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La Médecine vétérinaire

Publié le 11/09/2012

Extrait du document

Certaines maladies animales sont très proches des maladies humaines; par conséquent, l'étude en laboratoire des animaux contaminés peut apporter des connaissances, voire un traitement, contre les maladies humaines. Ainsi, le virus d'immuno-déficience simien (SIV), qui affecte les macaques d'Asie et provoque leur décès, est très proche du virus HIV (virus d'immuno-déficience humain), qui est à l'origine du sida. Chez les chats, il existe également un virus similaire: le FIV (virus d'immuno-déficience féline). Des études et des expériences sont donc réalisées sur ces deux maladies, avec l'espoir d'explorer de nouvelles pistes de recherche dans la lutte contre le sida.

« 1 La Médecine vétérinaire Au Mo yen Âge , la m édec ine vété rin ai re a di s­ paru.

L es anim aux étai ent soign és par l es maré­ ch aux -ferr a nts ou l es forgero ns.

Ce n 'est qu 'en 1 598 qu e AnatomÎa del Caba l/a (l'a n atomie du c h eval) , le premier o u vrage sérieux de médecine vété rin air e, a été publié.

Son aut e ur, Car lo Ruini , s'est efforcé de fa ir e reco nnaître l'a nat omi e vété ­ rinaire comm e une véritable science.

Pourtan t, il faut attendre le XVIII '.

siècle pour que la m éd ec ine vété rinair e re pr enn e de l'impor­ tan ce , lo rsqu e l'Europe fut touchée par la peste bo vine.

Ce tte af fec ti on vira l e, simil aire à la typ hoïde, provoque une fort e fièvre et la diarr h ée.

Le taux de mort alit é peut atte indr e 95 %.

On esti­ m e qu e de 1710 à 1760 deux cents millions d'a ni­ maux ont succombé à ce tte ma l adie.

Un statut professionnel très contrôlé En France, la profession ,·étérinaire est structurée a ut o ur d'un organism e qui gère et r égleme nte l' exe rc ice de la prof e ssion: l'Ordre des vété ri­ n a ir es.

Ce lui- ci doit , selon l es pouvoirs publi cs 714 fr ança is , organ i ser le fonc tionneme nt de la pro­ fess i o n en vue d' ass urer un e qu alit é de serv ice a ux usage rs.

Dans ce tte optiqu e, ce t Ordre fixe le s lo is et l es règles qui contr ôle nt l es usag es pro­ fessi o nn els , et s'ass ure qu e l es prati cie ns les Des antibiotiques ~ sont injectés directement dans le pis d 'une vache afin de lutter contre une infection qui se caractérise par des marques noires situées sur les mamelles , déjà irritées par la traite mécanique.

' Examen d'une vache atteinte d'encéphalite spongiforme bovine (EBS} , également appelée "maladie de la vache folle •.

......

Dans une exploitation laitière mexicaine , un vétérinaire u tilise son stéthoscope afin d 'écouter les battements du cœur d'une vache.

La médecine vétérinaire joue un rôle de premier ordre dans les pays en voie de développement en secondant les éleveurs.

app liq u ent.

Le cas échéa nt, il émet des san ctio ns.

Ce co rps de direction , co njoint em ent avec d es professionn els e t de_? délégu és des minist èr es d e l'A g ricultur e et de l'Education nationale , o rga nis e éga le m ent l es cours et l es exa m e ns destinés aux futur s vété rinaires , afin de s'ass urer que ceu x-c i reço i ven t un e formation homogè n e.

De n os jo urs , la p lupart des p ays poss èd ent l e urs propr es assoc ia ti ons prof ess ionnell es, co mme la British Ve te rinary Asso cia ti o n ( BVA ) e n Grande-Br et agn e ou , au x États-Unis , l'Am e ri­ can Veterinary Medical Asso cia tion (AVMA ).

Au niv eau mondial, l es questio ns vété rinair es son t traitées par la World Ve te rin ary Association (WVA ), qui a été fon d ée en 1 863 .

En France , le S y ndi ca t national des vété rinair es français (SNVF) s'oc cupe de questions d'int érê t géné ra l: il défe nd , par exe mpl e, le niveau du diplôm e vété rinair e.

Quan t au Synd ica t nati ona l des vété­ rin air es d' exe rc ice libéra l ( SNVEL ), qui regro upe 80 % des vété rinaires tr ava illan t dans le privé , il est ch argé de la déf ense des int érêts matériels et m ora u x d es vé térinair es de pr ofess ion lib éra le et d e la promotion de le ur imag e.

La méd ecine vété rin air e est ch argée de la préve ntion , du trait e ment et du con trôle d es malad ies an imales.

En d ehors du reco urs a ux médicaments et à la c hirur gie , il est m ain te n ant possible de prévenir l es maladies grâce à d es campag n es de vaccinat ions, a insi qu e de l es co ntr ôle r p ar l a mis e en quar anta in e (c'est-à-dir e p ar l'iso lemen t d es animau x contaminés ), par un e propr eté e t un e hygièn e accr u es, et par l'e u­ than asie, d ont le but est d e do nn er la mort sans do ul e ur à un animal co nd am né par la ma ladie .

La prévention vété rin a ire consis te à emp ê­ ch er l es animaux de co ntra cte r certa i nes mal a­ dies et pre nd souven t la forme de camp agnes de vaccinations (anti aphte use o u a ntir abique, par e x e mp le).

L es vétér ina ir es ut il isent éga le m ent d es méd icame nts à titre préve ntif : ils in co rpore nt a insi des antib io tiqu es dans l'alimentation des v eaux d 'é l evage afin d 'emp êcher l'apparition de gastr oentérit es.

Le dé pistage, quant à lui , est réali­ sé grâce à des tests alle rgiqu es ou séro l ogiqu es: t ous l es animaux conta min és son t alors dest in és à l'aba tto ir.

Le trait em ent compr end l es soins apportés aux an im a ux mal ades, qu'il s soient à b ase d e m édica me nts ou ch irurg ica ux .. »

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