer dans les rivières tropicales comme dans les lacs glacés des montagnes à 1 800 rn d'altitude .

On les trouve dans pres­ que tous les lieux où ils peuvent attraper des écrevisses d'eau douce appelées 'yabbies', des têtards, des larves ou des vers de terre.

Avant de les avaler, l'ornythorinque tamise ces petits animaux à l'aide de son bec de canard flexible et mobile et les rassemble dans ses abajoues .

La Tasmanie possède un monotrème propre: l'échidné de Tasmanie.

Il est plus grand que son cousin australien.

Ses piquants courts sont presque entièrement cachés dans sa fourrure.

L'échidné de Tasmanie ressemble de près à un porc-épie.

Tout comme lui, il peut se rouler en boule lorsqu'il se sent menacé.

Il possède aussi un moyen pour disparaître sous terre; il creuse en effet avec une grande rapidité dans le sol aux endroits où la terre est molle et s'enterre entièrement.

Les eaux marines autour de la Tasmanie, et en particulier le détroit de Bass et les îlots avoisinants, sont peuplés de nombreuses espèces de poissons.

Sur les petites îles, on rencontre les plus grandes colonies d'oiseaux marins au monde , parmi lesquels le céréopse de Nouvelle-Hollande, cet oiseau remarquable d'une grande rareté, ainsi que des manchots et des albatros.

Sur quelques îles du détroit de Bass, niche le puffin à bec grêle.

L'hiver , cet oiseau émigre vers la Colombie britan­ nique en passant par le Japon et le Kamchatka.

Les pre­ miers colons qui débarquèrent en Tasmanie se nourris­ saient de cet oiseau.

Il paraît que la chair des petits puf­ fins qui n'ont pas encore effectué leur premier vol a le goût de la viande de mouton.

Rien que pendant la pério­ de de mars à août 1790, 170 000 puffins à bec grêle servi­ rent ainsi à nourrir les colons.

Jusqu'au tout début du XIXe siècle, ces oiseaux furent, chaque année, l'objet d'un massacre collectif.

Néanmoins, le puffin à bec grêle re ste l'espèce d'oiseau la plus répandue en Tasmanie.

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