La sterne et les autres oiseaux de mer

« j ..

LA VIE DES HOMMES LA STERNE ET LES AUTRES OISEAUX DE MER Les mouettes tridactyles se rassemblent par milliers sur les falaises du bord de mer , qu'elles partagent avec les guillemots de Troil.

Unis pour la vie Le plus souvent grégaires (c'est-à-dire vivant en groupe), les oiseaux de mer nichent en colonies importantes, qui peuvent compter jusqu'à 1 million d'individus .

En période de reproduction , ils se regroupent sur des falaises, des îlots, sur les côtes du littoral, ou à l'intérieur des terres.

Leur envol en nuées est le signe d 'une intense activité.

Sur place , postures 126 • et cris leur permettent de faire respecter leur emplacement de ponte , parfois très restreint .

Les couples sont souvent unis pour la vie , même si beaucoup se séparent durant l'hiver .

Fidèles à leur site de reproduction, les deux partenaires peuvent se retrouver d'une année sur l'autre.

Des petits bien couvés Après une parade nuptiale , très bruyante chez l ' albatros hurleur, la femelle pond 1 à 3 œufs qui seront l ' objet de soins attentifs de la part des deux parents .

La ponte est déposée à même la roche , ou dans des nids construits avec de la terre et des végétaux, puis garnis de duvet .

Durant l' incubation , et après l'éclosion, le couple se relaie auprès de sa progéniture , parcourant parfois de longues distances pour l'alimenter.

La plupart des jeunes naissent couverts de duvet et restent longtemps au nid , car leur développement est lent.

Chez certaines espèces, le père accompagne son petit vers la mer pour sa première sortie ou son baptême de l'air.

Différentes techniques de pêche Certains oiseaux possèdent une remarquable aptitude au plongeon .

Les fous de Bassan , les phaétons , certains pélicans et de nombreuses sternes plongent des airs pour pêcher .

Moins aériens, les pingouins , macareux, guillemots et pétrels plongeurs s'enfoncent, depuis la surface de la mer, jusqu 'à 55 m de profondeur .

Ils poursuivent leurs proies sous l ' eau , nageant à l' aide de leurs pet ites ailes .

Les frégates, au plumage perméable , se nourrissent en volant avec agilité au ras de l' eau , tandis que les noddis et les océanites trottinent sur la mer à la recherche de poissons en surface .

Le macareux moine , qui transporte les poissons dans son bec , effectue parfo is de très longs trajets pour nourrir ses petits .

Des oiseaux débrouillards Familiers de nos régions côtières, mouettes et goélands ont su adapter leur régime alimentaire , pêchant le plus souvent poissons, mollusques et crustacés .

Durant l'hiver, ils remontent les rivières et les fleuves vers l'intérieur des terres, planant au-dessus des décharges .

Dans l'Antarctique , où la nourriture est rare, les goélands sénateurs et bourgmestres consomment les déjections des mammifères marins.

L'imposant goéland marin n'hésite pas, quant à lui, à piller les œufs de ses congénères et à dévorer les jeunes , voire les adultes .

Posée sur son nid, cette frégate semble gênée par la longueur de ses ailes , un peu comme /'albatros du poème de Baudelaire .. »