Devoir de Philosophie

La nage chez les insectes et les mammifères

Publié le 15/09/2013

Extrait du document

dos (notonectes). 15% des coléoptères sont aquatiques, notamment la famille des dyticidés (plusieurs milliers d'espèces) : les dytiques sont d'excellents nageurs et de féroces carnassiers. Les gyrinidés (gyrins ou «tourniquets «) nagent en groupe à la surface. Les diptères ont souvent des larves aquatiques, mais peu nagent véritablement. Les larves de moustiques se déplacent par contorsions. Leurs nymphes flottent sous la surface : en cas de danger, elles peuvent plonger vers le fond en déployant brusquement leur abdomen terminé par deux palettes natatoires. Les larves de Chaoborus (vers de cristal) sont les mieux adaptées à la nage, avec des vésicules hydrostatiques et deux palettes natatoires abdominales. Elles flottent ordinairement entre deux eaux.

« ressemblent à de minuscules têtard s : ils nagent comme eux, grâce à leur queue munie d'une chorde.

O ND ULATI ONS DES NAGEOIRES Les nageoires impaires (dorsale, anale et caudale) et les nageoires paires (pectorales et pelviennes) peuvent onduler indépendamment du corps .

Les torpilles, les aigles de mer et les raies mon ta nagent grâce aux ondulations de leurs nageoires pectorales.

Les hippocampes , les amies, le régalec (Regalecus glesne), nagent grâce à celles de leur dorsale.

Beaucoup de poissons de récifs ont une nageoire anale bien développée, qui leur permet des déplacements lents, mais très agiles.

Les gymnotes ou les poissons­ couteaux peuvent ainsi nager à reculons.

Les balistes et les saint-pierres doivent leur grande manœuvrabilité aux ondulations de leurs nageoires dorsale et anale.

Les s e iches utilisent également les ondulations de leur nageoire latérale pour nager à petite vitesse ou se maintenir sur place.

OSCILLATIONS Les déplacements les plus rapides sont ceux des requins blancs, des lamies, des maquereaux, des thons, des espadons et marlins, ainsi que des derniers ichtyosaures et des cétacés (pointes à plus de 50 km/h).

Ils sont produits par les oscillations d 'une nageoire caudale rigide, attachée par un pédoncule.

Cette nageoire est en forme de croissant de lune.

Elle possède un profil hydrodynamique : le bord d'attaque est arrondi, épais et rigide, l'arrière mince et flexible.

Les muscles sont très importants : entre 1/ 3 et 1/ 2 du poids total chez les cétacés.

Le corps est en fuseau, le museau parfois en pointe.

Chez le thon, la plus grande épaisseur est un peu en avant de la moitié du corps, ce qui maximise l'écoulement linéaire.

Le thon est aussi un poisson "à sang chaud» : son réseau sanguin« piège» la chaleur de ses muscles, ce qui augmente leur efficacité.

Les poissons-lunes ont une nageoire caudale très courte.

lis se déplacent par des oscillations synchrones de leurs nageoires dorsale et caudale : elles sont longues et étroites, avec un profil hydrodynamique.

Signalons aussi le poisson-rasoir Aeo/iscus strigatus : il nage la tête en bas, grâce aux oscillations de sa nageoire dorsale - située en face ventrale ! li est capable de se déplacer de haut en bas, d 'avant en arrière , et de pivoter sur lui-même.

Cette incroyable manœuvrabilité est adaptée à son mode de vie au milieu des coraux et des piquants d'oursins.

L E VOL AQUATIQUE Assez similaire au vol aérien des oiseaux, ce mode de nage est fondé sur les oscillations de membres antérieurs à profil hydrodynamique .

li est pratiqué par certains téléostéens, par certaines raies, par les tortues marines, ainsi que par certains oiseaux comme les pingouins, les manchots , les pélicans, les cincles et par les otaries.

Le battement est le plus souvent vertical et la trajectoire n'est pas droite, mais monte et descend quand la nage est la plus vigoureuse (tortues, manchots) .

Les plésiosaures possédaient quatre nageoires identiques et battaient peut­ être alternativement des pectorales et des pelviennes.

Ce mode de nage n'est plus représenté actuellement.

Les phoques, morses et éléphants de mer nagent avec leurs membres postérieurs.

Leurs membres antérieurs ont un rôle de gouvernail ou de propulsion à très basse vitesse.

MOUVEMENTS MUSCULAIRES DISCONTINUS lis comportent un mouvement de retour à la position de départ, ce qui réduit leur efficacité .

Des adaptations morphologiques augmentent la puissance du mouvement propulsif et diminuent le coût du retour.

Chez le doigt est palmé et le tarse est aplati : durant la poussée , la palmure se déplie et le tarse frappe l'eau selon sa plus grande largeur ; durant le retour, la palmure se replie, les doigts s'accolent et le tarse fend l'eau selon sa plus petite largeur.

li en est de même pour les soies natatoires des arthropodes , qui s'étendent et se replient tour à tour.

L A NAG E DU C HIEN Les quatre membres ont un mouvement alterné diagonal : chaque membre antérieur pagaye alternativement , en même temps que le membre postérieur opposé.

Cela permet d'obtenir une vitesse constante.

C'est la nag e de la plupart des mammifères, l'ornithorynque, la pratiquent la nage alternée diagonale, mais leurs pattes battent dans un plan horizontal, et non vertical ainsi que le cœlacanthe , apparenté aux tétrapodes.

PATTES POSTÉR IE U RES Plongeons, canards , pélicans, guillemots et macareux nagent en surface par un mouvement alterné de leurs pattes palmées , situées très en arrière du corps.

Les canards plongeurs, les grèbes et les plongeons les utilisent aussi lorsqu 'ils se nourrissent en profondeur .

Au contraire, les anoures nagent par des mouvements synchrones de leurs pattes postérieures .

Ceux des grenouill es ressemblent à ceux de la brasse chez l'homme.

Ils permettent d 'atteindre d'assez grande s vitesses instantanées: presque 1 m / s.

ARTHROPOD ES Ils nagent grâce à des organes très variés, souvent aplatis et munis de soies natatoires.

Les crustacés cladocères, notamment les daphnie s, utilisent leurs grandes antennes (leurs pattes sont transformées en branchies).

Les anostracés nagent le ventre en l'air grâce à des pattes thoraciques élargies et bordées de soies.

La célèbre Artemio satina des milieux saumâtres en possède onze paires , mais d'autres en ont jusqu'à dix-sept.

Les branchioures, ou « poux des poissons », utilisent également leurs pattes thoraciques pour atteindre leur hôte.

Beaucoup de copépodes (constituant plus de 60% du zooplancton) possèdent aussi des pattes thoraciques natatoires, mais certains nagent grâce à des appendices situés à l'arrière de l'abdomen, les furcas.

Ces appendices sont l'équivalent des cerques des insectes (certaines larves d 'éphémères nagent avec leurs cerques) .

Les crustacés décapodes ont des larves nageuses.

Les crevettes adultes ont aussi des pattes abdominales adaptées à la nage.

Chez certains crabes, le dernier article de la cinquième paire de pattes est transformé en palette natatoire; c'est le cas des étrilles, du crabe vert et d'autres espèces de la famille des portunidés .

La limu le (classe des mérostomes) nage sur le dos grâce à ses quatre dernières paires de pattes abdominales.

Les insectes aquatiques rament surtout avec leur troisième paire de pattes plus ou moins aplaties et frangées de soies natatoires.

Les hétéroptères nagent sur le ventre (co rises, naucores) ou sur le dos (notonectes).

15% des coléoptères sont aquatiques, notamment la famille des dyticidés (plusieurs milliers d'espèces) : les dytiques sont d 'excellents nageurs et de féroces carnassiers.

Les gyrinidés (gyrins ou «tourniquets») nagent en groupe à la surface.

Les diptères ont souvent des larves aquatiques, mais peu nagent véritablement.

Les larves de moustiques se déplacent par contorsions.

Leurs nymphes flottent sous la surface : en cas de danger , elles peuvent plonger vers le fond en déployant brusquement leur abdomen terminé par deux palettes natatoires .

Les larves de Chaoborus (vers de cristal) sont les mieux adaptées à la nage , avec des vésicules hydrostatiques et deux palettes natatoires abdominales.

Elles flottent ordinairement entre deux eaux.

NAGE PAR RÉACTION L'animal expulse de l'eau et son corps est projeté dans la direction opposée .

L'alternance de phases de propulsion et de récupération produit une nage saccadée, surtout adaptée à la fuite devant les prédateurs.

Les lamellibranches, comme la coquille Saint -Jacques , nagent en refermant brutalement leurs valves, ce qui leur permet d'atteindre 0,8 m /s (elles retombent au bout de quelques mètres) .

Les larves de libellules vident leur vésicule rectale.

Les salpes et les dolioles , tuniciers pélagiques filtreurs, absorbent passivement l'eau de mer par leur siphon buccal et contractent leurs muscles pour la rejeter par leur siphon cloacal.

Certaines méduses possèdent une nappe circulaire de muscles sous-ombrellaires, dont l'action les propulse vers le haut en refermant l'ombrelle.

Le relâchement des muscles permet le retour passif à la forme initiale et les vitesses atteintes sont faibles : pas plus de 15 cm/ s.

Les crustacés décapodes possèdent un dernier segment abdominal élargi en palettes.

Cet organe, appelé telson, peut être vigoureusement rabattu vers l'avant , ce qui leur permet de s'échapper vers l'arrière Gusqu'à 1 m pour les écrevisses) .

Les céphalopodes possèdent un siphon directionnel, qui leur permet de fuir et, chez certaines espèces, de chasser en pleine eau.

Cet organe est associé à leur cavité palléale remplie d'eau, que des muscles permettent de remplir, puis de vider avec puissance et précision.

Les meilleurs nageurs sont les calmars, au corps hydrodynamique.

Ceux du genre Loligo sont même surnommés 11 sea arrows » ou " flèches de mer » par les anglo-saxons : ils atteignent 2 m/ s, vitesse comparable à celle des poissons de même taille.

Les moins rapides des céphalopodes sont les nautiles, dont la vitesse ne dépasse pas les 25 cm/s.

1 -~ ' ·i. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles