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LA NAGE CHEZ LES POISSONS

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

Ces muscles doivent leur couleur au sang qui les irrigue abondamment, charriant des sucres, des glucides et de l’oxygène qui se combinent pour se transformer en énergie. Celle-ci est produite en petite quantité mais d’une manière régulière, si bien que les déchets sont facilement éliminés et que les muscles ne se fatiguent jamais. Si un poisson se nourrit et absorbe de l’oxygène, il peut nager indéfiniment à une allure régulière. Ceci est essentiel pour une espèce comme le maquereau qui a besoin, pour se maintenir en vie, de se déplacer continuellement afin qu’un flot constant d’eau passe à travers ses ouïes.

 

Les nageoires

 

Les poissons, comme la truite et le maquereau, utilisent surtout leurs nageoires comme gouvernail et comme stabilisateurs. Chez certaines espèces, les nageoires sont aussi des agents de propulsion. Les poissons lents rament souvent avec leurs nageoires pectorales. C’est le cas par exemple du poisson-coffre, son corps massif et cuirassé lui interdit tout mouvement. Chez tous les poissons appartenant au groupe des raies -la mante géante par exemple-, les nageoires pectorales sont hypertrophiées au point de constituer de véritables «ailes» que le poisson utilise de la même manière que les oiseaux. Ces nageoires sont si efficaces que la queue se trouve réduite à un mince appendice qui ne joue plus aucun rôle.

Chez le poisson-coffre, seuls les nageoires, les mâchoires et le bout de la queue sont libres de bouger, la tète et les autres parties du corps étant enfermées dans une armure osseuse. Il utilise ses nageoires comme des godilles, les pectorales servant de stabilisateurs.

 

La nageoire dorsale du requin constitue un axe autour duquel ce poisson est capable de pivoter rapidement.

 

Cette capacité fait de lui le plus agile de tous les prédateurs du monde marin.

Longues et minces, les nageoires pectorales des requins ressemblent parfois elles aussi à des ailes -c’est le cas du longimanus- mais elles n’ont pas la même fonction.

 

Le requin, ayant un corps plus dense que l’eau dans laquelle il se meut, a tendance à tomber au fond. Pour remédier à cet inconvénient, il étend ses nageoires lorsqu’il nage. Celles-ci sont profilées comme les ailes d’un avion et jouent le même rôle qu’elles - ou plus exactement que les patins d’un hydroptère. A mesure que le requin avance, il se propulse vers le haut pour contrebalancer l’effet de la gravité qui l’attire vers le fond.

 

Chez un poisson rapide comme l’espadon, la nageoire caudale est profilée d’une manière identique, de sorte que ses battements engendrent un effet de portance sur le bord d’attaque et une action propulsive sur le bord de fuite. L’effet de la combinaison de ces deux forces est tel

 

Le pèlerin est un excellent nageur, capable de couvrir de grandes distances. Son corps hydrodynamique fend l’eau à une vitesse qui, sur de courtes distances, atteint 100 km/h.

« La nage chez les poissons Ces muscles doivent leur couleur au sang qui les irrigue abondamment, charriant des sucres, des glucides et de l'oxygène qui se combinent pour se transformer en énergie.

Celle-ci est produite en petite quantité mais d'une manière régulière, si bien que les déchets sont facilement éliminés et que les muscles ne se fatiguent jamais.

Si un pois­ son se nourrit et absorbe de l'oxygène, il peut nager indéfiniment à une allure régulière.

Ceci est essentiel pour une espèce comme le maquereau qui a besoin, pour se maintenir en vie, de se dépla­ cer continuellement afin qu'un flot constant d'eau passe à travers ses ouïes.

Les nageoires Les poissons, comme la truite et le maquereau, utilisent surtout leurs nageoires comme gouver­ nail et comme stabilisateurs.

Chez certaines espèces, les nageoires sont aussi des agents de propulsion.

Les poissons lents rament souvent avec leurs nageoires pectorales.

C'est le cas par exemple du poisson-coffre, son corps massif et cuirassé lui interdit tout mouvement.

Chez tous les poissons appartenant au groupe des raies -la mante géante par exemple-, les nageoires pecto­ rales sont hypertrophiées au point de constituer de véritables "ailes" que le poisson utilise de la même manière que les oiseaux.

Ces nageoires sont si efficaces que la queue se trouve réduite à un mince appendice qui ne joue plus aucun rôle.

i Chez le poisson­ & coffre, seuls les nageoires, les mâchoires et le bout de la queue sont libres de bouger, la tête et les autres parties du corps étant enfermées dans une armure osseuse.

Il utilise ses nageoires comme des godilles, les pectorales servant de stabilisateurs.

La nageoire � dorsale du requin constitue un axe autour duquel ce poisson est capable de pivoter rapidement.

Cette capacité fait de lui le plus agile de tous les prédateurs du monde marin.

Longues et minces, les nageoires pectorales des requins ressemblent parfois elles aussi à des ailes -c'est le cas du longimanus- mais elles n'ont pas la même fonction.

Le requin, ayant un corps plus dense que l'eau dans laquelle il se meut, a tendance à tomber au fond.

Pour remédier à cet inconvénient, il étend ses nageoires lorsqu'il nage.

Celles-ci sont profi­ lées comme les ailes d'un avion et jouent le même rôle qu'elles -ou plus exactement que les patins d'un hydroptère.

A mesure que le requin avance, il se propulse vers le haut pour contreba­ lancer l'effet de la gravité qui l'attire vers le fond.

Chez un poisson rapide comme l'espadon, la nageoire caudale est profilée d'une manière identique, de sorte que ses battements engen­ drent un effet de portance sur le bord d'attaque et une action propulsive sur le bord de fuite.

Lef­ fet de la combinaison de ces deux forces est tel ......

Le pèlerin est un excellent nageur, capable de couvrir de grandes distances.

Son corps hydrodynamique fend l'eau à une vitesse qui, sur de courtes distances, atteint 100 kmjh.

que l'espadon est capable de nager indéfiniment à environ 50 km/h et d'atteindre des vitesses de pointe de 100 km/h.

Ce sprinter des mers est alors aussi rapide qu'un hors-bord.

De telles vitesses seraient impossibles si les poissons n'avaient pas eux-mêmes une forme hydrodynamique; ce qui est, en particulier, le cas de l'espadon.

Les yeux, les nageoires et les ouïes de ce poisson sont profilés comme les éléments d'un avion à réaction.

Son museau en forme de bec fend la masse dense de l'eau si bien que son corps lisse s'y glisse sans presque la déranger .

Plus il nage vite, plus l'eau qui pénètre dans ses ouïes est abondante et plus importante est la quantité d'oxygène -et donc d'énergie -dont il dispose.

Ce mécanisme fonctionne d'une ma­ nière si efficace que le système respiratoire des animaux terrestres semble fruste en comparaison.

Bien que peu de poissons soient capables d'égaler l'espadon en vitesse, les mouvements de la plupart d'entre eux ont la même perfection.

Ainsi, le poisson rouge de nos aquariums traverse l'espace dans lequel il vit d'un seul coup de queue paresseux.

On peut certainement dire que les poissons sont, de tous les êtres vivants, ceux qui se déplacent avec le plus d'efficacité.

LE SAVIEZ-VOUS? •Certains poissons se meuvent grâce à un mécanisme très semblable à celui utilisé par les avions à réaction : ils avalent de l'eau par la bouche et la rejettent ensuite violemment par les ouïes.

•L'hippocampe se déplace grâce à l'ondulation de sa petite nageoire dorsale.

Il ne dispose d'aucun autre moyen pour se propulser.

•Les poissons osseux peuvent se maintenir presque tous dans l'eau grâce à une poche remplie de gaz -la vessie natatoire -logée à l'intérieur de leur corps.

Ils sont capables de demeurer immobiles dans l'eau et, en cas de nécessité, de se déplacer à reculons.

•Certains reptiles terrestres ont adopté les techniques utilisées par les poissons pour se mouvoir dans le sable.

L'un d'entre eux, le lézard agile, est un animal sans pattes qui • nage • dans le sable grâce à une série d'ondu­ lations de son corps, exactement comme le fait l'anguille dans l'eau.. »

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